Suc de Montivernoux (1441m) - Rocher de Raphaël (1307m) - Boucle Lachamp Raphaël, Mézilhac, Sardiges
- Randonnée
- Monts du Vivarais / Ardèche / Lachamp-Raphaël
- Volcans
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 800m
- Durée :
- 6h00
Magnifique boucle, qui commence par l'ascension d'un ancien volcan et finit par celle d'un autre (facultatif car difficile). Entre les deux, des plateaux, des vallons, des forêts, des prairies, des villages, des hameaux, des panoramas immenses et la sauvage beauté de la haute Ardèche. – Auteur : BA42
Accès
- Village de Lachamp-Raphaël, le plus haut village d’Ardèche.
- Parking à la sortie sud du village, à l’intersection D 122 (Mézilhac) et D 354 (Labastide-sur-Bésorgues)
Précisions sur la difficulté
- Traversée de départementales fréquentées, la D 122 et la D 578
- En arrivant sur Mézilhac on longe la D 122 sur 400 mètres
- La descente directe du Suc de Montivernoux demande des précautions
- Le Rocher de Raphaël est assez difficile
Photos
Les infos essentielles
- Carte 1 : IGN TOP25 2837 OT
- Carte 2 : IGN TOP25 2937 OT
- Altitude de départ : 1315m
- Point haut : 1441m
- Point bas : 760m
- Distance : 15 km
- Dénivelée : 800m
- Horaire : 5/6h
- Balisage : balisage jaune/rouge et/ou blanc/rouge sur tout l’itinéraire
Quelques bornes
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
De Lachamp- Raphaël au col de Mézilhac
Du parking, longer la D 354, sud-est, direction Labastide-sur-Bésorgues sur environ 370 mètres.
Prendre un chemin à gauche, direction Sommet du Montivernoux, borne.
Remonter ce chemin qui traverse des landes. A une bifurcation, prendre un sentier à droite, balisage blanc/jaune et le suivre jusqu’au sommet.
Du sommet :
- Soit redescendre par le sentier jusqu’à la bifurcation et continuer le chemin qui contourne par l’est le suc de Montivernoux.
- Soit descendre directement par des terrasses herbeuses et de petites dalles en versant sud jusqu’au clapas au-dessus d’une prairie.
Traverser la prairie envahie par les myrtilliers, vers la gauche, pour rejoindre le chemin.
Suivre le chemin qui arrive au Quinsou, Borne.
Prendre le chemin le plus à gauche, qui passe en lisières d’un petit bois, direction Mézilhac (le col).
On atteint la ferme inhabitée de Badel. Suivre la petite route de desserte à gauche, nord-est, jusqu’à la jonction avec la D 122.
Traverser la D 122 et prendre le chemin situé entre la petite route de desserte des fermes et la départementale que l’on rejoint à proximité de Mézilhac.
Longer la D 122 sur 400 mètres jusqu’au col de Mézilhac, alt. 1119m.
- On peut faire l’aller-retour à Mézilhac et à sa table d’orientation qui offre un panorama très étendu, suivre le fléchage
Du col de Mézilhac à Sardiges
Au col de Mézilhac, prendre un chemin à gauche, près du calvaire, direction Lachamp-Raphaël / Sardiges, borne.
Le chemin devient un sentier et descend dans la vallée de Sardiges jusque vers 800 mètres d’altitude où l’on rejoint la D 578.
Traverser et longer la départementale à gauche, nord-est, sur une trentaine de mètres et prendre à gauche une petite route descendante, balisage blanc/jaune, panneau L’Adreyt.
Suivre cette petite route sur environ 400 mètres et, avant un virage en épingle, remontant, prendre un chemin à gauche, pas de balisage.
Quelques mètres plus loin, prendre un discret sentier à gauche qui descend vers le ruisseau de Sardiges, balisage jaune sur un rocher, peu visible.
On rejoint un chemin plus large, prendre à gauche, passer sur un vieux pont et remonter vers le village.
De Sardiges à Lachamp-Raphaël
On rejoint la D 578 que l’on longe à gauche sur une quarantaine de mètres.
