Wildsee (910m), Schliffkopf (1055m) par Ruhestein ‒ Nordschwarzwald
- Randonnée
- Allemagne Forêt-Noire
- Lac(s) Accès en Bus/Train
- Difficulté :
- Facile
- Dénivelé :
- 538m
- Durée :
- 1 jour
Au départ de Ruhestein, un circuit composé de 2 boucles : l'une vers le superbe Wildsee (lac d'origine glaciaire), l'autre vers le plateau du Schliffkopf pour des vues plus lointaines. Autant que possible, cet itinéraire emprunte les sentiers mis à disposition. – Auteur : Alexandre
Accès
- Sur la Schwarzwaldhochstraße (B500) reliant Alexanderschanze à Baden-Baden, parking de Ruhestein (900m).
- En bus : réseau VGF, arrêt "Ruhestein".
Photos
Les infos essentielles
Carnet de route
- Carte : Kompass 877 Oberkirch - Hornisgrinde 1:25000
- Tracé OSM : Wildsee - Schliffkopf
- Altitude de départ : 900m
- Altitude du point bas : 872m
- Altitude du point haut : 1055m
- Dénivelé cumulé : 538m
- Distance : 18,6km
- Difficulté : aucune
- Balisage : losange jaune, losange rouge (Westweg) ; panneaux directionnels et altitudinaux
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Itinéraire
Boucle du Wildsee
Du parking de Ruhestein, se diriger vers le Naturschutzzentrum (centre de la protection de la nature), grande maison au toit rouge située au bord de la route L401 qui descend vers Baiersbronn.
Environ 60 mètres en amont du centre (panneau Skilift Ruhestein, 917m), suivre la direction "Seibelseckle - Mummelsee".
Un chemin forestier orienté nord à nord-est atteint la Holzhütte. Juste derrière cette cabane, on trouve sur la droite le départ d’un sentier. Puis à un croisement (panneau Wildseewegel, 1020m), on prend la direction du Wildsee.
Au début de la descente vers le Wildsee, une pancarte avertit de l’entrée sur un sentier difficile (Nur für Trittsichere !). Il faut effectivement regarder où l’on pose les pieds (assez raide) mais celui-ci ne présente aucune difficulté particulière.
Ce très chouette sentier mène sur la rive est du Wildsee, lac d’origine glaciaire (karsee). Le cadre est très sauvage, renforcé par le fait qu’il n’est pas possible d’effectuer le tour du lac.
Après une pause au bord du lac, remonter ce même sentier jusqu’à la pancarte. Prendre alors à gauche, plein sud, le sentier qui traverse le plateau du Seekopf. Sur la gauche, ne pas manquer la vue surplombant le Wildsee visité précédemment.
Au panneau Seekopf (1039m), continuer en direction de Ruhestein via le Michael Glaser Weg. On traverse une végétation très aérée, dont certaines essences évoquent les paysages d’une ancienne tourbière.
Fin de descente sur un chemin en zigzags, à proximité du petit télésiège du Seekopf, et retour à Ruhestein.
Boucle du Schliffkopf
Passer devant le Naturschutzzentrum et traverser la route L401. Au panneau situé près d’un parking (Ruhestein Parkplatz, 913m), suivre la direction du Schliffkopf.
On se dirige vers un tremplin de saut à ski (Große Ruhesteinschanze). Face au tremplin, un sentier s’engage au sud-est et en forêt, sur la gauche de l’aire d’atterrissage.
Alternant passages forestiers et zones découvertes, on arrive au carrefour de la Melkenhütte, cabane à côté de laquelle se trouve un petit étang. À ce carrefour, prendre le chemin qui part au nord-ouest.
Après un virage gauche, ce chemin en faux-plat s’oriente au sud. On le suit sur 3 kilomètres (horizon souvent dégagé), jusqu’à un autre carrefour (panneau Roter Schliff, 956m).
Virer sur le premier chemin situé à droite (nord-ouest), en direction du Schliffkopf.
Reprise de la montée vers la Schwarzwaldhochstraße. Attention, à l’altitude 1000m (bifurcation), le chemin principal tourne à droite (pas d’indication) et passe par la Schliffkopfhütte.
