Tête du Betson (1766m) par Saillon et la "Passerelle à Farinet" – à raquettes
- Raquettes
- Suisse / Alpes bernoises
- Histoire, châteaux
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 1625m
- Durée :
- 1 jour
La Tête du Betson est un petit belvédère oublié du Valais qui surplombe la vallée du Rhône et ne dévoile sa vue qu’en toute fin d'ascension. L’itinéraire débute par une visite de Saillon et son château en ruines, suivie d'une petite excursion vers les gorges de la Salentze et l’impressionnante passerelle à Farinet. Ensuite, montée classique par le sec versant sud, puis avec des raquettes sur le versant nord-est, très forestier. Le final de la descente, proche d'une ancienne carrière, se déroule sur un chemin couvert de blocs et éclats de marbre cipolin. – Auteur : Alexandre
Accès
Sur l’A9, sortir à Saxon (sortie n°23) et suivre la direction Saillon. Entrer dans Saillon par la route principale (avenue des Comtes de Savoie) qui longe un petit mont rocheux sur lequel se dresse la tour du château de Saillon. Peu après le mont, un grand parking gratuit et bien visible se situe sur la gauche au niveau d’une école (466m).
Précisions sur la difficulté
- En montée, sur le sentier forestier du versant sud, entre les altitudes 1000m et 1150m :
- Quelques raides passages.
- Cheminement assez difficile sur une zone où le sentier s’efface dans une végétation dense avec de nombreux sapins à terre.
Photos
Les infos essentielles
- Carte : Swisstopo 1305 Dent de Morcles 1:25000
- Tracé Swisstopo : Tête du Betson
- Altitude de départ : 466m
- Altitude du sommet : 1766m
- Dénivelé cumulé : 1625m
- Distance : 23,7km
Balisage
- Blanc-rouge-blanc en descente, entre Plan Charrat (1320m) et le point 1309 (en amont de l’alpage de Sinlio).
- Balises jaunes (losanges ou flèches) et panneaux directionnels sur le reste du parcours.
Remarques
- En dehors des périodes de fort enneigement ou en fin d’hiver, la montée sur le versant sud s’effectue possiblement (entièrement ou en partie) sur terrain sec jusqu’à Plan Charrat.
- De Plan Charrat jusqu’au sommet de la Tête du Betson, le versant exposé nord-est (forestier) assure un enneigement plus tardif avec un terrain très propice à la pratique de la raquette à neige.
Informations
- Château de Saillon (histoire et photos).
- Commune de Saillon et ses curiosités.
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Itinéraire
Ascension
Du parking, passer entre l’école et un terrain de jeu pour prendre le sentier Barbentane qui accède au petit bourg médiéval de Saillon.
Remonter la rue principale en direction de l’église Ste-Catherine, facilement repérable.
À droite de l’entrée de l’église, débute un petit sentier qui suit la crête du mont.
Un court et raide passage taillé dans la roche est assuré par des chaînes.
On passe quelques ruines et une croix ; ensuite, on arrive à la tour Bayard. Cette tour visitable est en bon état. L’accès au haut de la tour se fait en partie par un escalier situé dans l’épaisseur du mur, desservant ainsi les nombreuses archères.
Une fois revenu au pied du passage rocheux après la visite de la tour, descendre par la gauche du côté des vignobles.
L’itinéraire s’élève ensuite dans les vignobles, alternant petits sentiers rocailleux et chemins viticoles en passant par les points 563 et 715. Les quelques bifurcations sont très bien indiquées par des panneaux directionnels ainsi que par le fléchage "Passerelle à Farinet".
À l’altitude 735m, un portail marque l’entrée du chemin d’accès à la passerelle. Un panneau d’avertissement signale que l’on se dirige vers les gorges de la Salentze et ses à-pics.
Continuer tout droit sur le chemin, la passerelle à Farinet (point 817) est atteinte après 660m. Cette magnifique passerelle d’environ 90m de long surplombe les gorges de la Salentze.
Lorsque la passerelle tangue par grand vent (assez fréquent en Valais), c’est encore plus impressionnant.
De la passerelle, on peut voir la Colombe de la paix accrochée à la paroi rocheuse. Celle-ci se situe sur le parcours de la Via Farinetta (3 tronçons, cotés de AD+ à TD+) qui évolue dans ces gorges.
Ensuite, revenir sur ses pas par le chemin jusqu’à l’altitude 747m. Un panneau directionnel se trouve au départ du sentier qui gravit le versant sud de la montagne.
Jusqu’à l’altitude 1000m environ, ce sentier est large, bien marqué, sur une pente très régulière. Dans cette forêt de feuillus, quelques fenêtres agréables sur la vallée lors de la montée.
Après, on arrive sur une zone où les résineux dominent et où de très nombreux sapins sont à terre. Ici, le sentier à tendance à se perdre très facilement dans une dense végétation et quelques passages se font sur des pentes bien raides et un peu escarpées.
À partir de l’altitude 1150m, la pente se fait à nouveau plus douce et le sentier bien visible.
Au panneau directionnel de l’altitude 1270m, suivre la direction Plan des Combes. Peu après, on atteint au point 1308 une piste forestière et carrossable qui bascule peu à peu sur le versant nord-est de la montagne.
Suivre la piste jusqu’à Plan Charrat (point 1324).
Note : lors de cette randonnée, raquettes chaussées à Plan Charrat, sans interruption jusqu’au sommet.
À Plan Charrat, bifurquer au nord-ouest sur la piste légèrement à gauche en direction de Morthey – Ovronnaz.