Traverser la départementale et prendre à droite une petite route de desserte d’habitations isolées, pas de panneau, balisage blanc/jaune.
Remonter cette petite route jusqu’au terminus au lieu-dit Binaud.
Prendre à gauche un sentier qui passe entre les deux habitations.
Le balisage blanc/jaune se trouvait sur un morceau de bois simplement posé sur le muret de la maison de droite.
Suivre ce sentier qui va remonter dans la hêtraie en effectuant de nombreux lacets.
On va sortir de la forêt dans la clairière paradisiaque de la ferme de Combe.
Prendre à gauche une piste, balisage blanc/jaune et la suivre jusque sur le plateau. Le balisage se raréfie et disparaît.
On rejoint une petite route que l’on suit jusqu’à Lachamp-Raphaël.
Dans le village, prendre à gauche et suivre la départementale jusqu’au parking.
Rocher de Raphaël
- AR : 250m
- D+ : 25m
- Horaire : 0h30
- Cette petite ascension, facultative, est assez difficile et totalement hors sentier
Sur la piste, une fois le plateau atteint, au niveau d’une prairie dominée par le rocher de Raphaël, se diriger directement vers ce dernier.
Éviter aux mieux les obstacles en les contournant et gagner le pied du suc.
Remonter des gradins herbeux entrecoupés de petits ressauts rocheux et gagner le sommet.
Le sommet présente un cratère qui serait les vestiges du château de Raphaël.
Descendre en versant est par des pentes herbeuses très raides, contourner par la droite, sud, la base des rochers et revenir sur la piste par l’itinéraire de l’aller.
Table d’orientation de Mézilhac
- AR : 2 km
- D + : 75m
- Horaire : 1h00
Informations
Auteur : BA42
Avis et commentaires
Merci hereme. C’est très intéressant. A l’occasion, j’irai voir ce Ranc Rey. La 2e partie de la description, "le château" ressemble au Rocher de Raphaël qui fait bien les 30m de haut. Au sommet, la dépression que je nomme "cratère" et visible sur la photo 58, pourrait bien être la basse-fosse, ce type de volcans n’ayant pas de cratères au sens volcanique du terme.
(Tu "sembleS" évidemment).
Salut Alain.
Tu semble étonné de voir les ruines d’un "château" à l’endroit indiqué (photo 58 sauf erreur).
Or si l’on reprend d’autres documents, il semblerait que ledit château de Raphaël ne se trouvait pas là, mais au nord de Lachamp, vers 1310m, au lieu-dit "Ranc Rey" (quoique sur des anciennes cartes ce lieu se trouve plus à l’ouest vers 1400m - ranc : racine pré-indo-européenne (méditerranéenne) ran, ranc , "rocher escarpé").
Par ailleurs cet endroit était encore nommé il y a relativement récemment "le château".
" Construit un peu au nord du village de Lachamp, sur le sommet (1307 m.) et à la base d’un suc volcanique de 30 m. de haut, entouré d’éboulis. Le suc portait un donjon quadrangulaire. De ce dernier, ne subsiste qu’une basse-fosse très largement excavée dans le substrat basaltique. Elle est fermée à l’est par un mur (environ 0,80 m d’épaisseur), bâti en petits moellons de basalte et de granit liés au mortier de chaux, mais dont seule une assise est conservée ? et une basse-cour s’étendait au pied S.E. du rocher. Au minimum deux grandes constructions quadrangulaires (en pierres sèches ?) sont encore visibles.
En fait toute une armée de châteaux médiévaux ont été construits dans la région, non pas vraiment en tant que défense, mais pour contrôler nombre de passages quasi-obligatoires, et ce dans le but de rançonner, non, pas rançonner, l’état actuel le fait très bien, mais disons plutôt percevoir impôts, taxes, droits de passage, ...