Une fois la Schwarzwaldhochstraße atteinte, la traverser et continuer en face sur 200 mètres. Au panneau Hübscher Platz (1013m), prendre à gauche pour monter en pente douce au sommet du Schliffkopf (1055m), vaste plateau aux vues bien dégagées.
On quitte le sommet (table d’orientation) par le sud jusqu’à faire la jonction avec un chemin balcon que l’on suit au nord (belles vue vers l’ouest).
Après 1,8km sur ce chemin, on le laisse provisoirement en prenant sur la droite (non indiqué) un court sentier de 130 mètres qui fait la liaison avec le Westweg. On parcourt au nord ce joli sentier qui revient sur le chemin précédemment quitté, au niveau d’une bifurcation.
Prendre le chemin montant à droite, puis encore à droite au panneau Schweinkopf (983m) situé 40 mètres plus loin, en direction de Ruhestein (toujours sur le Westweg).
Le sentier monte légèrement puis redescend vers la Schwarzwaldhochstraße, route que l’on traverse à nouveau.
Passer une barrière et parcourir 100 mètres sur le parking du Skilift Vogelskopf (Bergstation) jusqu’à trouver sur la gauche le départ d’un sentier passant au pied de la tour du tremplin de saut à ski.
Ce sentier descend sur la gauche du tremplin et ramène directement au parking de Ruhestein.
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Auteur : Alexandre
Avis et commentaires
Histoire et légendes.
Bonsoir Alexandre.
Faisons encore appel aux légendes de la Trinkhalle, de Madeleine Lefebvre et Günther Klümper.
L’écrivain allemand Viktor von Scheffel (1826-1886) aurait classé cette randonnée en (très) difficile : dans le livre d’hôtes de l’auberge "Zum Wolfbrunnen" (à la Fontaine des Loups) sur la route de Seebach, il écrit qu’il a dû passer dans cette dernière "9 journées du mois de juin, afin de se remettre de cette excursion harassante au Wildsee".
Dans les difficultés possibles du topo, il faudrait peut-être signaler la présence possible de la Nixe. Ce n’est pas un "lac sauvage" pour rien.
- Die Nixe des Wildsees (la Nixe du Wildsee).
La légende suivante se rapporte au nom, lequel, à l’instar des anciens Egyptiens, est l’atribut principal de l’identité de l’homme. Connaître le nom d’une personne, c’est avoir prise sur celle-ci, la mettre sous dépendance. Révéler son propre nom, c’est concéder à autrui le droit d’agir sur le destin de la personne qui s’est nommée.
La Nixe de la légende se livre en quelque sorte au berger auquel elle accorde ses faveurs en lui révélant son nom.
Dans les temps anciens, des bergers faisaient paître leurs troupeaux sur les rivdes de ce lac sauvage. Un jeune berger suivait jour après jour ses chèvres capricieuses et laissait vagabonder son esprit au son du chalumeau qu’il jouait à merveille.
Un jour pourtant, les sons qui frappèrent son oreille n’étaient pas l’écho de sa propre mélodie ; ils étaient plus chauds, plus suaves.
Cette musique venait du lac. Le berger descendit sur la berge et s’arrêta, fasciné : abandonnée au charme de sa propre musique, le regard lascif penché vers une biche (encore !), une femme à peine voilée pinçait les cordes d’une harpe.
Le petit chevrier fut poursuivi dans ses rêves par l’exquise apparition : tous les jours, il revint au même endroit ressentir les mêmes émois.
Un soir, cette beauté lui révéla son nom, Merline, et lui conseilla de ne jamais le prononcer, car mal il lui en prendrait.
Malgré ce conseil, un jour qu’il ne la trouva pas sous l’arbre où elle aimait s’asseoir, il l’appela ... sa propre vois lui revint, menaçante, de l’autre rive. Il vit alors s’approcher du bord, voguant sur l’eau paisible, une rose rouge sang.
Il voulut la saisir pour retrouver dans sa possession les délicieuses ardeurs passées, mais son pied glissa et il disparut à jamais dans les ondes.
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