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Hauts-Plateaux du Vercors

Trois jours de randonnée en boucle sur les magnifiques Hauts-Plateaux du Vercors. En point d'orgue, l'ascension du Grand Veymont.

La présence de neige persistante à haute altitude en cette fin mai nous conduit tout naturellement à opter pour un massif d’altitude moyenne. C’est donc parti pour une boucle de 3 jours sur les Hauts-Plateaux du Vercors avec, en point d’orgue, l’ascension du Grand Veymont. Nous étions déjà amoureux de ce lieu sublime l’hiver après l’avoir parcouru une petite dizaine de fois. Le changement de saison n’a fait que renforcer notre attachement à ce superbe plateau. Le parcourir au printemps est un enchantement.

En bref

Durée : 3 jours
Distance : 48 km
Dénivelé positif : 2150m



  • Départ : Vallon de Combeau
  • Période : mi-mai / mi-octobre en fonction de l’enneigement.

Attention à l’estimation du temps de marche. Il faut bien prendre en compte le fait que vos sacs seront bien chargés (vous partez en autonomie pour 3 jours).

La réserve naturelle des Hauts Plateaux du Vercors

Créée en 1985, la réserve naturelle des Hauts-Plateaux du Vercors est la plus vaste réserve naturelle de France métropolitaine (17000 hectares) et son altitude est comprise entre 1050m et 2341m (altitude du Grand Veymont). À la convergence des climats méditerranéen et alpin, elle est soumise à des influences climatiques très variées.

  • le bivouac est autorisé uniquement de 17h à 9h. Il est donc impératif de démonter votre tente en dehors de ces horaires.
  • le feu est interdit. Les feux détruisent des sols très fragiles et peuvent être à l’origine d’incendies. La fumée et l’odeur du feu présentent également une source de stress pour la faune sauvage)
  • les chiens et la cueillette de fleurs sont interdits
  • ne laissez aucun déchet dans la nature, ni dans les cabanes et abris. Ramenez vos poubelles et vos papiers toilettes (prévoyez un sac zip pour cela) !

Faune sur la réserve naturelle des Hauts-Plateaux du Vercors

Nous avons vu de nombreuses marmottes dès l’entrée sur les Hauts-Plateaux. Au pied et sur les pentes du Grand Veymont, présence de nombreux bouquetins.

Où dormir sur les Hauts-Plateaux du Vercors ?

Il est possible de bivouaquer (bivouac = nuit dans une petite tente dans laquelle la position debout n’est pas possible) sur les Hauts-Plateaux du Vercors entre 17h et 9h. Il existe également de nombreuses cabanes et abris dans lesquels vous pourrez dormir. Le confort est bien-entendu sommaire. Pas de matelas.

Sur le parcours que nous proposons, nous avons dormi en bivouac au pied du Grand Veymont (à côté de la petite cabane des Aiguillettes - 4 places - pas de poêle) puis à la cabane des Chaumailloux (19 places - poêle). Sur l’itinéraire, il est également possible de dormir, au début du parcours à la cabane de l’Essaure (6 places - pas de poêle) et au jour 2 à la cabane de Pré Peyret (15 places - poêle).

Jour 1 : Vallon de Combeau - Cabane des Aiguillettes

  • Distance : 16 km
  • D+ : 900m
  • D- : 500m
  • Durée : 7h

Nous partons en fin de matinée de la fontaine de Prêtres se situant au bout de la route départementale 515, quelques kilomètres après le petit village de Bénevise. L’équipe est bien chargée car nous partons pour 3 jours en autonomie. Malgré les nombreuses cabanes présentes sur le plateau, nous avons pris le matériel de bivouac. Cela nous donne une certaine liberté et nous permet également d’assurer une nuit correcte si les cabanes sont pleines. Des sacs plus lourds mais plus de liberté en somme.

La météo annoncée pour les 3 jours est incertaine, et c’est sous un ciel nuageux que nous débutons notre périple. L’objectif du jour : poser la tente au pied du Grand Veymont, point culminant du massif du Vercors.