Cette ligne de châteaux (ou plutôt castellets) ou maisons fortes étaient globalement située le long d’un antique itinéraire, vraisemblablement utilisé également par César (LE César, Jules) lors de ses tentatives de main-mise sur les Arvernes et autres Vellaves :
Saint-Pons, Montbrun, Sceautres, Saint-Laurent sous Coiron, Mirabel, Allier, Castelbouc, Berzème, Cheylus, Entrevaux, le Lac, L’Escrinet, Corbières, Malpas, Don, Mezilhac, Raphaël, Bourlatier, le Mézenc, Le Béage.
Par exemple au village de Mézilhac, sis sur l’itinéraire :
" Le péage de Mézilhac fut instauré très tôt ; En 1267, les bénéficiaires en étaient les Poitiers. On y payait non seulement les droits de passage par tête d’homme ou de bétail, mais aussi des droits de « Pulvérage » (sur les moutons emmenés passer l’été sur les pentes du Mézenc), de « Leyde » (sur toutes les marchandises vendues à Mézilhac : grains, sel, bêtes de boucherie, charges de bât ou de portage à dos, etc..), et de « Tavernage » (sur les vins vendus au village)."
- Quelques sources :
Pierre Yves Laffont in :
- "Châteaux, pouvoirs et habitats en Vivarais" – 1998
- "Châteaux du Vivarais ; pouvoir et peuplement en France méridionale" - 2009
Victor Agier. "Le passage à travers les Cévennes par César", in Revue du Vivarais N°3 et 4, Mars-Avril 1936.
Abbé Filliet, Archives. Départementales ; "Revue du Vivarais", 1893, Aps féodal et ses dépendances (Aps = l’ancienne appellation d’Alba-la-Romaine en Ardèche).
Oui, il s’en passait de belles dans ces lieux encore reculés de nos jours, alors autrefois, très loin des grandes villes...
Ma préférence va à ce "Mathieu Paturel, habitant de Saint-Chamond, fabricant de chapelets qui s’était fait, avec sa bande, une spécialité d’agresser et de détrousser les dévots du Puy-en-Velay !" Il y aurait de quoi faire un film.
Bonjour Alain.
Il s’en passait de drôles à Lâchant - Lachamp - Lacham - etc.
Où l’on retrouve le sieur Bimbarade, ci-devant bandit de grands et petits chemins et autres lieux du doulx Vivarais.
- Source : Inventaire sommaire, série C, tome 1, p. 232 - Archives départementales de l’Hérault, par Eugène Thomas.
"f S 9 § - l ? 4 l . — Ordonnance du roi Louis XV, pour faire arrêter, emprisonner et juger Jacques Courty, dit BIMBARADE, Antoine et Louis Courty, ses neveux, Antoine, Jean et Pierre Vallier, frères, Pierre Durand et Besson, Claude et Jean-Pierre Besson, ses deux fils, tous du lieu de Lâchant, et Louis Vulle, dit Ceytou, de la paroisse de Lassaigne en Vivarais, accusés de s’être attroupés avec port d’armes et d’avoir commis plusieurs crimes et violences. — Ordonnance de l’intendant portant défenses aux habitants de la province de leur donner aucun secours, assistance, ni retraite. — Les frères Vallier et Durand sont arrêtés et condamnés aux galères."
- Source : Cahiers de Mémoire d’Ardèche et Temps Présent.
La bande de Bimbarade - Onze fameux brigands des montagnes d’Ardèche par Jean-Louis Bertrand.
"Bien avant les aubergistes de Peyrebeilhe, les montagnes de l’Ardèche avaient connu la bande de BIMBARADE. Entre 1728 et 1730, ces brigands originaires de Lachamp-Raphaël et qui opéraient en famille commirent de tels méfaits dans la région du Gerbier et de Lachamp-Raphaël qu’on s’en émut jusqu’à Versailles."
