Tour du Queyras de Briançon à Mont-Dauphin - 8 jours

Difficulté :
Moyen
Dénivelé :
9350m
Durée :
3 jours et plus

Tour du Queyras via le GR58 (variantes). – Auteur :

Accès

Début à la gare SNCF de Briançon (TER ou Intercité de nuit)
Fin à la gare SNCF de Montdauphin-Guillestre (TER ou Intercité de nuit)

Bus : se renseigner sur queyras-montagne.com/nave...

Précisions sur la difficulté

  • Des difficultés pour la traversée de certains cols > 2400m encore enneigés, en particulier le col de Malrif, le col Vieux, et si vous l’empruntez contrairement au topo, le col de Chamoussière.
  • Ponts de neige, névés en dévers.
  • La nebbia du coté du col Agnel

Les infos essentielles

  • Cartes IGN : 3536 OT, 3637 OT, 3537 ET
  • Équipement spécial à prévoir : de quoi s’assurer sur les névés
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Itinéraire

Sur 8 jours :

  • 172 km
  • Total D+ : 9350m
  • Total D- : 9650m

J1 : de Briançon à Brunissard

  • D+ 1300m
  • D- 700m
  • Profil : 1200 ↗ 2477 ↘ 1797
  • 19 km

Prendre le GR5.
La première partie de la montée sur route et piste ouvertes aux véhicules est fastidieuse. Pour en éviter une partie, possibilité de traverser une passerelle vers la cote 1650 qui permet de franchir le torrent Ayes pour entrer dans le bois des Granges. Ne pas se tromper comme moi en montant tout de suite par un sentier absent de la carte IGN vers le pied de la falaise car il s’agit d’un accès à un site d’escalade sans issue.

Rattraper le GR5 à la cote 1804 peu après les chalets des Ayes en passant à gué pour entamer la 2e partie de la montée, plus intéressante et plus pentue. On passera près du refuge de la Yourte des Ayes (1980m) installé uniquement en saison estivale, près de la cabane non gardée de Vers le Col (2140m) et des chalets éponymes (2210m). Le sentier est bien tracé jusqu’au col des Ayes (2477m).

La descente se fait sans problème jusqu’à Brunissard (1797m) avec encore une partie sur piste et route.

J2 : de Brunissard au refuge des Fonts de Cervières

  • D+ 1400m
  • D- 1150m
  • Profil : 1797 ↗ 2347 ↘ 1830 ↗ 2629 ↘ 2040
  • 19 km

Quitter définitivement le GR5 pour emprunter le GR58 en direction de l’Est. Le topo emprunte la variante de les Aiguillettes pour aller au col du Tronchet. La montée est rude jusqu’au col du Tronchet (2347m).
Remarque : un détour est possible par le lac de Souliers .

Descendre jusqu’à Souliers (1830m) où une fontaine permet de se ravitailler en eau. Origine étymologique possible : Soulane, soit versant ensoleillé.

Monter vers l’est dans les bois qui compte un nombre impressionnant de fourmilières.
Vers la cote 2150, la pente s’adoucit et ne se redressera que pour gravir les 300 derniers mètres du col de Péas (2629m).

Descendre dans le charmant vallon dominé par le pic de Rochebrune jusqu’au refuge des Fonts de Cervière (2040m). Le sentier comporte une courte portion un peu glissante sur pierraille qui longe le ravin des Chalmettes.
Remarque : Possibilité de rallonger l’itinéraire via le lac des Cordes.

J3 : du refuge des Fonts de Cervières à Aiguilles

  • D+ 850m
  • D- 1450m
  • Profil : 2040 ↗ 2830 ↘ 1450
  • 15 km

Monter sur le GR58 dont une courte première portion se fait sur sentier humide. La deuxième portion se fait sur un confortable sentier en pente douce. Enfin, le sentier se redressera nettement pour gravir les 300 derniers mètres. À ce moment, traverser au mieux les possibles névés persistants et les pentes schisteuses jusqu’au petit col de Malrif (2830m). Le col officiel (2866m) se trouve en effet à 500m au Nord-Est.

La descente jusqu’au lac du Grand Laus (2579m) est technique car les pentes raides que descend le sentier comportent des névés persistants.
Après le lac, le sentier se poursuit facilement sur la variante vers Aiguilles (1450m) via les Eygliers
Remarque : Possibilité de descendre directement sur Abriès et passer par la crête de Gilly pour éviter une portion peu intéressante du lendemain.

J4 : de Aiguilles à l’Echalp (Ristolas) via les lacs Lacroix-Segure

  • D+ 1100
  • D- 800
  • Profil : 1450 ↗ 2410 ↘ 1610 ↗ 1730
  • 27 km

La première partie sur route est peu intéressante jusqu’au camping du Gouret. De là, longer le Guil sur la piste jusqu’à Abriès (1545m), puis jusqu’à Ristolas (1640m). À l’embranchement prendre la branche au Sud-Ouest pour entamer la deuxième partie plus intéressante en direction des lacs Lacroix-Ségure. C’est aussi une zone naturelle sensible occupée par des Tétras-lyres. À la cote 2200, prendre le sentier à gauche qui amènera en 40min au premier lac Lacroix-Ségure (2383m). Un sentier permet d’aller au second lac (2410m). Coin à marmottes.