Nous commençons donc par remonter le ruisseau de Combeau puis rejoignons le large chemin qui nous conduit à la Halle Fernand Fort. Nous avons déjà les 2 pieds dans la Réserve Naturelle des Hauts-Plateaux du Vercors. Un panneau nous rappelle les règles élémentaires à respecter dans le parc (feu, cueillette et chien interdits - bivouac autorisé uniquement entre 17h et 9h).

Nous décidons de rejoindre la Tête Chevalière qui nous donnera un beau point de vue sur le Mont Aiguille qui règne en maître des lieux. Nous passons devant la petite cabane de l’Essaure (6 places) puis filons vers le col du Creuson. Les premières marmottes sortent de leurs trous et nous envoient des cris stridents. Nous prenons un moment pour les admirer de loin.

Nous quittons ensuite le sentier principal pour nous orienter vers le nord. Nous passons devant la fontaine du Creuson qui coule à flot en cette saison puis rejoignons les crêtes. La vue est à couper le souffle ! Le Mont Aiguille se dévoile, immense et isolé. On se sent immédiatement attiré par cette montagne qui a fasciné des générations de grimpeurs. Nous rejoignons rapidement le sommet et décidons de faire une pause. Saucisson et tomme de Savoie : c’est parti pour un repas frugal.

Le ciel se fait de plus en plus menaçant et nous oblige à écourter ce bon moment au sommet. Par précaution nous mettons les housses de protection sur les sacs et les vestes sur le dos et descendons sud-ouest pour rejoindre la Bergerie de Chamousset (privée) et le sentier principal. Nous passons au nord-est de la Tête des Baumiers (Pas de la Chèvrerie) pour descendre vers la cabane de Chaumailloux.

L’endroit est sublime mais nous ne nous attardons pas car le chemin est encore long vers le Grand Veymont que nous voyons au loin. Nous prenons plein ouest et récupérons le petit sentier qui part plein nord (attention aucune indication). Le sentier est agréable et serpente entre les sapins. L’univers devient ensuite plus minéral au niveau de la Jasse de Peyre Rouge (privée) mais la progression est rapide.

La traversée de la Plaine de la Queyrie, vaste espace de prairies fleuries, est un pur bonheur. On se croirait parachutés en Mongolie. L’ambiance est particulièrement apaisante. Une dernière montée nous amène à la Fontaine des Bachassons où nous faisons le plein d’eau pour la nuit car il n’y a pas d’eau au niveau de la cabane des Aiguillettes.

Le Grand Veymont nous domine de toute sa puissance. On se sent bien petits face à ce “monstre”. Son ascension n’était pas prévue, mais nous jurons que si le temps est au beau fixe le lendemain matin, nous attaquerons les nombreux lacets de sa face sud. Dernière descente vers la cabane des Aiguillettes. 4 randonneurs sont déjà présents dans ce lieu sympathique mais exigu (capacité 4 personnes). Nous repérons un superbe coin de bivouac quelques mètres plus loin et nous décidons d’y poser les tentes pour la nuit.

Le soleil commence à décliner. Trop affairés à installer le camp, nous ne repérons pas tout de suite une vingtaine de bouquetins paisiblement installés à quelques dizaines de mètres. L’instant est magique. L’émotion nous saisit.

La nuit tombe. Il est temps de sortir les victuailles pour le repas du soir. Le froid est saisissant. Nous préparons une bonne soupe tomate et de la graine de couscous. Un vrai festin après cette longue journée ! La soirée se prolonge avec au programme lecture, jeux de carte et discussions futiles.

Avant de rejoindre nos tentes, nous admirons le ciel étoilé. Nous ne sommes pas loin du bonheur. Nous sentons encore les bouquetins à proximité. De leurs ombres, se dégage une grande sérénité. Un dernier coup d’oeil au Grand Veymont qui nous domine. Si tout va bien, nous serons à son sommet demain !

Jour 2 : Cabane des Aiguillettes - Grand Veymont - Cabane de Pré Peyret - Cabane de Chaumailloux

  • Distance : 21 km
  • D+ : 800m
  • D- : 1050m
  • Durée : 8h

8h, je passe un coup d’œil à l’extérieur de la tente. Contrairement à ce qu’avait annoncé la météo, le temps est superbe. L’équipe est déjà sur pied profitant des premiers rayons de soleil. La nuit a été fraîche et le sommeil agité. Les traits sont tirés mais l’ambiance est au beau fixe !

