Pointe de la Fenêtre (2268m) en VTT depuis Villarenger, descente par Geffriand

Un itinéraire fait pour le vélo de montagne !

ITINÉRAIRE :
Montée :

• Depuis le village de Villarenger traverser le Nant Giraud, puis suivre la piste parfois raide jusqu’au village du Châtelard.
• Dans le Châtelard, naviguer dans les quelques ruelles étroites pour trouver le départ de la route du col de la Fenêtre.
• Suivre cette piste longue, en nombreux lacets jusqu’à la côte IGN2239 au pied de la Pointe de la Fenêtre. On passe au hameau de Teton, puis la piste se raidit jusqu’au hameau de Lâchat, et se raidit encore jusqu’au plateau sommital. Pendant cette montée les paysage sont superbes.
• A la côte 2239, viser main gauche le sommet qui s’atteint rapidement (on peut passer en VTT les pentes douces qui amènent juste sous le cairn) et on fini à pied en quelques minutes.

Descente :

• Depuis le sommet descendre à la côte IGN 2239m, puis continuer la piste qui descend raide versant E au col de la Fenêtre et le chalet Chaffa à 2130m.
• On trouve alors main droite (plein S) un sentier qui traverse les alpages à quasiment iso altitude (sentier balcon assez étroit).
• Le prendre, il descend en pente très douce, il y a de petites remontées aussi, et ce jusqu’au croisement du du sentier de Geffriand à 2080m (panneau)
• S’engager sur ce sentier qui part plein N en pente douce sur une longue section jusqu’à la côte 2000m.
• Le sentier change de physionomie, il devient plus raide avec de très nombreux virages parfois courts et serrés en épingle, clou de la descente ! Ce n’est pas très difficile, assez long, peu engagé, très ludique et physique aussi. On suit donc ce sentier très bien marqué et "travaillé" VTT jusqu’au fond de la vallée du doron de Belleville.
• On trouve alors une bonne piste sur la rive gauche du doron qui amène au Châtelard tranquillement (ça repose) puis la descente à Villarenger, facile mais parfois raide... histoire de se terminer 🙂

Pointe de la Fenêtre depuis Villarenger, descente par Geffriand, le 08 octobre 2023.

"Une nouvelle page ?"

Une envie de partage. Oui, mais avant tout j’avais envie de partager ce superbe parcours, cette très belle traversée avec mon meilleur copain.
Il y a des endroits, des espaces, des instants où l’important n’est pas où l’on est, comment on y est mais avec qui on est.

C’est ce que j’avais en tête depuis un moment. Pour ses propres raisons, Jé en avait aussi envie.
C’est un plaisir que l’on voulait s’offrir, partager, juste pour nous, un moment spécial dans notre amitié qui dure depuis... près de quarante ans ( écrit en lettre ça fait moins "dinosaure" vous ne trouvez pas ?)

On a reporté cette journée plusieurs fois, pour diverses raisons. L’envie elle est restée.
Alors ce jours là on est parti serein, sachant qu’on aimerait, que ce sera une journée de montagne dont on se souviendra.

Le VTT, je dirai le vélo de montagne remplace petit à petit les randos alpine, l’alpi, nos genoux ne suivent plus. Pas à la montée, oh non, on galope encore comme de vieux chamois (enfin s’il y a des loups on sera vite des proies, et il y a à manger comme on dit !). C’est la descente, et ça gâche vraiment le plaisir. C’est comme ça, pas le choix, il faut accepter même si vraiment ça ne fait pas plaisir.

Comme on ne se laisse pas abattre, comme la montagne sera toujours notre trait d’union, j’ai, comme pour le ski de rando avec Jé il y a quarante ans, essayé le VTT, avec assistance (ce qui n’empêche pas de le faire sportivement) pour pouvoir randonner. longuement Et on a accroché.
On est tombé d’accord, comme toujours, pour finalement trouver le même plaisir qu’en ski de rando. Une montée parfois longue, effort soutenu et régulier, descente technique, ludique, parfois engagée... Oui le même plaisir !

Ce jour là tout était réuni. Vous savez quand il ne manque rien à la journée dont vous rêviez, gamelle incluse !

Ce jour la ce fut une longue randonnée solitaire dans une montagne immense, sur des sentiers discrets mais connus et reconnus.
On était en montagne, concentré à notre plaisir, uni par cette passion qui ne partira jamais.
Et finalement le vélo de montagne, comme je me plais à le dire, est peut être une nouvelle page à écrire pour nos "exploits" montagnards, pour nos "vieux" jours.

Bon ok mais on n’est pas encore six pieds sous terre, on a encore des kilomètres à parcourir ! 🙂