Accès
Pour cette boucle, de Gérardmer prendre la direction du col de la Schlucht et en suite suivre la route des crêtes et se garer au parking de l’auberge du Hohneck, et prendre la direction du Kastelberg.
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN TOP 25 3618 OT (le Hohneck/Gerardmer/la Bresse/PNR des ballons des Vosges.
- Boucle :environ 10km, 4h de marche.
- Balisage : panneaux avec les noms des lieux.
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Itinéraire
De l’auberge du Hohneck, prendre à droite en direction du Kastelberg, le chemin est très facile à voir car assez de monde par beau temps, un petit crochet sur le point de vue du Spitzkoepfe (1290m).
Ensuite suivre l’indication de l’auberge du Kastelberg (Kastelbergwassen 1166m), de cette auberge suivre le sentier de Kerbholz, départ du sentier le long du parking.
Arrivé au Kerbholz (1073m), une petite prairie très sympa pour une petite pause, ensuite prendre le GR531 direction le lac du Schiessrothried par Ammelthal, le sentier est un peu technique et glissant car pas mal de petits ruisseaux dans la forêt.
Après cette descente, la forêt s’éclaircie et laisse apparaître les falaises du Spitzkoepfe, à partir de là le sentier se déroule sur du rocher et éboulis avec des passages équipés de mains courantes, arrivé au bout de ces crête rocheuses, un petit passage sur le point de vue (1021m) qui offre un paysage magnifique sur le cirque de Wormsawald et une vue sur le lac de Fischboedle en contre bas. Puis après cette contemplation, reprendre le sentier vers le lac.
Arrivé au lac du Schiessrotried (930m), on a l’impression d’être dans un amphithéâtre, me voilà en plein dans le cirque du Wormspel, il faut traverser le barrage et suivre la direction de Schiessroth rectangle rouge. C’est la partie la plus physique de la marche car une bonne montée vers l’auberge.
A l’auberge du Schiessroth, suivre la direction le Hohneck en passant sur les flancs du Petit Hohneck, et l’arrivée est en point de mire, mais avant d’y être un dernier regard sur le Wormspel.
Arrivé sur le toit de la Lorraine (1366m), je conseille d’aller manger une tarte au myrtilles à l’auberge du sommet, et oui après l’effort le réconfort.
Auteur : Manpowers
Avis et commentaires
Bonjour
Il y a t-il des passages difficiles ? Cables etc... (Madame n’aime pas bien ça !)
Merci
Lorenzo
Complément d’informations (essentiellement les repères du Club Vosgien)
Randonnée faite le 4 août 2017. Très belle randonnée, je la conseille vivement !
Ne confondez pas l’auberge du pied du Hohneck avec l’hôtel restaurant du sommet du Hohneck. C’est bien ce dernier où il faut garer la voiture. Il faut prendre le chemin ascendant à droite de l’auberge du pied du Hohneck pour y arriver.
À partir de l’auberge du Katselberg, suivez le sentier vers Kerbholz : rectangle bleu.
Au Kerbholz, prenez le sentier rectangle bleu GR531 direction lac du Schiessrothried par Ammelthal. / !\ ce chemin à travers bois est le plus difficile de la randonnée.
Arrivé au bout de ces crêtes rocheuses, on rentre dans les bois, allez à droite pour un petit détour qui vous permettra d’avoir un joli point de vue sur le cirque de Wormsawald. Après cette contemplation, reprenez le sentier vers le lac (rectangle bleu).
... Une bonne montée vers l’auberge (rectangle rouge, GR5).
À l’auberge du Schiessroth, suivre direction Hohneck (rectangle rouge, GR5).
Histoire et légendes.
- Une autre vision des lieux.
