Roc des Plines (3293m) par le vallon de Saleinaz
- Randonnée
- Suisse / Mont Blanc
- Destination refuge - Glacier
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 2200m
- Durée :
- 12h
Une incursion au cœur du massif du Mont-Blanc, dans l'un de ses plus beaux cirques glaciaires... Une montée au refuge (ou "cabane", comme on dit en Suisse) met déjà l'ambiance de profonds vallons entourés d'immenses pics rocheux. Puis, plus haut, un superbe cirque glaciaire se dévoile, dans lequel on va se frayer un chemin, en traversant un glacier débonnaire. Finalement, on fera l'ascension d'un magnifique petit pic de granite voisin des Aiguilles Dorées, entre le bassin de Saleinaz et celui du Trient, offrant un magnifique panorama "haute montagne" de glaciers et d'aiguilles granitiques typiques du massif. Une longue balade qui se mérite, pour ceux qui ne sont pas allergiques aux champs de caillasses... – Auteur : Pascal
Accès
Martigny - Orsières - Route du val Ferret (la Fouly), bifurquer à droite au village de Praz-de-Fort, puis à droite juste avant le pont sur le torrent pour remonter la route du vallon de Saleinaz, petit parking à 1330m (juste avant l’interdiction de circuler).
Précisions sur la difficulté
Il s’agit d’une randonnée longue au dénivelé conséquent, dont une grande partie se déroule en haute altitude hors-sentier sur un terrain de caillasses morainiques parfois pénibles et de névés, où un bon sens de l’itinéraire sera nécessaire pour naviguer au mieux. Mis à part cela, peu de difficultés techniques si ce n’est quelques passages raides dans un terrain pas toujours très franc. Les dalles du sentier d’accès à la cabane de Saleinaz sont exposées mais très bien équipées. Crampons éventuellement utiles pour franchir certains névés, notamment tôt en saison pour descendre sur le glacier depuis la cabane de Saleinaz.
Bonne visibilité fortement souhaitable au-delà de la cabane de Saleinaz.
Attention à ne pas sous-estimer le temps de parcours entre la cabane de Saleinaz et le sommet, notamment si en l’absence de névés, celui du retour qui sera certainement proche de celui de l’aller en raison de la caillasse.
La boucle complète avec retour par le vallon d’Orny offre une descente un peu plus simple et plus rapide, mais relève de la randonnée glaciaire qui requiers l’équipement adéquat.
Cette longue randonnée se coupe volontiers en plusieurs étapes grâce aux multiples cabanes présentes sur la route (Saleinaz, Envers des Dorées, Trient, Orny...).
Photos
Les infos essentielles
- Altitude départ : 1330m.
- Altitude sommet : 3293m.
- Dénivelé : 2200m (ou 2050m si en boucle par le vallon d’Orny).
- Carte : SwissTopo 1:25000 1345 Orsières, éventuellement IGN TOP25 3630OT - Chamonix - Massif du Mont-Blanc.
Période
En général, praticable de mi-juillet à mi-octobre, en conditions estivales, lorsque la montée à la cabane de Saleinaz est libre de neige. Plus haut, des névés peuvent poser problème dans la raide descente sur le glacier de Saleinaz, puis tout en haut sur la raide croupe permettant d’accéder au col des Plines. Il est fortement conseillé de se munir de crampons au cas où. Ailleurs, les névés sont plutôt agréables, permettant de s’affranchir de longues traversées dans la caillasse.
Horaire matinal fortement souhaitable, ne serait-ce que pour profiter de belles lumières dans le cirque glaciaire de Saleinaz.
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Itinéraire
Ascension à la cabane de Saleinaz, 3h
Depuis le parking 1331m, prendre le chemin partant à gauche de la route traversant le torrent, pour ensuite monter rive droite de celui-ci. Quelques courts passages ravinés au-dessus du torrent demandent de la prudence. Rejoignant la bifurcation 1563m, poursuivre le sentier vers la gauche, puis remontant vers l’ouest vers le fond du cirque rocheux.
On aborde l’ascension des dalles, aériennes mais très bien équipées (chaîne, de nombreuses marches métalliques complètent les marches taillées historiques). Une succession de ressauts et de rampes faciles permettent d’aboutir à la croupe morainique dominant le verrou rocheux.