Au bout de 800m, on arrive à une intersection. Prendre au sud (gauche) la direction Brégnieux (icône "point de vue"). On part alors pour de longues traversées en forêt sur pentes assez modérées, tranquilles pour les raquettes.
À chaque bifurcation, prendre toujours la piste montante, des panneaux directionnels jaunes sont là en rappel.
Note : la carte signale un sentier (raccourci) passant en amont du chalet La Combe (point 1400). Sur terrain en neige et après tentative, ce sentier est indécelable et le terrain n’est pas accueillant pour les raquettes. Il est préférable de rester sur la large piste pour raquettes.
Un dernier panneau directionnel se présente à l’altitude 1696m. Laisser à droite la direction Tsou et continuer à gauche vers Quieu.
Vers 1735m, on arrive sur un replat, un peu avant l’abrupt du versant sud de la montagne.
Note : sur la droite (ouest), possibilité de poursuivre le cheminement jusqu’au Grand Garde (2145m) mais il faut ajouter 5km aller-retour et 410m de dénivelé (départ préférable de Morthey).
Le proche sommet de la Tête du Betson n’est pas indiqué mais son accès est assez simple.
Du replat, continuer sud-est vers les premiers sapins. Dès les premiers sapins, obliquer nord-est, parallèlement à la ligne de crête. Un petit couloir libre de sapins permet de s’engouffrer dans le massif forestier du sommet.
Si des traces de chamois sont visibles sur ce couloir, alors celles-ci mèneront très probablement au belvédère…
Au bout de 150m, la végétation se fait moins dense et les sommets commencent à apparaître.
On arrive alors au belvédère de la Tête de Betson et la vue se dégage soudainement sur la vallée du Rhône, entre le Bietschhorn à gauche et l’extrémité nord du massif du Mont-Blanc à droite.
Descente
Effectuer le chemin inverse jusqu’au point 1324 (Plan Charrat). Après 80m environ, se présente le panneau directionnel de Plan Charrat (altitude 1320m).
Suivre alors à droite le sentier en direction de Chiboz – Randonne. Ce sentier en balcon, forestier et orienté sud-ouest effectue une traversée du versant sud de la montagne avec 2 montées totalisant un dénivelé de 200m.
On évolue en aval de parois rocheuses. Par endroits, où la végétation est moins dense, les chutes de pierres ne sont pas exclues.
Après cette traversée de 2,3km ponctuée de belles vues plongeantes sur la vallée, on arrive à une bifurcation (altitude 1350m).
Prendre à gauche sur la piste et à chaque bifurcation suivante, toujours choisir la piste descendante.
Une fois passé le chalet Sinlio (1290m), une longue descente sur piste forestière se déroule sur de larges lacets.
À partir du point 777 (secteur Le Grand Dévaloir), les virages s’enchaînent plus rapidement et on évolue sur le sentier du marbre, avec ses plaques numérotées et ses blocs de marbre bien choisis.
On longe également une paroi rocheuse (sur la gauche de la piste) au pied de laquelle se trouvent les anciennes carrières de marbre cipolin.
Sous l’altitude 600m, la piste devient chemin viticole et traverse les vignes de La Sarvaz. En bas du chemin (465m), prendre à gauche.
Après 470m de distance, franchir par la droite un ruisseau et longer le canal de Gru par le chemin des Amandiers.
Au carrefour et en aval de la tour Bayard, prendre sur la gauche la petite route montante (Vers le Scex) qui permet de passer à nouveau par le bourg de Saillon avec un retour au parking via le sentier Barbentane.
Auteur : Alexandre
Avis et commentaires
Bonjour,
Je vous transmettrai les photos de votre choix avec joie.
Ces photos servent avant tout à illustrer un topo (quelques visuels du parcours) et sont absolument libres d’utilisation.
Si certaines vous plaisent, c’est tant mieux.
Je vous écrirai le mercredi 2 avril 2014 (à 8h00) à l’adresse indiquée sur la page "OT" du site de la commune de Saillon.
Merci.
Bonjour, Un habitant m’a avertie qu’il y avait un article sur Saillon et m’a transmis le lien. Serait-il possible de recevoir vos photos de Saillon en haute définition en indiquant le copyright ? D’avance, je vous remercie de votre réponse et vous adresse mes meilleures salutations.
Joseph-Samuel Farinet est né en 1845 dans la vallée d’Aoste, à l’époque état de Savoie.
Contrebandier et faux-monnayeur (contrefaçon de pièces suisses de 20 centimes en billon), surtout en Valais. La légende populaire en a fait un Robin des Bois suisse.
En 1869, il est condamné par contumace à 18 mois pour vols à Aoste. En 1871, après l’effondrement de la Banque cantonale du Valais, il est condamné pour fabrication de fausse monnaie à 4 ans de prison.
Le 17 avril 1880, son corps est retrouvé au bas des gorges de la Salentse ; il aurait étét tué par l’un des policiers le poursuivant. Sa tombe se trouve au pied du clocher de l’église Sainte Catherine à Saillon.
Il est l’objet du roman de Charles Ferdinand Ramuz "Farinet ou la Fausse Monnaie", et du film "Farinet ou l’or dans la montagne" (1939), interprété par Jean-Louis Barrault.
(Alain Bagnoud, Saint Farinet, Vevey, éditions de l’Aire, 2005.
Willi Wottreng, Farinet. L’extraordinaire histoire du faux-monnayeur valaisan Joseph-Samuel Farinet qui fut plus grand mort que vivant, Editions Heuwinkel, Genève / Bâle 1995.)
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