Vallée de la Cerveyrette – à raquettes
- Raquettes
- Sur plusieurs pays / Queyras
- Histoire, châteaux
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 1650m
- Durée :
- 2 jours
Mini-raid transfrontalier de 2 jours sur les flancs de la vallée de la Cerveyrette, en passant par le Gondran -toujours aussi magnifique-, le pied du Chenaillet, du Grand Charvia -sauvages à souhait-, la nuit à la Capanna Mautino (Italie), refuge gardé…. Une bonne visibilité est nécessaire, surtout le 1er jour. Le 2e jour est plus emprunté, même s’il se détourne de l’autoroute qu’est le col de Bousson. – Auteur : Ours75
Accès
Se garer à Cervières, au parking bas à proximité du torrent.
Précisions sur la difficulté
“Aucune” difficulté technique sinon qu’une bonne visibilité est nécessaire, surtout le 1er jour, et qu’avoir rentré l’itinéraire dans un GPS est gage de tranquillité.
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : 3536 OT Briançon -Serre-Chavalier / carte italienne IGC 1/25000 des sentiers et des refuges - n°105 Sestrière-Clavière
- Altitude minimale : 1600 m (Cervières)
- Altitude maximale : 2559 m (sommet des Anges)
- Distance : 12 km le J1 / 13 km le J2
- Dénivelé : +1150 m le J1 / +500 m le J2
- Balisage : aucun
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Jour 1 : vers le refuge Capanna Mautino par le Gondran
Par les rues du village, monter vers l’église. Au pied de la butte de celle-ci suivre sur la gauche le sentier amenant à l’Alp du Pied.
Poursuivre en obliquant plein nord puis assez naturellement nord-ouest, toujours en suivant le sentier d’été et en suivant de nombreuses traces.
À 2160 m, changement de décor : oublier les circuits raquettes pour touristes et monter droit dans la pente, nord-nord-ouest jusqu’à arriver au contact des forts. Partir sur la gauche vers l’ancien fort D (celui qui a les antennes relais) (cf. le site fortiffsere.fr).
Panorama à 360° ici
De là prendre rejoindre le sommet du télésiège (et du l’ancien fort C) en faisant attention aux éventuelles corniches.
À noter qu’au niveau de la route militaire, un panneau indiquait des exercices militaires à balles réelles en semaine (mais côté « Ombilic »).
Rejoindre la cabane des douaniers, au pied du Chenaillet. Soit en revenant sur ses pas et en prenant la route militaire et en passant devant le fort Maginot, soit en restant en surplomb de cette route et en prenant plein Est légèrement à l’écart de pistes de ski avec une pente soutenue à un moment puis un vaste replat.
Une fois en surplomb de la route militaire, il n’était pas possible de redescendre sur la route : trop raide et corniché.
Après la cabane des douanier, continuer plein est et passer au pied du Chenaillet, plus ou moins au niveau du sentier d’été (le sentier d’été démarre un poil plus au sud au niveau de la cabane) et continuer. Il peut y avoir quelques traces qui de ski qui proviennent du col entre le grand Charvia et le Chenaillet.
Une fois passé le droit de ce col, c’était la montagne pure : vallonnée, plus une trace, grosse poudreuse…. Sachant qu’on doit rester parallèle à la ligne de crête « Chenaillet / Grand Charvia / Cime de Saurel » on suit assez naturellement le bon cap mais il faut vraiment que ce soit une journée avec visibilité et il est plus que conseillé d’avoir un GPS avec le parcours enregistré.
Ne pas négliger qu’entre la cabane des douaniers et le pied de la cime de Saurel, il y a 3,4 km et 150 de dénivelé de vallonnements (même si l’altitude est globalement identique entre la cabane et le lac Gignoux).
Du Lac Ginoux, entamer la montée vers la gare d’arrivée de l’ancien télésiège de la cime de Saurel, à flanc. C’était tracé en ski de rando.
