Tête de Villadel (2728m) & Lac d’Apsoi en boucle
- Randonnée
- Ubaye / Alpes de Haute-Provence / Larche
- Lac(s)
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 990m
- Durée :
- 6h00
Un joli petit sommet, de beaux lacs pour cette boucle passant par les Cols du Bœuf, des Monges et de la Gipière de l'Orrenaye. – Auteur : Stef04
Accès
De Barcelonnette (04), prendre la route du Col de Larche et sa garer au parking du Pontet (1950m), 1 km avant le col.
Précisions sur la difficulté
Aucune difficulté, hormis une petite distance hors sentier.
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : 3538ET TOP 25 Aiguille de Chambeyron, Cols de Larche et de Vars
- Altitude minimum : 1950 m
- Altitude maximum : 2728 m
- Distance : 13,7km
- Horaires : comptez entre 5 et 6 h
- Balisage : Jaune/Rouge du départ à la Bergerie de l’Orennaye - Bleu/Rouge du Col du Boeuf au Col des Monges - Rond Jaune du Col des Monges au Col de la Gipière de l’Orrenaye
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Du parking, s’élever Nord-Est sur le GRP de la Frontière Fortifiée en direction des Lacs de l’Orrenaye & du Roburent.
Au niveau du plateau, continuer sur le sentier balisé Jaune/Rouge en face en direction du Col de la Gipière de l’Orrenaye (ignorer le chemin de droite).
À l’intersection suivante Bergerie de l’Orrenaye 2318m, quitter le sentier et viser la structure métallique en face. Continuer alors légèrement vers l’Est mais droit dans la pente, sur un collet herbeux pour retrouver quelques cairns et un sentier discret qui nous ramène vers le sentier venant des lacs, passant dans le pierrier sous les Aiguilles Occidentales de l’Orrenaye. Le suivre sur la gauche vers le Col du Bœuf.
Du Col du Bœuf - 2631m (colle del Villadel en Italie), poursuivre la crête vers l’Ouest pour rejoindre facilement la Tête de Villadel - 2728m.
De ce modeste sommet, le panorama n’en est pas moindre sur le Vallon de l’Orrenaye, le Lauzanier, la Montagnette, et surtout le magnifique Lac d’Apsoi sous les contreforts de l’imposante Tête de Moïse.
Revenir au col, et plonger dans le versant Italien et poursuivre sur le sentier en lacet jusqu’au petit lac Delle Munie - 2388m.
Emprunter la sente de droite (vers l’Est) pour rejoindre le Lac d’Apsoi.
Revenir au 1er lac, et continuer tout droit en direction du Colle delle Munie (Col des Monges).
Au Col des Monges - 2542m, prendre la direction de Larche plein sud qui rejoint le Col de la Gipière de l’Orrenaye.
Du Col de la Gipière de l’Orrenaye 2482m, continuer au sud en direction des Cols de Roburent et de Larche jusqu’à la Bergerie de l’Orrenaye, et redescendre en direction du Col de Larche pour retrouver le chemin départ.
Auteur : Stef04
Avis et commentaires
( 5 |
2 avis )
Yann, c’est le même cas. Changement d’appellation mais pas de n°.
Du coup ça devrait quand même être 05 et pas 04, non ?
C’est comme les Cotes-d’Armor qui était Côtes-du-Nord quand j’apprenais à L’école la liste des départements français.
Très belle balade et toujours de belles images, encore quelle-que virées prés de Digne et j’irais faire un tour par là-haut, ça fait envie !
Et oui, une grande histoire que ce changement de nom ;
Compliqué de contenter tout le monde surtout dans un département avec une géographie si variée : la plaine, la Provence, le Verdon, la haute-montagne .....
