Tour des Aiguilles de Chambeyron
Une ambiance minérale, des cols à plus de 3000 mètres, des bivouacs au bord des lacs.
Nous étions à la recherche d'un tour de trois ou quatre jours dans un massif où le bivouac était possible. Nous nous sommes tout naturellement orientés vers le massif de l'Ubaye (et plus particulièrement le massif du Chambeyron) avec ses hauts sommets accessibles et ses lacs d'altitude.
En bref
Pourquoi y aller ?
Vous rêvez de poser votre tente au bord d’un lac de montagne, entouré de pics acérés ? Vous désirez gravir quelques sommets à 3000 mètres plutôt faciles ? Vous en avez marre de la foule en montagne, et vous voulez sortir des tours trop courus ? Ce trek est fait pour vous !
Pour qui ?
Ce trek est assez exigeant car il se déroule principalement en altitude, avec des cols à plus de 3000 mètres dont les accès sont raides. Par contre, faire ce trek en mode bivouac, vous permet d’avoir des étapes plus ou moins longues et donc d’adapter votre programme à votre rythme.
Quand y aller ?
Vous pourrez réaliser ce trek en Juillet / Août / Septembre. Mais même durant ces mois, il faut faire attention aux névés persistants (notamment encore présents dans les zones à l’ombre ou orientées Nord).
Etape 1 : De Maljasset au Grand lac de Marinet (2560 mètres)
- Distance : 7 km
- D+ : 690m
Nous partons de Maljasset (Alpes-de-Haute-Provence) à 1910 mètres d’altitude, petit hameau charmant qui se situe au bout de la route (D25) de St-Paul-sur-Ubaye. Nous partons en fin d’après midi, avec pour objectif un bivouac quelques centaines de mètres au dessus du village, aux bord des lacs de Marinet. A partir du hameau, nous prenons la route qui monte vers Combe Brémont. Après la chapelle de Maurin, nous bifurquons à droite pour franchir l’Ubaye par le pont (1912m).
"On n’a pas oublié l’huile de friture ?" lance ce bon Thierry après à peine 10 minutes de marche en sous-bois, motivé vraisemblablement par ce qui l’attend là-haut. Oui, ce soir : "c’est frites !" et tout ce qui va avec : 2.5 kg de pommes de terre, la friteuse, et la bouteille d’huile : une décision prise vraisemblablement sous l’emprise de substances illicites.
Cette première partie réalisée lourdement chargés donc, se fait en sous-bois (sapins, mélèzes et feuillus). Ce qui nous assure une montée à la fraîche. La pente se raidit et nous rejoignons le vallon verdoyant de Mary dominé par l’Aiguille Large (2857m) et l’Aiguille Pierre André (2853m). Nous atteignons rapidement les bergeries sur un sentier qui monte nettement moins.
Au niveau de la Bergerie Supérieure de Mary, nous prenons à droite sur la sente qui monte assez raide à flan de montagne, et qui débouche sur les lacs de Marinet. Le premier lac (lac inférieur de Marinet - 2533m), se situe à droite du sentier. Le deuxième lac (Grand Lac de Marinet ), beaucoup plus grand, est visible depuis le refuge - bivouac de Marinet - 2560m. Le bivouac de Marinet (construit vers la fin des années 60) est une structure en pierre en totale harmonie avec l’environnement, d’une quinzaine de mètres carré environ. Il peut servir de base de repli en cas de forte pluies. Nous passons un peu de temps pour trouver l’endroit idéal pour poser les tentes. Finalement, nous fixons nos abris sur une petite croupe au dessus du Grand Lac de Marinet avec une vue imprenable à 360° sur les Aiguilles de Chambeyron, et au loin le Queyras.
Nous faisons le plein d’eau au lac. Une envie irrésistible pousse certains d’entre nous à prendre la tenue d’Adam pour pousser quelques brasses dans ce lac d’altitude. L’eau doit être à peine à 15°C. Pendant ce temps là, Arnaud, lui, plus motivé par l’eau dans son pastis, prépare avec attention l’apéro.
