Sortie du 29 septembre 2015 par Vero. Lacs de Vens (2380m) par le Pra et le Col du Fer
Ma première découverte des somptueux lacs de Vens. Mais non la dernière.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Beau temps calme et doux puis voilé en fin de journée et pluvieux le lendemain.
Récit de la sortie
Après les randos des jours précédents en Ubaye, je franchis le col de la Bonnette et me gare au Pra.
Au départ du Pra le sentier est bien marqué mais bien raide, et le dénivelé conséquent jusqu’au plateau de Morgon.
Je rattrape, fais connaissance avec, puis dépasse un petit groupe de marcheurs pas pressés, et qui prennent leur temps.
A l’arrivée aux maisons forestières de Tortisse, première récompense, la découverte du vallon et des aiguilles de Tortisse.
Mais c’est que le paysage est attirant, par là ! Initialement, j’avais prévu de passer par la crête de la côte et le Pas des Pêcheurs, sur la carte ça parait plus court pour arriver aux lacs... Mais du côté de Tortisse et du col de Fer, ça a l’air tellement plus beau, c’est trop tentant, allez, zou !
Changement de programme, va pour le col de Fer, le collet de Tortisse, et la descente vers le refuge de Vens. De toute façon si je randonne c’est bien pour vagabonder à ma guise, et non pour me plier à des itinéraires établis.
Après quelques haltes photos en chemin, arrivée au refuge, vide et non gardienné en cette fin septembre, où je dépose le plus gros de mes affaires dans la salle hors sac, avant de repartir, beaucoup plus légère, pour faire le tour des lacs.
Les mots me manquent.
Somptueux. Paradisiaques. Idylliques lacs !
Je les ai tous admirés, tous les sept, les grands et les tout petits, rendu visite et hommage à chacun d’entre eux, j’en ai fait le tour, je les ai contemplés, tour à tour, longuement. Jusqu’à la tombée du soir et jusqu’à la nuit noire.
Quelques étoiles clignotent dans les trouées entre les nuages. Je prends le sentier pour retourner là-haut, où la lumière qui brille à présent à la fenêtre du refuge est comme un appel chaleureux, une présence dans la nuit.
A mon arrivée, le groupe de marcheurs du matin, arrivé entre temps, me fait bon accueil, commençait même à s’inquiéter de ne pas me voir revenir, alors qu’il se fait tard... Soirée en compagnie de personnes amicales et bienveillantes. Mes compagnons de refuge sont arrivés trop tard pour faire le tour des lacs et comptent y descendre le lendemain matin.
Las, c’est dommage pour eux, le lendemain, la brume engloutit le paysage, et une pluie fine se met bientôt à tomber. Ils partent sous leurs capelines, un peu déçus, en disant qu’ils reviendront une autre fois.
Pas matinale, je pars à mon tour en empruntant l’itinéraire que j’avais prévu à l’aller, pas de Pêcheurs et la crête de la Côte.
On n’y voit rien à trois pas. La danse du brouillard qui se déploie, s’étire, se déchire et se reforme est comme un jeu de la mémoire et de l’oubli, quelques secondes, une image apparaît, un rocher, un bout de crête, la silhouette d’un mélèze, et l’instant d’après, elle a disparu dans la néant, à nouveau engloutie. Et je me demande ce que mes yeux ont véritablement vu.
Mais je suis tombée amoureuse des lacs de Vens. Moi aussi, je vais revenir une autre fois.
Photos
Auteur : Vero.
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