Je suis née dans les Alpes de Haute-Provence et pourtant je suis une bas-alpine ;)
Extrait du Dauphiné Libéré du 13/04/2010 :
Les Alpes-de-Haute-Provence ont quarante ans aujourd’hui. Le département est très ancien puisqu’il a été créé sous la Révolution, mais son nom actuel est beaucoup plus récent. Le 13 avril 1970, il y a quarante ans jour pour jour, les Basses-Alpes devenaient officiellement les Alpes-de-Haute-Provence. Le décret du ministre de l’Intérieur de l’époque qui autorise ce changement de nom n’occupe que deux petites lignes dans le journal officiel mais il met fin à cinq ans de débats souvent très passionnés.
Le nom des Basses-Alpes était jugé péjoratif, surtout quand on le comparait à celui du département voisin des Hautes-Alpes. D’autres départements français avaient déjà montré la voie : la Charente-Inférieure était devenue la Charente-Maritime en 1941, la Seine-Inférieure la Seine-Maritime en 1955, la Loire-Inférieure la Loire-Atlantique en 1957 et les Basses-Pyrénées les Pyrénées-Atlantique en 1969.
« Trop basses pour le ski »
Honoré Bonnet, le créateur de la station de Pra-Loup, était l’un des plus chauds partisans du changement de nom. Il ne supportait plus les sarcasmes du style : « Vos Alpes sont trop basses pour y faire du ski ».
« Le député Marcel Massot a été le premier à militer pour débaptiser les Basses-Alpes. Il ne voulait plus de ce diminutif » se souvient Arthur Richier, maire de Faucon-du-Caire et doyen des maires de France à 88 ans. En 1970, il était déjà maire de son village depuis 23 ans.
Marcel Massot, qui a été aussi conseiller général du canton de La Motte-du-Caire, était intervenu à plusieurs reprises à la tribune de l’Assemblée nationale pour obtenir un autre nom.
Le lendemain de la parution du décret qui crée les Alpes-de-Haute-Provence, la presse locale s’enthousiasme : « Le département a été anobli » titre Le Provençal. « Ce nom est si joli et si poétique » commente Raymond Marcellin, le ministre de l’Intérieur de l’époque.
Les Alpes-de-Provence : un nom refusé
Pourtant, le nom choisi était loin de faire l’unanimité parmi les élus bas-alpins. D’ailleurs, ils ne savent plus comment appeler les habitants du département. Des Alpins de Haute-Provence, des Haut-Alpins de Provence ou des Provençaux-Alpins ? Quarante ans plus tard, la question n’est toujours pas tranchée et on parle encore des Bas-Alpins.
Le conseil général aurait préféré un autre nom : les Alpes-de-Provence. « A Manosque, nous ne sommes pas de Haute-Provence, mais des Marseillais » lance un élu sudiste le 13 janvier 1970 à la tribune du conseil général à Digne. « Ce qualificatif de Haute-Provence est ridicule et il alourdirait le nom » ajoute Marcel Massot, en critiquant ouvertement les technocrates parisiens.
« C’est le Conseil d’Etat qui a tranché, mais tout le monde trouvait que les Alpes-de-Haute-Provence c’était un peu long » raconte Arthur Richier. Le maire de Faucon-du-Caire avait une autre proposition qui n’a pas été retenue. « Beaucoup de départements portent le nom d’une rivière. J’avais proposé la Durance. Cette proposition était impossible car elle aurait chamboulé l’ordre des départements. Un nom commençant par D ne pouvait pas porter le chiffre 04 ».
Par La Rédaction du DL | Publié le 13/04/2010 à 07:02
C’est vrai que la météo n’a pas été fabuleuse, avec des orages très précoces.
La Haute-Ubaye est une merveille, il faut absolument venir y poser tes pieds !
Mais on ne peut pas être partout, j’aimerai découvrir le Vercors, les Ecrins...
Basses Alpes, Basses Alpes, pas si "basses" que ça...
Oui, 15 jours vers Barcelonnette, une première depuis 18 ans. Trop vite passé. On a fait de notre mieux pour randonner malgré les orages. Du coup plein de projets avortés en Haute Ubaye. Faudra que j’y retourne (et sans attendre 18 ans).
Et oui, elles sont belles nos Basses-Alpes !!
J’ai vu que tu avais arpenter le secteur....
C’est bien beau tout ça... ha la la ça me manque déjà.
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