Redescendre jusqu’à Ristolas (1620m), puis aller jusqu’à l’Echalp (1730m) via la piste.

J5 : de l’Echalp au refuge Agnel

  • D+ 1100m
  • D- 300m
  • Profil : 1730 ↗ 2806↘ 2590
  • 12 km

Une pancarte indique que l’on entre dans une zone de protection du biotope. Le sentier s’élève rapidement et peut traverser des névés dans les couloirs d’avalanche à des altitudes plus basses que constatées les jours précédents, la cause vraisemblablement au micro climat local. J’ai constaté des névés et ponts de neige entre le lac Egorgéou (2394m) et le lac Foréant -2618m). Ensuite, la montée finale au col Vieux (2806m) a été faite dans la neige en léger dévers ce jour là.

La descente du col Vieux au refuge Agnel (2590m), très fréquentée, se fait sans problème.

J6 : du refuge Agnel à Saint-Véran

  • D+ 1000m
  • D- 1550m
  • Profil : 2590 ↘ 2024 ↗ 2989 ↘ 2030
  • 30 km

En raison des conditions météo (temps humide et nebbia matinale), j’abandonne mon projet initial de passer par le col enneigé de Chamoussière. À la place, je longe péniblement la longue route du col Agnel coté français en direction du pont de l’Ariane (2024m).

De là, le sentier fort agréable monte rapidement à travers les alpages vers le col du Longet (2701m) et ne présente aucune difficulté technique.
Du col, prendre la piste montant vers l’observatoire de Saint Véran et le Pic de Château Renard (2989m).

En redescendant, les très nombreuses marmottes sauront faire grandement oublier la longueur de la piste. À la cote 2316, aux environ de la cabane de Labounnais (2316m), prendre à droite l’agréable sentier panoramique en balcon longeant l’ancien canal jusqu’à Saint-Véran (2030m).

J7 : de Saint-Véran à Bramousse

  • D+ 1100m
  • D- 1700m
  • Profil : 2030 ↘ 1910 ↗ 2757 ↘ 2301 ↗ 2582 ↘ 1430
  • 21 km

De Saint Véran (2030m), suivre le GR58 sans difficulté jusqu’au col des Estronques (2651m). De là, un sentier mène facilement à la Tête de Jacquette (2757m) avec un beau panorama.

Redescendre jusqu’au col puis poursuivre le GR jusqu’à la cote 2519m où on prendra l’embranchement de droite en direction du col Fromage (2301m). Le sentier en balcon y menant, un peu aérien, reste bien tracé.

Arrivé au col Fromage, prendre le sentier à l’Ouest qui se hisse sur la crête des Chambrettes. Le sentier est signalé délicat sur la carte IGN en raison, je pense, de son côté aérien et de son caractère glissant (chemin tapissé de pierraille). L’ancien poste optique du sommet (2582m) est atteint après un court sentier de crête.

La poursuite du GR58 se poursuit en balcon sur un sentier assez confortable jusqu’au col de Bramousse (2251m). La redescente en forêt jusqu’au hameau de Bramousse (1430m) se fait sans problème.
Remarque : La carte IGN signale un mélèze remarquable sur les hauteurs des chalets de Bramousse.

J8 : de Bramousse à Guillestre

  • D+ 1500m
  • D- 2000m
  • -* Profil : 1430 ↘ 1185 ↗ 2500 (col) ↘ 2180 ↗ 2279 (col) ↘ 890
  • 29 km

Descendre jusqu’à la route nationale (1185m). Attention au trafic et à la faible visibilité lors la traversée.

La rude montée permet d’arriver aux hameau des Esponces (fontaine) puis des Escoyeres (1500m). La montée se poursuit jusqu’au col de la Lauze (2076m). Un faux plat mène ensuite au refuge de Furfande (2293m). La montée au col de Furfande (2500m) permet de voir l’itinéraire des premiers jours vers Brunissard.

On entame alors la redescente via les granges de Furfande (2300m) en direction du col Garnier (2279m) pour rejoindre le GR541. À partir de la cote 2000 et jusqu’à la traversée du torrent de la Valette (1501m), le sentier est glissant en raison de la pierraille et des pommes de pins. La fin de l’itinéraire jusqu’à la gare SNCF de Montdauphin-Guillestre (890m) se fait sur piste, puis sur une longue route mais a le mérite d’offrir un beau point de vue sur les gorges du Guil.
Remarque : au lieu de passer par le col Garnier, la variante du GR541 passant par le col Saint Antoine, le lac du Lauzet et le col de Moussière aurait probablement été plus intéressante, en plus de comporter certaines curiosités d’après la carte IGN.

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 22 juin 2018

Dernière modification : 15 février 2023

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Auteur :

Avis et commentaires

très beau reportage photos le Queyras est vraiment magnifique , je reconnais les endroits où nous sommes passer en 2017 et 2018 à la même période et je compte bien y retourner en 2019

Merci pour ce reportage photographique qui rassemble tous les sentiers où j’ai emmené, il y a un certain temps, ma future épouse pour lui faire découvrir la montagne.

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