Julie nous lâche avec son habituelle bonne humeur “Les gars, aujourd’hui, c’est le sommet !”. Atteindre ce sommet majeur du Vercors nous réjouit d’avance. La vue panoramique qu’il offre est époustouflante. Nous prenons rapidement la collation du matin toujours entourés de bouquetins (à croire qu’ils n’ont pas dormi de la nuit) et nous plions les tentes.

Arrivés au pied du Grand Veymont, les premiers lacets annoncent la couleur : la montée sera soutenue. Nous enchaînons les premiers lacets dans un amas rocheux chaotique. Les chamois nous accompagnent dans notre progression, heureux, semble-t-il, d’avoir de la compagnie. Le sommet se situe 500 mètres au-dessus de nos têtes et nous pensons l’atteindre en 1h30. Malheureusement,une brume de plus en plus dense nous entoure masquant totalement la vue. Le vent commence à se lever et le froid se fait sentir.

Nous faisons rapidement une halte pour mettre nos vestes coupe-vent. Nous ne le regretterons pas ! Une grêle de plus en plus forte s’abat sur nous. Quelle ambiance ! Nous augmentons la cadence pour arriver rapidement au sommet. Après avoir traversé quelques névés, nous atteignons le sommet. La vue est totalement bouchée mais l’objectif est atteint. L’équipe se tape dans les mains. Nous sommes heureux d’être là.

Le froid se fait terriblement sentir. Nous décidons de descendre rapidement. C’est maintenant la neige qui nous accompagne. Au lieu de descendre par le sentier de montée, nous continuons notre progression pour rejoindre le Pas de la Ville 400m plus bas. Nous traversons quelques névés persistants, puis entamons la descente qui devient de plus en plus raide. La pluie fait place à la neige, les rochers sont trempés. Attention à la glissade.

Du Pas de la Ville, nous prenons plein ouest pour rejoindre le GR91. Julie nous fait découvrir ses qualités de cantatrice en lançant un vieux Dalida “Moi, je veux mourir sur scène”, le reste du groupe l’accompagne le sourire aux lèvres. Le Chant réchauffe les coeurs. Pris dans notre élan, nous ne voyons pas la bifurcation qui part plein sud et atteignons la Jasse de la Chau (privée).

Nous nous abritons dans une grange laissée ouverte et faisons un point carte. Nous commençons à être bien mouillés et la position statique est un supplice. Nous faisons demi-tour pour rejoindre le GR91. La pluie continue de tomber de plus en plus fort. Seule la marche nous réchauffe.

Nous serpentons dans les bois dans des décors écossais sur des sentiers de plus en plus humides. Nous passons devant la Grande Cabane (privée) et atteignons rapidement la cabane de Pré Peyret. Nous apercevons de loin, une fumée qui s’échappe de la cheminée. Miracle ! Quelqu’un a dû allumer le poêle et l’ambiance doit être chaleureuse ! On presse le pas pour se mettre à l’abri. 4 randonneurs ont passé la nuit ici et le poêle nous permet de nous réchauffer. Après les salutations habituelles et les échanges sur nos itinéraires respectifs, nous sortons le traditionnel pain / saucisson / tomme. Un des meilleurs moment de la journée !

La pluie a cessé. C’est le moment idéal pour reprendre la route direction la cabane de Chaumailloux. Nous suivons le GR91 jusqu’au pied de la Tête du Pison pour remonter au col du Pison. La vue sur le plateau est totalement bouchée. Nous pressons le pas sur cette dernière portion plate pour se mettre au chaud à la cabane de Chaumailloux (19 places).

Chaumailloux ! Un des plus beaux spots des Hauts-Plateaux du Vercors. Le Mont Aiguille est là, majestueux, sous son meilleur profil. Vu d’ici, il apparaît totalement isolé renforçant ainsi son aspect “unique”.