- Source : Ardèche, terre d’histoire : histoire de l’Ardèche et de l’ancien Vivarais
Par Michel Riou
"La Devèze (*)revint aussi avec soixante hommes, encercla la maison de Courty : bataille rangée, fuite de la bande, qui regagna le village le jour de la Pentecôte 1729 ... pour assister à la messe, avant de commettre trois meurtres. La Devèze installa des compagnies dans tout le pays, jusqu’à Vernoux, rasa les maisons des brigands ... sans réussir à mettre la main sur la bande. Ce ne fut que le 1er mai 1730, après une vrai bataille rangée à Lachamp, que Courty fut pris et blessé. Il mourut pendant son procès, et ses complices furent condamnés aux galères. Mais beaucoup parvinrent à s’échapper, et furent condamnés à mort ... par contumace. La Devèze devait écrire, dans un rapport de 1738, parlant de la bande de BIMBARADE : « Il y avait peu de gens dans le cantonchez lesquels ils n’avaient trouvé à se réfugier, les uns par crainte d’être brûlés comme ils en étaient menacés, et beaucoup d’autres ne se souciaient pas trop de voir des désordres dans le pays [...]. Mais il faut maintenir une troupe au château de Lachamp que j’ai fait raccommoder et ou il y a actuellement un capitaine avec un détachement ... »."
(*) Note personnelle. Pierre- Paul de Clerc, sieur de la Devèze, était capitaine au régiment de Picardie quand il épousa, par contrat passé à Béziers le 6 mars 1697, demoiselle Madeleine de Portes, fille de François, seigneur de Pardaillan. Il eut dans l’armée une brillante carrière, fut nommé successivement "mestre de camp de cavalerie", commandant particulier du Bourbonnais, colonel et enfin lieutenant général des armées du Roi et commandeur de Saint-Louis ; il mourut en 1747.
- Source : La véritable histoire de Mandrin
Par Corinne Townley,Jean Nicolas
Page 80.
"Il y a aussi Pierre Vial dit Gros Pierre, un ancien employé des Fermes, le mystérieux BIMBARADE et quelques autres restés inconnus ...".
Page 84.
"Pour la troisième fois, le château de Rochefort est attaqué le 22 février par Antoine Barge, BIMBARADE, Pierre Bernex dit l’Ambassadeur et Jacques Coutaz Muret, venus chercher leur prétendue créance de 4 louis auprès de Joseph Bernerd."
Page 363.
"Arrêt du 1(?) septembre 1759, ..."
Page 364.
"... X Pierre ou Jean ? , alias BIMBARADE, sans domicile fixe, originaire du Vivarais. Déserteur, membre de la bande des Échelles
Crimes en France : contrebande en attroupement armé et crimes atroces, ...
Page 365.
Procédures criminelles du Sénat.
Réponses personnelles du 24 mars 1757 d’Antoine Barge, détenu aux prisons de Chambéry, recueillies par le sénateur Dichat :
" Interrogé comment s’appelle par son nom de baptême le nommé BIMBARADE, dont il nous a parlé, s’il sait le lieu de son origine, depuis quel temps il est en Savoie et où il habite,
Répond : "Je crois que ledit Bimbarade s’appelle Jean par son nom de baptême, il est du Vivarais, ne sachant pas de quel endroit de cette province, c’est un déserteur de France, sans que je sache de quel régiment c’est. Il y a environ quatre ou cinq ans qu’il est en Savoie où je ne lui sait aucune habitation fixe, se tenant le plus souvent au Pont de Beauvoisin, en part de Savoie, tantôt dans un cabaret, tantôt dans un autre".
Acte de répétition de Pierre Bernerd du 8 juin 1757 :
« Nous avons donné à entreprendre à l’accusé que, nonobstant ses négatives, le fisc le tient pour coupable
- « [...] du rançonnement aussi fait le 22 février 1757, au lieu de Rochefort à Joseph Bernerd, habitant audit lieu, avec les nommés BIMBARADE, Antoine Barge, et Jacques Coutaz Muret.
- et en troisième lieu d’avoir été du nombre d’une troupe de gens armés, composée des nommés Prêt-à-Boire [Antoine Roche], Joseph et Aimé Lambressac, Jean Bimbarade, Jacques Coutaz Muret, Etienne Paccard dit le Camus, Joseph Taison, Claude Ruaz dit le Petit-Carnaval, ... »
- Extraits de Forez-Info.