Le sentier remonte la croupe pour aborder la combe dominée par le promontoire où se trouvent la cabane et, en face, les Clochers des Planereuses, superbes obélisques de granite. La montée est raide droit dans la pente, mais efficace. Finalement, on traverse la combe de caillasses sur un bon sentier pour finalement atteindre le promontoire de la cabane. La vue s’ouvre spectaculairement sur le fond du cirque glaciaire de Saleinaz, dominé par les aiguilles d’Argentière et du Chardonnet, la Grande Fourche.
Traversée vers le bivouac de l’Envers des Dorées, 2h
Prendre le sentier traversant vers l’ouest un plateau de caillasses, puis descendant à flanc vers le glacier. Il faudra ignorer à droite quelques traces descendantes se dirigeant vers des dévers morainiques trop raides. Ce n’est qu’en approchant les rochers qu’on pourra finalement descendre vers le glacier par des pentes raides alternant passages terreux et chaos de blocs rocheux assez malcommodes. Quelques marques de peinture et cairns indiquent les passages les "moins pires". Attention sur le bas, dès qu’on atteint la partie active du glacier, certains blocs peuvent être instables. Il est important de repérer les lieux pour le retour.
Traverser sans aucune difficulté le glacier débonnaire tout d’abord vers la moraine centrale, puis le remonter au plus facile en biais, visant une coulée de caillasses évidente franchissant le dévers morainique de sa rive gauche. Remonter facilement cette coulée tout d’abord de gauche à droite, en attrapant une bonne sente indiquée par des cairns.
Poursuivre la montée de cette sente vers le nord, en direction d’une combe de caillasses dominée par les imposantes Aiguilles Dorées. La sente se perd, il faudra faire attention à ne pas perdre la ligne de cairns, pas facile à voir dans le dédale rocheux. Sinon, ça passe quand même mais c’est plus pénible. En début d’été, on pourra profiter de beaux névés pour parcourir la combe beaucoup plus agréablement.
Finalement, on remontera à droite quelques dernières pentes de blocs pour atteindre le large promontoire sur lequel se trouve le bivouac de l’Envers des Dorées, une belle bâtisse qui, malgré son nom, a presque le confort d’un vrai refuge.
Selon l’horaire, il faudra faire le choix entre poursuivre ou faire demi-tour là, la vue sur le cirque glaciaire de Saleinaz y étant déjà assez fantastique.
Ascension du Roc des Plines, 1h
Poursuivre vers le nord à travers la caillasse, en passant tout d’abord à gauche d’un beau petit lac glaciaire, puis en poursuivant sur la légère croupe qui fait suite, sur laquelle se trouve parfois une légère sente marquée par quelques cairns. Plus haut, on pourra tirer à vue plus à gauche en profitant de névés tardifs, restes de l’ancien glacier des Plines. Se diriger ainsi vers un petit collet au bas d’une petite crête remontant en direction du col des Plines. La vue s’ouvre sur le glacier des Ravines Rousses et le Portalet.
Remonter la crête. Sur le haut, on aborde une raide croupe de roches terreuses. Son ascension est plus facile qu’elle en a l’air, facilitée par une légère trace. On débouche finalement au col des Plines barré par un "mur" de glace, rebord du glacier du Trient.
Le Roc des Plines est juste à droite. Le plus facile est de contourner sa base pour l’aborder par son arête ouest, mais les aventureux pourront se frotter aux superbes blocs de granite de son versant sud-ouest. Tout en haut, quelques pas d’escalade facile permettent d’arriver au sommet de la pointe sud.
Vue magistrale sur les étendues glaciaires du Trient, dominées par les silhouettes granitiques élancées des Aiguilles Dorées, et plus loin l’Aiguille du Tour. On domine également, versant Saleinaz, le glacier des Ravines Rousses, surmonté par le Portalet. Et au loin, les sommets des alpes valaisannes s’étalent à l’horizon.
Pour ceux qui souhaiteraient s’élever encore de quelques mètres et avoir une meilleure vue sur le versant Saleinaz, il est possible d’atteindre une épaule au sud de la pointe 3324m, et de contempler de près cette aiguille granitique aux airs typiquement chamoniards...