La cabane octogonale est confortable et chaleureuse. La réputation du lieu fait qu’elle est très fréquentée. Ce soir de mai, en pleine semaine avec une météo capricieuse, elle est pleine. Impressionnant. Nous faisons connaissance avec nos partenaires d’une nuit avec les éternelles questions “Vous venez d’où ? Quel itinéraire pour demain ?”.

Les discussions vont bon train et le soleil se couche. Il est temps de sortir le réchaud pour la soupe chinoise / pâtes chinoise. Un régal. Tout le monde se couche mais nous jouons les prolongations et allons admirer le ciel étoilé. On a peine à croire qu’il y a 2 heures nous ne distinguions rien à 100 mètres.

C’est l’esprit serein que nous nous glissons dans nos duvets. Nous n’allons pas souffrir du froid cette nuit mais les premiers ronflements et le bruit assez surprenant du matelas de ma voisine du dessus me laisse penser que la nuit va être longue.

Jour 3 : Cabane de Chaumailloux - Sommet de la Montagnette - Vallon de Combau

  • Distance : 11 km
  • D+ : 450m
  • D- : 600m
  • Durée : 5h

Dès 5h30, les premiers randonneurs se lèvent. Il s’agit des 2 compères à l’humour décapant rencontrés la veille avec qui le courant est bien passé. La journée va être longue pour eux car ils doivent rejoindre Châtillon en Diois ce soir. De notre côté, la journée va être plus tranquille. C’est l’étape la plus courte du périple avec l’objectif de rejoindre le parking en passant par la Croix du Lautaret et le Sommet de la Montagnette. Matthias et Jules vont profiter de l’éclairage du matin. De notre côté avec Julie, nous restons sagement au fond de nos duvets pendant que tout le monde s’agite.

Le refuge est vide maintenant. Il est temps de passer à la collation du matin et de profiter de la tranquillité des lieux. Le ciel est bleu. La journée va être belle.

C’est avec regret que nous laissons dernière nous ce lieu exceptionnel. Nous prenons la petite sente juste derrière la cabane et qui remonte le ruisseau. C’est parti pour une progression plein Sud ! Plus nous prenons de la hauteur, plus le panorama sur le Mont Aiguille se révèle. Superbe.

Nous progressons ensuite dans un décor alternant steppes et forêt plus dense. Le terrain est plat pour notre plus grand bonheur mais le sentier est peu marqué. Cette étape est à réserver à des personnes qui savent s’orienter.

Nous arrivons rapidement à la Fontaine Pourrie. Le lieu est étonnant. Il s’agit d’une petite cuvette surmontée d’un empierrement en forme de voûte. En cette période de l’année, elle est encore bien pleine mais l’eau semble stagnante. Un peu refroidis par le nom de la fontaine, nous ne ferons pas le plein d’eau ici.

Nous continuons notre progression et rejoignons tant bien que mal la Bergerie du Jardin du Roi. Nous préférons finalement renoncer à la Croix du Lautaret car le terrain est de plus en plus difficile (pas de sentier, terrain de plus en plus minéral). Nous basculons donc plus au nord par une sente peu marquée qui nous conduit au pied de la Montagnette.

C’est parti pour la dernière ascension du périple dans un décor sublime et balayé par les vents. Nous arrivons au sommet heureux. Nous profitons une dernière fois de la vue à 360° sur les Hauts-Plateaux, le mont Aiguille et le Grand Veymont.

La descente par le Pas de la Coche est soutenue. Nous nous autorisons une descente ludique d’un névé. Nous rejoignons ensuite rapidement le fond du Vallon pour rejoindre le parking. L’émotion commence à monter. Ces 3 jours ont été d’une richesse incroyable. Quelle belle équipe, que de bons moments partagés !

Comment s’y rendre ?

En voiture :
De Châtillon-en-Diois, prendre la D120 en direction du col de Menée. Après les Nonières, prendre à gauche la D515 et se garer au bout de la route (fontaine des Prêtres).

En transport en commun :
Ceux qui désirent rejoindre les Hauts-Plateaux en transport en commun prendront la ligne SNCF de Grenoble à Gap pour s’arrêter à la gare de Clelles. Il est possible de rejoindre le Pas de l’Essaure à pied (8 km dont 2 de goudrons et 800m de D+) par Chichilianne.

