Sainte-Victoire Forcioli et Pas du Clapier

Antoine Forcioli avait découvert l’itinéraire de montée en 1913. Il a donné son nom à ce sentier vert (n°8), qui est certainement le plus grimpant de la Sainte-Victoire avec le retour par le Sentier jaune du Pas de la Savonnette qui est maintenant interdit. L’option que nous proposons est de descendre par une boucle toujours technique, quoique moins dure que la descente du Pas de la Savonnette, mais un peu plus longue.

Le sentier de Forcioli serpente en louvoyant dans la face sud à l’aplomb du Garagaï et permet de rejoindre le plateau sommital par de nombreux passages grimpants, le plus souvent en II+ ou III, mais avec deux pas sérieux qui sont devenus délicats à cause du rocher patiné et glissant.

Arrivés sur la crête, on suit le GR9 sur environ 2km pour trouver l’itinéraire de descente ; un autre sentier vert (n°13) qui amène après quelques passages de désescalade à l’ancienne carrière et au sentier marron (n°10) que l’on poursuit en passant deux épaules jusqu’au refuge Cézanne. Ensuite on rejoint le parking .

• Détails du sentier Forcioli (balisage vert n°8 bien marqué)
  L’accès se trouve par le sentier marron n°10 que l’on commence au refuge Cézane. Le sentier Forcioli part à droite, à proximité de l’oratoire, mais avant de rejoindre celui-ci, un cairn et un balisage vert indiquent une petite sente qui part vers la falaise.
  La sente est de suite plus raide et conduit à "l’écaille de tortue" le premier des passages délicats de cette montée. C’est un bloc de 6 mètres environ, décollé de la paroi, qui peut se prendre à droite (IV patiné et malcommode) ou à gauche (III+ patiné et plus expo). A la sortie de ce pas, on monte en oblique à gauche pour rejoindre un beau couloir soutenu en II/ II+. Puis on suit le cheminement en traversée à gauche puis qui revient à droite pour buter sur une paroi qui se franchit par un passage patiné en III+/IV. Attention de ne pas se cogner la tête au rétablissement. Un spit est présent sur le pas de sortie. Le sentier s’élève toujours franchement par des gradins (II). On suit toujours le cheminement vert (un pas de IV malcommode mais peu engagé sur une petite barre lisse à franchir directement), après une petite longueur facile II+/III on descend un peu pour reprendre un pierrier et le sentier noir (vert et noir conjoints) qui monte en direction du trou du GaragaÏ (jolis passages un peu grimpants en traversée mais très patinés). Le trou du GaragaÏ, comme je l’appelle, ou grotte des hirondelles, est une sublime façon de rejoindre la crête sommitale (30m en II+ glissant).

Sur la crête, si le temps est clair, vue à 360°. Admirer les Alpes de Haute Provence, les Ecrins, le Mont Ventoux, etc.
Marcher environ 2 km vers le Pic des mouches et repérer sur le bord de crête deux cairn qui balisent le sentier vert de descente.

• Détails du sentier vert n°13 - Pas du Clapier
  Le départ est peu engageant, mais en réalité peu difficile. On descend le long d’une faille pour rejoindre des zones marchantes. Quelques passages demandent de mettre les mains, voir de se retourner. Un mauvais pas de 4/5 mètres demande un peu de concentration (III). On rejoint ensuite le sentier marron au niveau de l’ancienne carrière.

Retour par le sentier marron.

• soit par le refuge Cézanne et le parking du plan de l’Anchois
• soit vers le parking des deux aiguilles