Sortie du 2 novembre 2017 par Bryce38 Le Grand Roc (1814m) par le passage cordé, en boucle par Cléry

Un beau petit sommet qui ne paie pas de mine mais demandera des efforts et de la vigilance dans le passage clé. A faire en boucle par la crête pour faire durer le plaisir !

Itinéraire, carte // Fiche topo

Topo de référence

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Conditions météo

Grand ciel bleu toute la journée, températures douces pour la saison.
Sentier hyper sec partout, sauf dans la descente du col de la Fougère et la descente du Mont d’Orisan (tous deux versants Nord) : gras et glissant à souhait.

Récit de la sortie

Le beau temps continue, alors pas question de rester enfermé aujourd’hui. Je mets le cap sur ce sommet des Bauges que j’avais reperé sur un topo. Depuis le Sud, sa forme rappelle étrangement la Dent de Crolles en plus petit.

La montée est régulière dans la forêt et les feuilles mortes toujours abondantes.
Je fais une petite halte aux chalets de la Balme, d’où on peut admirer le Mont-Blanc, puis continue les lacets.
Au détour d’une épingle à gauche, j’aperçois une horde de chamois en contrebas. Par chance, ils ne m’ont ni vu, ni entendu. Je m’arrête dix minutes pour les observer brouter tranquillement. Ils passent 30 mètres en-dessous de moi alors que je suis debout et bien visible. L’un d’entre eux me regarde, méfiant, mais comme je suis immobile, reprend son activité. J’en profite pour faire quelques photos. Mais un mouvement de trop me fait repérer, un sifflement d’alerte et tout ce petit monde déguerpit vite fait.

Plus haut, au col de la Fougère je croise un randonneur avec son fils qui font l’Arménaz en boucle depuis Grésy, ce sera les seules personnes rencontrées en chemin.
Je poursuis la trace qui redescend légèrement et commence à repérer les barres rocheuses à ma droite pour chercher le passage clé. Je ne vois rien d’évident même aux jumelles, alors j’avance encore un peu, mais après le franchissement d’un pierrier c’est de nouveau la forêt, je suis allé trop loin. Retour en arrière.
Surprise : un chamois isolé se promène paisiblement dans la pente au-dessus et fait comme si je n’étais pas là. Rien à voir avec ses copains de l’autre versant. J’arrive à l’approcher à 10 mètres sans l’inquiéter, c’est étonnant !

Je me décide alors à viser l’échancrure entre les deux barres rocheuses car c’est logiquement le seul endroit franchissable à pieds. En effet, un peu plus haut le doute est levé car j’aperçois enfin la corde à noeuds qui permet de monter sur la petite vire herbeuse à gauche.
Je grimpe puis sors après quelques mètres par des petits pas d’escalade facile.
Ensuite je me dirige vers la droite du cirque pour remonter un couloir raide d’herbe et de pierres. Les bâtons sont d’un grand secours ici car il faut bien prendre ses appuis sur ce terrain pas toujours stable. L’ascension est un peu délicate et il vaut mieux assurer ses pas. Je m’aide parfois des mains jusqu’à une zone herbeuse moins pentue qui annonce la fin toute proche. Ouf !
Tout bien réfléchi, je me rends compte que j’aurais moins galéré à remonter le cirque par la gauche dans l’herbe, quitte à rallonger un peu. Les effets de la perspective sont parfois trompeurs pour estimer correctement la difficulté d’une pente...
Le sommet est là, matérialisé par un simple poteau de bois sur un cairn. Je me pose un instant et contemple le panorama.

Comme j’ai le temps, je marche tout le long de la crête du Mont d’Orisan jusqu’au col de la Charmette avant de bifurquer sur la droite et revenir vers le chalet d’Orisan et sa croix. Le début est très exposé, il faut rester bien attentif, ça se calme ensuite mais le balisage est capricieux.
Au niveau du chalet, j’approche un troupeau de moutons gardé par deux patous.
Je les entends aboyer et ils se mettent à courir dans ma direction. Je ralentis, m’arrête et les laisse me renifler calmement. En fait ils sont adorables et ne veulent que deux choses : jouer et se faire caresser ! Des patous comme ceux-là, j’en redemande. Comme quoi il ne faut pas généraliser sur ces chiens qui peuvent être aussi très bien élevés. Rassuré, je laisse mes nouveaux copains derrière moi et continue sur le sentier qui descend maintenant sans difficulté dans la forêt jusqu’au parking du Raffort.

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Randonnée réalisée le 2 novembre 2017

Dernière modification : 4 novembre 2017

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