La nuit tombe vite, mais nous avons le temps de peler les pommes de terre pour le festin du soir. Thierry sort son caquelon de 4.7 kg en fonte, en pensant que la prochaine on optera pour la Marche Ultra Légère. L’huile chauffe et les bouteilles passent de main en main. Les pommes de terre finement coupés sont jetées dans le liquide jaune, pour y ressortir croustillantes à souhait. On se régale pour ce qui sera notre premier et dernier festin belge au sommet.
Etape 2 : Exploration en boucle des sommets voisins
- Distance : 9 km
- D+ : 720m
- D- : 720m
L’étape deux sera une étape de transition (oui, oui, une étape de transition au deuxième jour, c’est possible !). Nous nous sentons bien dans ce coin et nous ne sommes pas opposés à repasser une nuit sur ce spot formidable trouvé la veille. On décide donc d’explorer le coin dans la journée. Double avantage : on laisse les sacs bien au chaud près de la tente et on part light.
Ceux qui préfèrent une bonne sieste à une journée à ramper dans les caillasses sont heureux comme des papes. C’est donc parti, direction le col du Marinet (2787m) : la montée n’est pas très raide mais est assez longue. Au col, nous sommes secoués par un vent à décorner les bœufs : la vue sur le lac du Marinet est sublime !
Nous décidons de rebasculer sur la gauche vers le Col de Mary (2641m) en passant au sud du Rocher gravé par le chemin bien tracé. Nous atteignons rapidement le Col de Mary (2641m) puis nous commençons par contourner par l’Ouest de la Tête de Cialancioun dans d’énormes pierriers. Ici pas de sentier, on fait tout au juger. On se dit qu’une petite ascension sur un 3000 mètres pourrait être assez sympa.
Le groupe se sépare en deux, Fred passant au plus prêt de la pente. Nous passons sur un passage plus long mais plus sûr. On se rejoint au sommet de la Tête de Cialancioun (3023m) : superbe panorama sur les sommets aux alentours.
Allez, il est temps de rejoindre ce bon Nono à la tente avant qu’il ne finisse la totalité des bouteilles. Nous redescendons par les lacs du Roure en se disant que les spots de bivouacs sont innombrables dans le coin. Nous rejoignons ensuite le GR "Tour du Chambeyron".
Nous remontons ensuite vers le Grand Lac de Marinet en passant au Sud de la Roche de Marinet (passage en herbe sans sentier assez pentu). Nono est dans un sale état.
Etape 3 : Grand lac de Marinet - Refuge du Chambeyron
Une étape soutenue avec deux cols à prêt de 3000 mètres et la belle ascension de la Tête de la Fréma.
- Distance : 12 km
- D+ : 800m
- D- : 760m
Le vent a été assez soutenu pendant la nuit, et le temps n’est pas au beau fixe ce matin. Après quelques tergiversations, et après avoir pris la météo auprès de randonneurs venant de Maljasset, nous décidons tout de même de partir pour le refuge de Chambeyron. C’est assurément la plus grosse journée du périple avec des cols à plus de 3000 mètres avec des sacs bien chargés.
Nous repassons donc par le col du Marinet (2787 mètres) sous un ciel bien nuageux, puis nous basculons côté italien avec pour objectif le Col Ciaslaras (3010m). Nous traversons quelques névés persistants même à cette période de l’année (mi-Août). La montée au col est éprouvante, dans un chemin à peine marqué, raide et assez glissant. L’arrivée au col est une libération.
La descente du col est également assez raide, avec une plongée de presque 300 mètres. Une des deux tentes, attachée sous un sac à dos, se détache et glisse quelques dizaines de mètres sur un névé. Plus de peur que de mal, notre abri sera récupéré quelques minutes plus tard.
Nous suivons ensuite le fond de vallée et longeons un petit lac (2694 m) sur la gauche puis le lac dell’Infernetto. Ces quelques centaines de mètres dans une environnement plat nous permettent de nous reposer avant d’attaquer une nouvelle difficulté : le Colle dell Infernetto (2973m) - col de l’Enfer, qui porte bien son nom : une montée harassante dans un pierrier bien cassant. La chaleur commence à se faire sentir et on se dit que la journée va être longue. Nous arrivons fourbus au col. La pause photo s’impose et on en profite pour recharger les batteries.
