Saint-Julien-Molin-Molette - Sentier 17 km
- Randonnée
- Pilat Loire Saint-Julien-Molin-Molette
- Histoire, châteaux
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 635m
- Durée :
- 5h00
Ce circuit dans le val du Ternay, la Sainte-Sabine, crée, mais non balisé, par la commune de Saint-Julien-Molin-Molette, se hisse jusqu'au crêt de Saint-Sabin, l'un des plus beaux promontoires panoramiques du Pilat. La chapelle actuelle date du XVIIe siècle et abrite des statues de saint Sabin et de sainte Sabine. Ce qui explique la forme féminine du nom du circuit. – Auteur : BA42
Accès
Trois départs possibles en versant est du Pilat, au nord-est de Bourg-Argental
- Saint-Julien-Molin-Molette
Parking au centre du bourg
- Colombier
Parking au centre du bourg
- Parking de Saint-Sabin, au pied et à l’ouest du crêt
Précisions sur la difficulté
- Orientation
- Quelques sentiers raides et glissants
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : (Exemple : TOP 25 - 3333 OT "Massif de la Chartreuse SUD")
- Altitude minimale : 590 m
- Altitude maximale : 1128 m
- Distance : environ 16,5 km
- Horaires : environ 5h00
- Balisage : pas de balisage spécifique
Les marques blanc/jaunes rencontrées sont à contresens et inutiles ici
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
De Saint-Julien-Molin-Molette au parking de Saint-Sabin
Pas de balisage.
Du parking, face à l’église, descendre à gauche, nord-est, franchir le Ternay.
Prendre la Montée des Fabriques, gauche, nord-ouest.
Après la grande cheminée, la Montée des Fabriques continue à droite, nord-est.
Traverser la Rue Jean Delforges, monter en face, nord, atteindre la balise Plateau Marchand.
Balisage point orange.
Traverser une piste, monter tout droit, même cap, direction la Plésa (2 S sur IGN).
Atteindre une petite route, la suivre à gauche. Après les maisons de la Plessa, poursuivre le chemin ascendant.
En haut de la côte, cote 722, le chemin se divise.
Pas de balisage.
Descendre le chemin de gauche, nord, atteindre le hameau de la Rivory.
Au hameau, tourner à gauche et, de suite, prendre un sentier à droite qui rejoint un carrefour de petites routes, balise Alt. 796.
- À la cote 772, il est possible de continuer par le large chemin de droite, en orange sur fichier .kml, balisage point orange jusqu’à la cote 796
Balisage point orange jusqu’à la balise Alt. 1075.
Poursuivre sur la petite route en face, nord-est, pas d’indication de direction sur la balise.
Au carrefour suivant, balise Alt. 796, prendre à gauche, nord-ouest, direction la Miellerie.
150 mètres plus loin, balise Alt. 800, prendre le chemin à droite, est, direction la Miellerie.
Rejoindre une petite route, la suivre à gauche, nord-est.
Dépasser la Miellerie et poursuivre par le chemin, rejoindre la Route de Véranne (D34).
Suivre la route à droite, est, jusqu’au hameau du Verdier, balise.
Traverser le hameau, gauche, nord, direction Buet.
Atteindre la balise Alt. 830 (est). Prendre à gauche, ouest, direction Buet 1km.
200 mètres plus loin, balise Alt. 830 (ouest), monter à droite, nord-ouest, direction Buet 0,8km.
Traverser le hameau de Buet, nord, atteindre la balise Buet Alt. 939.
Prendre à gauche, ouest, direction Saint-Sabin 2,1 km.
Atteindre une piste forestière, la suivre à droite, nord-ouest, jusqu’à la balise Alt. 1075.
Balisage blanc/marron.
Prendre le chemin à droite, nord, le suivre jusqu’à la chapelle.
Descendre par le sentier à gauche de la chapelle, ouest.
Ignorer un sentier à gauche, atteindre une bifurcation, balise.
Prendre à gauche, sud-ouest, jusqu’au parking plusieurs balises.
Du parking de Saint-Sabin à Colombier
Balisage point orange jusqu’à la Couette.