Où trouver de l’eau sur l’itinéraire ?

Le Vercors est un massif calcaire. L’eau y est donc peu présente. Attention, notamment si vous faites cet itinéraire durant la période estivale, certaines sources peuvent être asséchées. Prévoyez donc de l’eau en conséquence.

Les sources rencontrées sur l’itinéraire :

  • Jour 1 : source après le col de Creuson en montant à la Tête Chevalière, source près de la cabane des Chaumailloux et source au Pas des Bachassons
  • Jour 2 : source près de la cabane de Pré Peyret et source près de la cabane des Chaumailloux
  • Jour 3 : bien faire le plein d’eau à la source de la cabane de Chaumailloux car la source située à la "Fontaine pourrie" ne semble pas potable.

Équipement : quoi prendre pour 3 jours ?

BIVOUAC

  • sac à dos + housse de pluie pour le sac
  • tente
  • matelas (voir notre dossier conseil)
  • sac de couchage : en duvet l’hiver, et pour l’été : un +5° pas trop lourd (ne pas oublier l’apport thermique apporté par la tente). On vous conseille également un « sac à viande » en soie ou coton. Vous allez gagner quelques degrés.
  • lampe frontale. Nous étions équipés de la lampe frontale Tikka Core de Petzl
  • réchaud + briquet
  • couverture de survie (qui peut aussi servir de tapis de sol sous la tente pour une meilleure isolation)

VÊTEMENTS

  • 1 paire de chaussures de randonnée (imperméables et respirantes) + 2 paires de chaussettes
  • tongs pour faire respirer les pieds au bivouac ou pour le refuge
  • 1 Pantalon léger + caleçons de rechange
  • 2 T-shirts techniques + 1 T-shirt pour la nuit
  • veste polaire ou doudoune légère
  • veste Gore-Tex en cas de pluie (attention le temps change vite en montagne !) - voir notre dossier sur les vêtements de randonnée
  • bâtons de randonnée

ALIMENTS

  • éléments de cuisine (gamelle, gobelet, cuillère) + couteau
  • nourriture pour 3 jours
  • génépi (l’indispensable)

DIVERS

  • téléphone portable et application carto de rando (l’appli Altituderando par ex) ou boussole + Carte (1/25000 ou au 1/50000)
  • crème solaire + lunette de soleil + casquette
  • poche à eau type camelback (intéressant car vous pouvez boire tout en marchant), gourde classique ou gourde filtrante
  • mini-pharmacie + papier toilette + sac zip (pour emporter le papier toilette usagé)
  • brosse à dents + serviette absorbante petite taille
  • appareil photos + batteries de rechange éventuellement
  • papiers d’identité, permis de conduire (mais que le minimum)

Les liens utiles pour organiser votre randonnée sur les Hauts-Plateaux du Vercors

En partenariat avec

Nous avons utilisé pendant cette itinérance, la lampe frontale Tikka Core de Petzl. Pour voir le test, c’est ici !

© Copyright photos : Matthias Kroll - Altituderando

Un grand merci à Jules et Julie pour leur participation active et leur bonne humeur pendant ces 3 jours.

La carte de l’itinéraire

Vous retrouvez ici l’itinéraire complet de ces 3 jours sur les Hauts-Plateaux du Vercors. Il est également possible de télécharger le fichier GPX ou de télécharger le topo et la carte pour une consultation hors ligne.

Attention, sur les Hauts-Plateaux du Vercors, il n’y a quasiment aucun panneau. Le lieu est très "paumatoire" notamment en cas de brouillard. Il est donc essentiel de savoir s’orienter et de bien lire une carte.

Voir la carte en plus grand

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Avis et commentaires

Super itinéraire, paysage magnifique et un super temps même au mois de novembre !!

5 / 5

Merci encore pour cette itinéraire qui nous a fait découvrir ce coin du Vercors. Paysages très variés avec le Mont Aiguille en fil rouge et tracé très pertinent.
On s’est régalé !