La carte IGN n’indique que quelques taches >30° qu’on ne traverse pas mais on ne doit pas en être loin. Si la crête est cornichée, le final doit être compliqué.
De l’ancien télésiège, on poursuit assez naturellement vers le sommet qui offre un panorama somptueux.
Le panorama à 360° ici
Du sommet, on devine que le sentier d’été passe dans une sorte de col entre le sommet et la pointe 2415 en face.
Si la montée vers l’ancien télésiège ne passe pas, à mi pente, là où j’ai tourné à 90° gauche, on peut continuer tout droit rejoindre le sentier d’été à ce petit col (et atteindre le sommet par une large pente, toutefois elle aussi à la limite des 30°). J’aurais tendance à conseiller cette option.
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Du sommet, rejoindre ce « col ». J’ai pris parti de suivre une pente en diagonale en revenant en direction du lac Gignoux. La pente qui suit la frontière est plus raide. Descendre plein sud (trace bleue de ski de rando sur la carte IGN) doit mieux passer.
Du col, suivre plus ou moins instinctivement la ligne de pente en direction du refuge dont aura eu une bonne idée d’enregistrer sa position dans le GPS…On est en pente nord, le soleil est caché, tout de suite il fait plus froid et la neige est poudreuse bien plus longtemps.
PS : le refuge est très confortable, avec douche, wifi et surtout, il est conseillé d’avoir un appétit d’ogre : après l’entrée je n’avais déjà plus faim !
Jour 2 : Retour en évitant le col de Bousson et en jouant dans les vallonnements
On peut rentrer très vite et simplement en remontant la piste plus que tracée vers le col de Bousson puis descendre la vallée de la Cerveyrette.
Il est plus intéressant de faire un détour par le col Begino.
Du refuge, descendre la « piste carrossable », passer devant la station météo et les bâtiments du rifugio Brigata Alpina Taurinense, au niveau du lac noir, et poursuivre dans la même direction Est-sud-est en direction du col Begino.
Panorama à 360° au col Begino ici
Les traces amenaient légèrement au-dessus du col, au pied du mont Begino. Si, sur les cartes, il y a une marque de sentier d’été qui amène à son sommet et permet de rejoindre la cime Fournier, cet itinéraire ne semble pas praticable en hiver. Il faut donc rejoindre le col, en suivant facilement (à cet endroit) la crête, descendre dans le vallon de Chabaud par une pente soutenue mais sans difficulté (150 m de D-), puis remonter assez naturellement en direction du col (frontalier) de Chabaud (70 m de D+).
A partir de là, soit on plonge en direction du Bourget, route de la vallée de la Cerveyrette, soit on prolonge le plaisir au gré de son inspiration.
Il y a une multitude de bosselettes à descendre et remonter en rejoignant la frontière à la base de l’arête de la cime Fournier, puis en la suivant vers le col de Bousson.
On pourra toutefois difficilement aller plus loin que le col de Bousson. Il est donc judicieux de rejoindre la route un peu avant l’autoroute à touristes (le col de Bousson).
Une fois en fond de vallée, jongler entre les pistes de ski de fond et itinéraires piétons. Notamment quand on rejoint la route qui entame sa montée vers le verrou et le mur des Aîtes, il ne faut pas la poursuivre en face mais la prendre dans l’autre sens quelques dizaines de mètres (vers les fonts de Cervières) avant de reprendre la trace d’été.
Au niveau du verrou et des blockhaus, ça passe (enfin, c’est passé, mais ne pas s’y risquer en cas de mauvaises conditions de neige). Là où c’est plus limite, c’est au niveau du barrage (non mentionné sur la carte, et qui se trouve la où la Cerveyrette croise la route) où une trace descend dans le talus pour éviter de prendre la route et une épingle. On retrouve la route au niveau du pont et on ne la quitte plus jusqu’à Cervières.
Auteur : Ours75
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