Gagner le départ de la piste forestière supérieure, balise.
Descendre la Route de Saint-Sabin, direction la Couette, jusqu’au départ de la piste forestière inférieure qui est à gauche, cote 1039.
Descendre un chemin à droite, sud-ouest.
Atteindre la Route de la Couette, prendre à droite nord.
Pas de balisage.
Dépasser la maison de la Couette et descendre le sentier à gauche, ouest.
Franchir le Ternay, cote 943, dépasser la maison de Pré Bayard, remonter au hameau de Girodet, cote 953.
Traverser la D34.1, prendre le Chemin de Goutagout (goudronné), en face, sud, direction Mamey.
Traverser le hameau de Mamey, atteindre celui des Roches. Très belle petite route en balcon.
Après la dernière maison, descendre un chemin à gauche, sud.
Garder le cap en passant à droite du site des Roches, "arrangées" par nos lointains ancêtres.
Atteindre un carrefour, cote 884, balise des Mines.
Descendre en face, sud, direction Colombier 1,4 km.
Balisage blanc/marron jusqu’à Colombier.
Dépasser les haldes des anciennes mines, traverser le Combarot, rejoindre un chemin à la sortie d’un bois, le continuer à gauche, sud, atteindre la Croix du Plâtre, partie ouest du village de Colombier.
Contourner le bourg par la petite route à gauche, atteindre la D34 au niveau du cimetière.
De Colombier à Saint-Julien-Molin-Molette
Pas de balisage jusqu’au bourg.
Suivre la D34 à droite. Au carrefour, poursuivre en longeant la D8, gauche, direction Saint-Julien-Molin-Molette.
À la sortie de la 2e courbe, prendre un chemin à droite.
Revenir sur la D8, la descendre à droite sur 100 mètres.
À la cote 751, prendre un sentier à gauche, sud-ouest. C’est une ancienne voie gallo-romaine.
Traverser une piste forestière, descendre le sentier en face, est.
Descendre dans la vallée du Ternay, atteindre le quartier du Taillis Vert.
Suivre la petite route jusqu’à Saint-Julien.
Variante par la mine de plomb
- Distance : + 350 m
- En marron sur fichier .kml
À la balise Alt. 800, continuer la petite route sur 200 mètres.
Remonter la halde à droite, immanquable car il n’y pousse pas le moindre brin d’herbe...
En haut de la halde, traverser le rideau arboré par une sente peu visible à droite, sud.
Rejoindre un chemin en lisière de bois, le suivre pour rejoindre l’itinéraire balisé qu’il faudra prendre à gauche.
Variante par le Menhir du Flat
- Distance : + 750 m
- D+ : + 50 m
- En bleu sur fichier .kml
- C’est cet itinéraire que j’ai suivi
Le menhir du Flat est proche du village de Colombier. On peut imaginer qu’il s’agissait d’un site mégalithique, sans pour autant pouvoir définir sa véritable utilité primaire. Ce bloc de granit de 4 mètres de haut offre sur son côté ouest la curieuse image d’un visage gravé. Ce menhir est au centre de plusieurs légendes… et le mystère reste entier ! (Site de Saint-Julien.)
Après avoir dépassé le carrefour D8 / D34, descendre le Chemin du Menhir, gauche, sud-est.
Dans le bois, à la bifurcation, remonter le sentier de droite et atteindre le menhir.
Descendre une sente qui mène aux rochers médians, cupules, cannelures de visées, atteindre les rochers inférieurs.
La sente descend rejoindre un chemin, le suivre à droite.
Atteindre une piste forestière, la suivre à droite, sud.
La piste sort du bois et passe à gauche d’un pré.
Lorsque le pré se termine par une haie, descendre un sentier à gauche, est, virage à 180°, retour sur l’itinéraire décrit plus haut.
Informations
Auteur : BA42
Avis et commentaires
Extrait de "Pilat insolite", 28 août 2011.
" Concernant le monolithe, plusieurs légendes en sont nées. Il y est forcément question d’interventions merveilleuses ou terrifiantes.