... Il nous reste alors à nous diriger vers l’observatoire du premier Spitzkopf. À nos pieds s’ouvre la vallée de la Wormsa, avec dans le fond le massif du Grand Ballon. Si on se penche, on aperçoit le lac du Fischboedle, petit étang qui se cache, protégé par les grands sapins sombres qui l’entourent. D’ailleurs, on ne peut voir ce lac que depuis deux endroits. Celui où nous nous trouvons et le rivage de l’étang. En fait, pour résumer et bien faire comprendre la magie de ce site, on pourrait le comparer à une cathédrale dont la nef serait la vallée de la Wormsa, la rosace à l’arrière serait le Grand Ballon, l’Ammelthal entre autre serait une des absidioles du chœur, le Kerbholz serait une tribune, le Fischboedle le bénitier, le Schiessrothried le baptistère, les Spitzkoepfe les restes de la voûte et enfin la flèche serait bien sûr le Grand Hohneck. Après cette rapide méditation, il nous faut poursuivre en direction du second lac de la vallée, le Schiessrothried. Il est là, aux pieds du sommet pour accueillir les larmes et l’eau de pluie qui dégoulinent des parois abruptes après un gros orage afin que l’eau n’envahisse pas la vallée, dit la légende. ... (© Bonnet 2003)
Note. D’origine glaciaire, ce lac a été rehaussé vers 1850 par le manufacturier munstérien Jacques Hartmann pour servir de réserve à poissons, d’où son nom (fisch = poisson, boedle = bourbier ou dépression marécageuse). (wiki)
- La légende du géant du Hohneck et de l’esprit de la montagne
Sur les hauteurs inaccessibles des Spitzkoepfe vivait autrefois l’esprit de la montagne. Nul ne l’avait jamais vu, mais chacun savait que le vent de tempête et les orages qui s’acharnent sur le massif du Hohneck expriment ses mauvaises humeurs.
Un jour, un géant voulut traverser le massif. L’esprit ne l’entendait pas de cette oreille et déchaîna une terrible tempête qui couchait les sapins et brisait les rochers, formant des éboulis au pied des pentes. Le lac de Fischboedle (ancien vivier à truites, montre une de ces pentes couvertes de blocs. Le géant ne se laissa pas impressionner. Il appela à la rescousse les nains de la montagne, qui taillèrent les rochers à grands coups de pic et lui firent un passage à travers les pentes, à l’abri de l’esprit, manifestant ainsi qu’on a souvent besoin d’un plus petit que soi... L’esprit de la montagne, furieux, se réfugia dans la forteresse inexpugnable que constituent les pics des Spitzkoepfe, d’où il ne manifeste plus sa mauvaise humeur que par de violents coups de vent ou les craquements du tonnerre. (extrait de Vosges-Rando)
- La légende des nains du Kerbholtz
Dès le moyen-âge, les marcaires ont colonisé les crêtes vosgiennes. Mais les rigueurs du climat empêchaient un séjour hivernal. Traditionnellement, les troupeaux montaient à la saint Jean (24 juin) et redescendaient à la saint Michel (29 septembre).
Pendant l’hiver, la ferme restait inoccupée, noyée sous un manteau de neige et de silence. Les fromages issus du lait de l’été y sont restés seuls. Par quel miracle, lorsque revient l’été, sont-ils devenus tout seuls ces chefs-d’œuvre de la gastronomie alsacienne ? Rien de miraculeux, rien que puisse expliquer la sèche biologie moderne. Dans les forêts et les escarpements du Kerbholz vivait un peuple de nains. Lorsque revenait l’hiver et que le marcaire abandonnait ferme et fromages, ce sont eux qui prenaient le relais pour surveiller, façonner, retourner, travailler... Et lorsque revenait le printemps, les nains repartaient dans leurs inexpugnables cachettes. Leur travail était terminé jusqu’à l’année suivante.
C’est grâce à eux que le fromage de Munster s’est taillé une réputation internationale. Hélas ! Au siècle de la modernité, bien des fermes ont disparu, victimes des guerres ou des impératifs économiques. Les autres, transformées en restaurants, sont occupées toute l’année. Les fermiers font eux-mêmes leur fromage. Ils ont appris, grâce à des indiscrétions chez les nains. Mais du coup ceux-ci sont au chômage. Quand on se promène sur le promontoire du Kerbholz, où se déploie une vue admirable sur la crête des Spitzkoepfe, taillée dans le rocher d’un ciseau aigu, et sur la majesté du Hohneck, il faut prêter l’oreille. On entendra peut-être la complainte mélancolique de l’un des nains, qui chante sa déception de ne plus avoir sa place dans l’imaginaire de nos contemporains devenus trop cartésiens ... (extrait de Vosges-Rando)
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