5 / 5

Top rando !

Hello. Très très belle rando. Le Vercors est surprenant par son ambiance. Merci

Oui très belle sortie Jérémy ! On s’est bien régalé ! 😀

Sympa comme sortie Vincent, et le combo saucisson / fromage pour agrémenter le tout.

Ça donne des idées et des envies pour septembre quand se sera plus tranquille...merci l’équipe de nous proposer de belles sorties

Merci pour ce recit qui donne envie de faire ce trek même avec meteo pourrie

Merci à tous pour vos commentaires sympathiques ! @Johnny : pour la descente de la Montagnette, effectivement, on a fait du "classique" car on était pas mal chargés ! Un pote avait effectivement pris le passage dont tu parles en ski de rando il y a quelques temps ! 😉

Bravo Vincent, c’est un immense plaisir de revoir ces paysages que je connais aussi.
Oui Johnny, tu peux aussi poursuivre sur la crête vers Ranconnet, et dépasser le Grand Pas.
Tu trouveras dans la pente une sente au niveau d’un cairn, cette sente revient sous le Grand Pas et se perd au-dessus de la grande Bergerie que l’on atteint par le lit d’un ruisseau asséché.

Joli reportage sur des coins que je connais très bien, bravo !
Dis donc ! Vous avez assuré sec avec le génépi !
Sûr qu’avec la météo ce ne devait pas être de trop - :)
Pas de bol de ce coté là, mais ça fait toujours de bons souvenirs.
Pour le matos (ouf les sacs !) j’enlèverais un tee-shirt et j’allègerais avec les sous vêtements (bon avec la flotte on peut comprendre d’en prendre plus).
Pour la Montagnette, il existe une descente dré dans le pentu et dans les caillasses dans une faille à droite du sommet : maintenant avec vos sacs ça aurait été assez "sportif".
En tous cas vous pouvez en faire d’autres des reportages comme celui ci.
Bon vent à vous.
Johnny.

Juste top ! Ça donne vraiment envie et merci de ce reportage ! Le Vercors est magnifique. Je mets immédiatement dans mes favoris.
Merci beaucoup et on attend le prochain !

Marcel

Bravo à tous les trois , c’est tentant, mais avec le beau temps. J’ai fait le grand Veymont le 27 juillet 2020 au départ de La Batie et retour par le Pas de la Ville puis La Batie par beau temps, c’est une merveille, c’est à faire. Je le recommande.

Merci à tous ! Effectivement Jean, on était en plein dans le "Montagne, bivouac et Génépi" 😉

Le Vercors, on y vient pas seulement parce qu’il y a moins de neige, mais on comprend la stratégie et le choix.
Yen a qui sont drôlement bien équipé, on voit qu’il y a eu du teasing ! Je taquine, car j’ai moi-même la Tikka core (vert d’eau) et je la kif !
La musique. baaa chacun ses goûts... on va dire LOL
3 jours, c’est le temps où je suis parfois resté bloqué sous ma tente à cause d’intempéries, lors de ma période "grand trek", mais sous d’autres latitudes. On en garde quand même de très bon souvenirs.
Bravo, faut le faire de partir à cette saison et les photos sont vivifiantes !

Quelle expédition atypique que vous avez réalisée, la météo n’était pas souvent de la partie, mais c’était formidable, comme une certaine chanson ! Le Vercors est un terrain vraiment magnétique. Bravo !

Merci Philippe, c’est sympa ! On adore ce coin du Vercors ! Fin mai est une période idéale pour y aller ! 👍

Salut Lisa,
Oui, il y a beaucoup de possibilités sur les Hauts Plateaux du Vercors.
Les traversées "classiques" se font de Corrençon-en-Vercors à Chichilianne par le pas de l’Essaure (train pour revenir à Grenoble à la gare de Clelles pas très loin de Chichilianne) ou de Corrençon-en-Vercors jusqu’à Châtillon-en-Diois en passant par le Glandasse.
2 très belles traversées !!!

Lisa

Belles photos et vidéo bien sympa 😀 ! Est-ce qu’il y a la possibilité de faire une traversée plutôt qu’une boucle ?

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