Le grand siècle des malandrins
D’autres bandes, d’autres brigands et coupe-jarrets ont foulé notre " doulce terre " et tous ne jouirent pas, loin s’en faut, de l’aura de Mandrin. Ainsi ce Mathieu Paturel, habitant de Saint-Chamond, fabricant de chapelets qui s’était fait, avec sa bande, une spécialité d’agresser et de détrousser les dévots du Puy-en-Velay ! Il fut pris en 1777. Ou cet Antoine Daudé, dit " cotonnade " car il transportait régulièrement du coton vers Saint-Etienne. Dans les années 1720, il tenait une auberge à Saint-Romain-le-Désert en Ardèche, l’auberge du Pont-de-Mars où il était plus facile d’entrer que de sortir. Une auberge sanglante préfigurant la célébrissime " auberge de Peyrebeille " de Fernandel.
La bande des " Breyssous " menée par BIMBARADE, un paysan ardéchois, tint ses quartiers d’hiver à Saint-Etienne en 1728. A la Mulatière, pour être précis, et ce choix ne devait rien au hasard. Le quartier était comme son nom l’indique, le lieu d’escale des convois des muletiers vers le Pilat, Saint-Chamond et l’Ardèche. La grande route de la contrebande et des trafics aussi et pour longtemps. Les "Chevaliers du poignard" de la contre-révolution s’en souviendront dans les années 1790. Mais pour l’heure, la plupart des Breyssous, une trentaine d’individus originaires du Vivarais ou du Dauphiné, étaient moitié-camisards, moitié-sans foi ni loi. Pourchassés par les soldats depuis belle lurette, ce n’est pas sans un soupir de soulagement que les Gagas les virent déguerpir en direction des forêts ardéchoises. Leur fin fut classique : les galères pour les uns, la corde pour d’autres… Bimbarade quant à lui finit ses jours dans la geôle humide d’un cachot.
Une rumeur inquiétante courait dans tous les cabarets, de Saint-Etienne au Puy-en-Velay, en 1786. Une bande de moissonneurs aurait été tapie entre Saint-Chamond et Monistrol. Et leurs faucilles ne tranchaient pas les blés mais les gorges. Un fait divers sanglant semble avoir été à l’origine de cette histoire. En 1785, un négociant, Claude Mollot fut assassiné. En étudiant la machoire tranchée, l’oreille coupée, le bas ventre ouvert, le chirurgien supposa que l’arme du crime était une faucille. Une faucille ? Voilà qui tombait à pic puisque des témoins affirmaient avoir aperçu la victime cheminant avec des saisonniers. Les soldats arrêtèrent un certain Jean Bocher. Le 13 février 1788, Jean Bocher fut condamné à la " galère perpétuelle " (à vie), marquée au fer rouge (" GAL ") et expédié vers Marseille. Sauf que Jean Bocher clama jusqu’au bout son innocence…
Le dernier des mandrins
Plus proche dans le temps, en 1924, un inconnu abat au fusil un vieux cultivateur de la commune de Pélussin, dépouille sa veuve et met le feu à leur maison. La psychose s’en mêle et s’emmêle. Dans l’imagination des gens se culbutent les règlements de compte de la révolution et les grandes peurs des routiers de la guerre de cent ans. Une porte qui claque ? C’est la " bande du Pilat " ! En vérité, il n’y eut qu’un " bandit du Pilat ", il se nommait Joseph Gérin et après des mois d’errance dans le Pilat, il fut arrêté début 1925 au péage-de-Roussillon. En 1926, l’auteur du crime de Pélussin fut condamné à Montbrison aux travaux forcés à perpétuité. Habitué comme Bimbarade au grand air des montagnes et à l’odeur des forêts, il s’éteignit en prison le 13 juillet 1926.
- Le col de la Croix de l’homme mort (commune de Gumières) doit son nom au meurtre d’un négociant, Thomas Richard en 1795. La Croix du même nom marque le lieu du crime et porte cette inscription : "Ici fut assassiné, le 14 avril 1795, Thomas Richard, fabricant de papier à la Forie."
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