S’ensuit une traversée à flan pour rejoindre un lac magnifique : le Lac della Finestra que surplombe une roche trouée qui a dû donner son nom au lac. Nous sortons les quelques provisions prévues. Quelques individus d’un groupe qui s’est arrêté juste en face de nous, vraisemblablement pris d’une folie provoquée par l’altitude, enfilent leurs maillots et s’engouffrent dans l’eau limpide mais d’une chaleur toute relative. Thierry vraisemblablement touché par le même syndrome fait de même, et nous fait une traversée du lac tel Johnny Weissmuller de la grande époque. Le temps se gâte et nous replions nos affaires rapidement.
Nous rejoignons ensuite le Bivouac Barenghi, une cabane métallique aux couleurs raffinées, qui héberge cinq personnes, ravis de trouver refuge dans cet endroit atypique. Nous montons ensuite au Col de la Gypière (2948m) balayé par le vent au pied de la Tête de la Frema (3142m) et non loin du Lac des Neuf Couleurs.
Nono et Vincouille décident de rester au col pour garder les sacs. Les trois autres, grisés par l’altitude tentent de rejoindre la Tête de la Fréma (3142m) pour 200 mètres de dénivelé particulièrement usant. L’altitude et la fatigue commencent à se faire sentir. Le sommet atteint, c’est parti pour l’inévitable pause photo. Le groupe rencontré précédemment est déjà sur place. La conversation sur la beauté du coin et sur nos parcours respectifs s’engage. Au détour d’une phrase, une des filles me lance : - "tu ne serais pas Vincent par hasard ?"
- Moi : "Bah, oui effectivement"
- Elle : "Je suis Emilie, la soeur de Juliette ! "
Non, c’est pas vrai ! Cela faisait plus de 20 ans que l’on ne s’était pas vu ! Une copine de jeunesse ! Terrible ! Sacrée rencontre au sommet !
On décide donc d’aller trinquer au refuge de Chambeyron à quelques encablures plus bas (30 - 40 minutes environ). Nous longeons le lac des Neuf Couleurs, le lac de l’Etoile, le lac Noir, et le lac Long. On laisse la Croix Bujon à droite pour redescendre sur le refuge de Chambeyron (ancien refuge Jean Coste)
Nous commandons quelques bières vite englouties et passons la soirée entre la préparation de notre soupe quotidienne agrémentée de pâtes chinoises, et quelques jeux bien sympathiques avec nos amis des sommets ! On rejoint les tentes quelques heures après sous une pluie battante. La nuit va être sacrément agitée.
Etape 4 : Refuge du Chambeyron - Ascension de la Pointe d’Aval (3320 mètres) - Retour
- Distance : 15 km
- D+ : 650m
- D- : 1020m
La nuit a été dantesque avec une pluie incessante et un vent violent qui a fait plier les arceaux de la tente. L’eau pénètre le double toit, et les duvets commencent à mouiller. Thierry, comme d’habitude dans ses moments de grande détresse pousse la chansonnette (doux mix entre chants tibétains et chansons à boire), suivi immédiatement de ses acolytes : qu’il est bon de chanter sous la pluie. L’orage finit par se calmer, et nous sortons des tentes pour rejoindre le refuge et un coin sec. Le petit déjeuner est vite englouti.
Aujourd’hui, il y a encore une option possible. Au lieu de redescendre directement dans la vallée, nous sommes bien tentés par l’ascension d’un 3000 mètres. La Pointe d’Aval ou de Chauvet (3320 mètres) située juste au dessus du refuge est un objectif tout trouvé. La pluie finit par s’arrêter et nous offre un répit idéal pour cette ascension. Sur les cinq, trois feignasses trouvent des excuses plus ou moins vaseuses pour rester au refuge. On se retrouve donc deux avec Fred : connaissant le gaillard, le rythme promet d’être soutenu.