Descente
Le retour se fait par le même itinéraire. Selon la saison, on pourra profiter au mieux des névés pour s’affranchir de la caillasse. Sinon, toute la difficulté sera de retrouver les lignes de cairns indiquant les passages les moins pénibles. Dans ce cas, il ne faut pas sous-estimer le temps que ça prendra... Il faudra surtout prêter attention aux points de passages dans la pénible remontée du raide chaos de blocs pour sortir du glacier et remonter en direction de la cabane de Saleinaz.
En bas, en cas de mauvaises conditions (pluie, neige, nuit...), à la bifurcation 1563m il est préférable de traverser le torrent et rejoindre la route en rive gauche plutôt que de poursuivre sur le sentier le long du torrent.
Descente par le vallon d’Orny
L’option "Tour du Portalet" constitue la manière la plus esthétique d’effectuer l’itinéraire en boucle, et permet également d’économiser une grosse heure de descente en s’affranchissant des caillasses et de la remontée vers la cabane de Saleinaz. Cependant, cela implique la traversée du plateau glaciaire du Trient en direction du col d’Orny. Cette traversée est courte, très peu pentue, et ne présente aucune difficulté technique, sur un glacier peu crevassé. Mais cela ne veut pas dire absence totale de crevasses sous la neige immaculée. Pour cela, la sécurité implique de parcourir ce tronçon encordé, avec du matériel adapté à la randonnée glaciaire.
En négociant au mieux le "mur" de glace entourant le Roc des Plines, partir tout d’abord plein ouest (direction Aiguille du Tour) pour éviter quelques crevasses, puis viser le col d’Orny, face à l’Aiguille d’Orny. Puis on basculera progressivement versant Orny sans trop s’approcher du bord du glacier qui peut être crevassé à cet endroit-là. Ce n’est que vers 2950m d’altitude environ qu’on se dirigera vers le bord pour sortir du glacier et rejoindre le sentier balisé descendant vers la cabane d’Orny.
Sous la cabane, poursuivre sur un excellent sentier longeant la moraine. Au niveau du lac d’Orny, il faudra faire attention à prendre le sentier de droite descendant vers Saleinaz. La descente se poursuit longuement dans de larges pentes parcourues de quelques torrents et cascades, sous les impressionnantes aiguilles du Portalet. On rejoint la forêt, puis une dernière descente raide sur un ancien bord de moraine permet finalement de rejoindre quelques constructions, d’où la route ramène tranquillement au parking.
- Si on souhaite vraiment prendre son temps dans ce lieu propice à la randonnée glaciaire, on pourra passer la nuit au refuge du Trient pour, le lendemain, effectuer l’ascension de l’Aiguille du Tour avant de redescendre par le vallon d’Orny.
- Plutôt que le Roc des Plines, une autre option, beaucoup plus glaciaire, consiste à passer la nuit à la cabane de Saleinaz pour, le lendemain, franchir le fenêtre de Saleinaz et éventuellement poursuivre vers l’Aiguille du Tour avant de redescendre par le vallon d’Orny.
- Plus ambitieux encore, on pourra franchir la fenêtre du Tour puis, après éventuellement une nuit au refuge Albert 1er, passer le col du Tour et éventuellement monter à l’Aiguille du Tour avant de redescendre par le vallon d’Orny.
Détail de la sortie du 1 septembre 2021
Changement de programme : cela devait être une belle journée idéale pour une "grosse", mais la brume et les éventuels cumulus m’ont poussé à changer l’objectif initial, le Pleureur et ses 3700m, pour un autre objectif où la beauté résiderait dans le cadre alpin environnant plutôt que dans le panorama de haute altitude. Les spectaculaires vallons glaciaires du massif du Mont-Blanc sont parfaits pour cela.
Départ vers 9h30 du matin de Praz-de-Fort pour monter dans le vallon de Saleinaz, un des plus beaux vallons glaciaires du massif du Mont-Blanc qu’on s’est promis de découvrir, superbement entouré de multiples glaciers et de belles aiguilles granitiques typiques du massif. C’est un peu tard, mais on verra bien jusqu’à où il est raisonnable de monter...