On trouve pêle-mêle le menhir sous la forme d’un caillou (dans sa chaussure) blessant Gargantua arpentant la région… Puis le récit d’une créature ébauchée par le démiurge (lui-même) pour l’un, par un magicien pour l’autre, et dont les traits frustres n’auraient pas été acceptés… cette créature semblant guère docile aux ordres de son créateur… elle finit tristement pétrifiée sur le lieu de l’ébauche. On nous a également assuré qu’avec beaucoup d’attention on entend, contre le mégalithe, son cœur battre ou ses larmes couler (eaux souterraines ?). Sur ce registre, nous avons également une sentinelle, placée là pour veiller sur un trésor (une chèvre d’or avec d’immenses cornes enroulées !), dont les maîtres oublièrent jusqu’à l’existence et qui, disciplinée à l’extrême, fut foudroyée et réduite en pierre au lieu de fuir l’orage du déluge !
Enfin nous avons un récit peut-être plus proche partiellement de la réalité. Cette aventure se serait déroulée au début du siècle dernier. Un journalier agricole, apercevant une sorte de tanière au pied du mégalithe, lance un caillou à l’intérieur. Ce dernier n’en finissant plus de tomber en heurtant les parois, l’homme suppose une profonde cavité que sa curiosité pousse à agrandir. Il se met d’autant plus à l’œuvre qu’il connaît la rumeur qui fait du menhir du Flat la fermeture d’une issue des mines d’or romaines dont les accès étaient dans le vallon est du site. L’homme, maintenant armé d’une longue barre, sonde le trou et l’outil semble lui glisser des mains, happé par l’obscurité souterraine. Il s’en retourne au village pour conter son aventure à une autorité locale. Monsieur le maire n’y est pas, l’instituteur et le garde champêtre non plus… Il reste monsieur le curé à qui l’aventurier confie l’espoir d’une richesse colossale en minerai d’or. Le prêtre, après avoir longuement écouté le récit, sur un ton menaçant réplique : « malheureux… ce n’est pas l’or que tu vas faire sortir de sous le caillou… mais le diable et sa ribambelle d’infernaux… ». Le trou fut aussitôt rebouché… mais depuis, on voit toujours l’affaissement à l’emplacement de la cavité. Qui ira réveiller les hordes infernales sous le menhir… ou en revenir riche de l’or des mines romaines du Flat ? "
Quant au "visage", ce n’est pas ce qui manque dans la nature (moi qui a entre autres l’oeil du peintre et du dessinateur, je "vois" souvent des formes, dessins, ... qui échappent à l’oeil non exercé, aidé en cela par l’imagination).
Cf le "visage" du Pas de la Balme dont je t’ai envoyé l’agrandissement le 31 août (altituderando.com/rando68... de Yetidzo, photo 03). Il y a d’ailleurs d’autres "visages" dans cette paroi, il paraît difficile de leur attribuer une origine humaine, vu leur situation au haut de la voûte de la balme et au-dessus.
Mine de plomb (#07 entre autres). Meuh non, le plomb n’est pas nocif ! Les paysans locaux en faisaient déjà état, dans le document dont tu as donné le lien patrimoinepiraillon.fr/wp..., page 24 :
" Les propriétaires se plaignent qu’en ouvrant leurs terres on les dégrade, de même que leur bois dont on fait grand usage pour échafauder. Le Mémoire de 1742 cité plus haut fait état des difficultés rencontrées par M. de Blumenstein pour commencer sont exploitation.
Quelques années après, les voisins des mines se plaignent que l’eau qui sert au lavage abîme les prés. En 1731, une requête est présentée à l’Intendant par els sieurs Mayol et De Harenc de la Condamine pour se plaindre du peu de produit des prés à cause de ce lavage. "
" En 1757, les habitants de St Apollinard appuyés par Messire Manoha, curé de St Julien et Messire Thibaud, ancien curé, se plaignent des mêmes effets causés par les eaux provenenat du lavage des mines de la Pause et « fluant dans le ruisseau de Chatagnard qui, sous l’effet de ce lavage, devient blanc blanc comme du petit lait et brûle tous les prez ». "
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