Nous remontons le chemin derrière le refuge qui bifurque sur la gauche assez rapidement (200 mètres environ). Le sentier monte assez raide plein Nord. Nous atteignons ensuite le Pas de la Souvagea (2889m) dans une ambiance assez particulière, entourés par les nuages. La montée au sommet se fait ensuite par quelques lacets très raides dans un chemin bien marqué. Malgré les quatre jours de rando, nous sentons l’effet de l’altitude. Nous rejoignons le sommet accompagnés d’un vent glacial. Quel panorama ! Nous avons une vue splendide sur les lacs (notamment le lacs des Neuf Couleurs) et tous les sommets aux alentours. Magnifique !
Nous nous élançons ensuite dans une descente plutôt sympa droit dans le pentu, car le terrain est assez meuble et amorti nos sauts de cabri. Nous finissons par avoir en point de mire nos trois compères affalés sur la table du refuge : ils ont même eu la délicatesse de nous attendre pour manger : la grande classe ! Le fromage blanc confiture de myrtille est à tomber, et cela change des compotes de pommes à boire. Revigorés par ces mets délicats, on décide de rejoindre la plaine et de clore notre périple. C’est donc parti pour plus de 1000 mètres de dénivelé ou les chants à boire se mêlent à la nostalgie de la fin du périple.
Nous arrivons quelques temps après à Fouillouse puis nous rejoignons le célèbre pont du Châtelet. C’est le moment de faire du stop pour récupérer la voiture laisser quelques kilomètres plus haut à Maljasset. Pour optimiser nos chances, et dans la mesure ou il passe une voiture toutes les dix minutes, nous envoyons notre plus beau spécimen lever le pouce, pendant que nous nous cachons à quatre dans le fossé. L’attente est finalement de courte durée, le piège se refermant sur un couple en Fiat Punto. Une heure après, nous plantons la tente au bord de la rivière à Maljasset pour notre dernière nuit dans les hauteurs.
Infos pratiques
Nous étions à la recherche d’un tour de trois ou quatre jours dans un massif où le bivouac était possible. Après consultation de plusieurs topos (merci Valverco, Angélique, Befakali et Alain), nous nous sommes tout naturellement orientés vers le massif de l’Ubaye (et plus particulièrement le massif du Chambeyron) avec ses hauts sommets accessibles et ses lacs d’altitude.
Comment s’équiper ?
Vous partez pour 4 jours sur un terrain très minéral et assez cassant. Il est donc impératif d’avoir des chaussures tiges hautes résistantes.
Les nuits peuvent être assez fraîches à cette altitude, prévoyez donc un bon duvet. Le soir, au bivouac, une bonne doudoune ou polaire épaisse est nécessaire. Impératif également (mais est-ce utile de le préciser), la veste type Goretex qui vous protégera contre la pluie et d’éventuels orages.
Je débute en randonnée, puis-je quand même tenter cette rando ?
Cette rando est assez exigente car elle se déroule principalement en altitude, avec des cols de plus de 3000m dont les accès sont raides. Par contre, faire ce trek en mode bivouac vous permet d’avoir des étapes plus ou moins longues et donc d’adapter votre programme à votre rythme. Vous pouvez également, suivant votre forme, réaliser les 3 ascensions des sommets de plus de 3000 mètres ou non.
Cette randonnée se pratique en autonomie, donc vous serez assez chargé. Pour alléger le sac et gagner une journée de nourriture, vous pouvez vous restaurer au refuge de Chambeyron sur le retour l’avant dernière journée . Pour l’eau, pas de souci, il y a abondance de lacs. Vous allez pouvoir vous approvisionner régulièrement (avec une petit pastille de micro-pure et c’est parti !)
Pour les plus pressés, il y a également l’option de partir léger (sans tente et matériel de cuisine), et réaliser :
- 1° étape : Maljasset > Refuge de Chambeyron (nuit au refuge)
- 2° étape : Refuge de Chambeyron > Fouillouse
A quelle période réaliser ce trek ?
Vous pourrez réaliser ce trek en Juillet / Août / septembre. Même durant ces mois, il faut faire attention aux névés persistants (notamment encore présents dans les zones à l’ombre ou orientées Nord). Si vous désirez tenter cette rando en peu avant dans la saison, les passages des cols peuvent s’avérer très délicats et nécessitent obligatoirement des équipements spéciaux (piolet, cordes, crampons, etc ....)