Dès le départ, l’ambiance du vallon est magnifique, des forêts de mélèzes verdoyantes surmontées de raides pans rocheux supportant de hauts sommets au milieu desquels domine l’imposante masse du Portalet. La montée au refuge, pimentée de ses petits passages techniques aériens sans réelle difficulté, est magnifique. Certes, les jambes chauffent bien dans la montée raide et efficace à la cabane de Saleinaz, mais le superbe décor qui se dévoile au fur et à mesure fait oublier toute fatigue...
Il est 12h30, déjà les presque 1400m de dénivelé avalés lorsqu’on débouche sur le promontoire de la cabane, où on se prend la "baffe" de la vue qui s’ouvre subitement sur le magnifique cirque glaciaire de Saleinaz, entouré de multiples glaciers, au-dessus desquels dominent ces magnifiques aiguilles, pour une fois vues sous un angle inhabituel : Aiguille d’Argentière, Aiguille du Chardonnet, Grande Fourche... On pourrait se poser là et profiter du panorama toute l’après-midi...
Mais non, on veut en voir plus. 13h, après une courte pause casse-croûte, on entame la traversée pour descendre sur le glacier. Les divers topos ont averti, la descente finale du raide chaos rocheux vers le glacier est pénible, on ne peut que confirmer.
Mais voilà ce magnifique glacier à traverser. C’est débonnaire, les chaussures accrochent très bien sur la glace fondante rêche et truffée de graviers. On progresse au gré des envies photographiques, enjambant les bédières et les anciennes crevasses. On se dirige sur l’autre rive, vers cette coulée rocheuse permettant de franchir le raide dévers morainique et monter en direction du prochain objectif, le bivouac de l’Envers des Dorées...
Le décor minéral et caillasseux laissait craindre le pire, mais finalement une sente assez bien marquée et cairnée permet de s’élever sur la moraine assez agréablement. La vue s’ouvre sur le glacier avec un autre angle...
Mais il reste encore une belle combe de caillasses et de blocs à traverser avant d’atteindre le bivouac, sous la surveillance étroite des imposantes Aiguilles Dorées. Ici, c’est un vrai jeu de piste avec à chaque fois la recherche du cairn suivant, dommage que ceux-ci n’aient pas été peints en orange fluo... Du coup, on perd régulièrement la trace, et on joue aux bouquetins en sautant de bloc en bloc pour finalement la retrouver... Mais on ne peut pas trop se perdre, on voit très bien vers où se diriger pour trouver le bivouac.
Un peu de douceur colorée sur le bord d’un magnifique lac glaciaire dans un cadre spectaculaire, avant de poursuivre l’itinéraire dans la caillasse. Le doute s’installe : de la caillasse, il en reste encore beaucoup avant d’atteindre cette petite crête menant au col des Plines. Mais on retrouve une ligne de cairns qui incite à continuer. Plus haut, ce sont les névés des restes du glacier des Plines qui offrent une alternative à la caillasse vraiment bienvenue. On finit par rejoindre la crête, derrière laquelle le Portalet se découvre encore sous un autre angle.
La croupe finale montant au col des Plines a l’aire vraiment très raide... Cependant, deux alpinistes l’abordent et la remontent sans difficultés. On s’y dirige, et effectivement, la montée der roches terreuses est facilitée par une bonne trace. Et voilà finalement le col... Mais pas encore la vue de l’autre côté, celle-ci étant bouchée par un mur de neige, rebord du glacier du Trient.
La montée au Roc des Plines ne sera plus qu’une rapide formalité, qu’on pimentera en se frayant un itinéraire assez direct par de magnifiques blocs de granite agréables à grimper, plutôt que de contourner vers le versant ouest. Encore quelques pas de grimpe pour accéder au bloc sommital, et voilà cette incroyable vue "haute montagne" qui s’étale tout autour... Inutile de la décrire, on prend toutes les photos qu’il faut, qui s’en chargeront beaucoup mieux.
Grosse pause contemplative et casse-croûte au sommet. Mais il est 16h30 passé, et après ces plus de 6h de marche, il faudrait commencer à penser au retour. Refranchir toute cette caillasse dans l’autre sens, en se doutant bien que la descente de la cabane de Saleinaz se fera peut-être en partie de nuit... Mais ce n’est pas un gros problème, on est équipé pour.