La carte de l’itinéraire
Vous retrouvez ici l’itinéraire complet de ce Tour des Aiguilles de Chambeyron. Il est également possible de télécharger le fichier GPX ou de télécharger le topo et la carte pour une consultation hors ligne.
Chargement de la carte en cours
Avis et commentaires
Merci Rich’83 pour votre retour !
Je comprends l’option Gr 😉
Profitez bien ! L’endroit est une pure merveille !
Merci Vince pour votre réponse complète !
En fait je privilégie un retour par le GR plutôt que par la route car pour ce qui est du "stop", un chien nous accompagnera et vu son gabarit je ne pense pas qu’il puisse inciter les automobilistes même les plus charitables à nous embarquer...!
Seuls (je crois) les parcs régionaux et réserves naturelles sont interdits aux chiens, donc a priori il n’y a je pense pas de problème quant à la présence d’un chien à nos côtés, en respectant bien sûr les gestes de bon sens (en laisse à proximité des troupeaux, marmottes etc.).
En ce qui concerne les photos, nous en prendrons un maximum (dont quelques unes depuis le GR5) et mettrons en ligne les plus belles pour partager ces moments ;)
Tellement hâte d’y être !
Bonjour Rich’83 !
Oui tout à fait. Le retour est possible à pied.
Ceci dit le "stop" marche plutôt bien et cela permet de gagner un peu de temps sur cette partie qui n’est pas forcément la plus intéressante. Ce temps gagné sur cette partie "plate" nous a permis de faire quelques ascensions de sommets sur le parcours (Tête de Cialancioun, Tête de la Fréma, Point de l’Aval).
Si vous prenez le chemin qui longe la D25, n’hésitez pas à envoyer quelques photos, cela peut être vraiment intéressant pour les lecteurs !
Bonjour, et merci pour votre topo que je découvre !
J’ai fait par deux fois la montée jusqu’au Bric de Rubren, au départ aussi du petit village de Maljasset.
Je projette cette-fois de faire votre tour courant juin, voire juillet suivant l’enneigement.
Mais j’ai vu que cette rando n’était pas une boucle. Est-il possible d’en faire une boucle en reliant le point d’arrivée à celui de départ par le GR5, qui longe la D25 (celle que devez avoir prise pour votre retour en stop ;)) ?
A moins d’un gros redoux, je pense qu’il sera plus intéressant d’attendre l’été 2017. Et comme le dit Alain, pour Juin tout dépendra du manteau neigeux de l’hiver, car bien souvent la neige persiste jusqu’aux grosses chaleurs de l’été.
En juin, les cols seront certainement enneigés.
Merci pour la réponse Stef04 ! En gros tu me conseilles d’attendre juin 2017 pour faire cette randonnée sans équipement d’hiver.
En raquettes peut-être.... La neige est présente dès 2200m et il y en a bcp à plus haute altitude. Le passages des divers cols risquent d’être compliqué.
On peut faire cette rando à cette saison (18 octobre 2016) ou c’est un peu trop tard ?
Waouh quel beau trek ! j’en ai l’eau à la bouche, à noter sur la todo list 🙂
Salut Dom !
Nous avons utilisés la carte 3538ETR de mémoire.
Oui, une très belle rando avec des bivouacs de fou, des lacs, des sommets à plus de 3000m, pas trop de monde. Le bonheur.
Effectivement, ce n’est pas une boucle compléte, mais tu reviens facilement sur la route qui remonte à Maljasset et nous avons fait du stop. Les voitures s’arrêtent sans souci (ne pas rentrer trop tard par contre ....)
A bientôt et bon trip !
Vraiment un Trek qui fait envie !!
Pouvez-vous me dire quelles sont les cartes IGN que vous avez utilisés ?
Visiblement,en regardant la carte, vous n’avez pas fait une boucle. Obligation de 2 véhicules ou bus possible pour rejoindre le point de départ ?
Merci pour votre réponse.
Dom
Super récit, et beau trek ! Et le format AltiMAG est très sympa !
Hey excellent AltiMag ! je signe des les prochaines vacances pour le même trek !!! La friteuse en moins peut être... surement même !
PS : une question ! Quelles étaient donc ces fameuses substances illic.... ?
La bise du bas de ma montagne !
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