A moins que... Vers le nord du plateau, derrière ces étendues immaculées, la Pointe d’Orny et le refuge du Trient semblent presque à portée de main. Descendre par le vallon d’Orny offrirait un itinéraire à la fois plus court et plus facile, beaucoup moins caillasseux. Mais malgré son apparence débonnaire, il faut se méfier d’un glacier enneigé. Peu de crevasses ne veut pas dire absence totale de crevasses...
Mais voilà qu’on voit approcher deux alpinistes redescendant des Aiguilles Dorées. Attendons qu’ils approchent pour leur demander s’ils acceptent le "corde-stop"... Mais ceux-ci ne sont pas encordés, citant le caractère "tranquille" de cette partie du glacier, ainsi que les excellentes conditions de vieille neige dure recouvrant le glacier. Après quelques hésitations, on acceptera de les accompagner, dans la mesure où cela limite quand même le principal risque du randonneur solitaire sur glacier, à savoir se retrouver coincé au fond d’un trou sans que personne ne le sache... Mais quand même, on s’habille, on chausse les crampons et on attache une sangle sous les épaules, juste au cas où.
30 minutes plus tard, prenant congé des compagnons d’un moment, on sort du glacier pour rejoindre le sentier descendant vers le refuge d’Orny. Toujours de la caillasse, mais ici la bonne trace balisée est réconfortante. On atteint le refuge d’Orny vers 18h30, dont les pensionnaires profitent des derniers rayons de soleil avant que celui-ci ne se cache derrière la Pointe d’Orny.
Pas le temps de traîner, il faut poursuivre la descente qui est encore longue. On plonge sur le sentier de la moraine d’Orny, en prenant bien soin de ne pas oublier de bifurquer ver Saleinaz. On retrouve la verdure mais on perd le soleil.
La descente se poursuit tranquillement sur un bon sentier traversant de grandes pentes où coulent quelques torrents qui cascadent sous l’imposante silhouette du Portalet, qui sous cet angle (encore un autre) dévoile ses innombrables Aiguilles. La plus impressionnante, le Petit Clocher faisant office de Dibona locale, est fendue d’une large fissure sur presque toute sa hauteur qui indique que dans très peu de temps géologiquement, quelque chose est sur le point de se passer...
20h, on retrouve la forêt alors que les derniers rayons viennent colorer le Grand Combin. La descente se terminera tranquillement à la nuit tombante, avec les lacets de la route pour décompresser dans le calme nocturne... Fin de la balade vers 21h.
Auteur : Pascal
Avis et commentaires
Superbe Pascal ! Ca claque !! Photos sublimes. Je le mets aussi dans mes favoris !
Bonsoir Pascal,
Magnifique topo agrémenté de photos vraiment superbes.
Le tout est très inspirant, cela donne envie.
Je range ce Roc des Plines dans mes tablettes...
Thierry
Superbe reportage photos !
Et quel ’bouquet final’ avec les panoramas complets !!! Merci.
Jean-Marc
Superbe ! on en prend plein les yeux !
Joëlle
Hello, vos photos sont absolument superbes. Merci pour le voyage !
A+
Patrick
Wow, absolument magnifique en effet ! Les photos sont à couper le souffle. Je comprends l’irrésistible tentation de redescendre par le glacier, même si sans corde, on sait qu’on prend toujours un petit risque..
C’est vrai que cet endroit est magique... Un des plus gros lieux glaciaires accessible au randonneur ! C’est bien la première fois que la batterie de l’appareil photo a failli ne pas tenir ! (Environ 250 photos ramenées, ainsi que plusieurs centaines nécessaires pour assembler les panoramas, j’en ai jamais pris autant en une seule sortie).
Sublime !
Pour moi c’est ton plus beau topo, et qui entre illico dans mes favoris.
En plus on voit cette magnifique Aiguille d’Argentière que j’ai gravi par la voie Whymper (On voit le final en face nord...Suis dans une période nostalgie)
Tu viens taquiner mes plus gros topos en dénivelé jour !
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