Pics de Bernardez (2430m) et de Savernes (2340m) par le vallon de l’Ambouin

Continuer la route qui traverse le hameau vers l’est sur 300m environ, puis prendre la piste à droite qui remonte le Ravin du Lac de l’Euve.

Lorsque l’on se rapproche du torrent, laisser les pistes qui vont vers la droite et poursuivre sur celle qui va vers le sud-ouest, jusqu’à arriver au torrent. Le traverser à gué ce qui permet de rejoindre une large piste au point 1729. C’est le point d’entrée d’une zone de protection de biotope du Plateau de Dormillouse (barrière).

Continuer sur cette piste jusqu’au point 1819. Lorsqu’elle oblique à l’ouest, la quitter pour remonter hors sentier sud/sud-ouest et atteindre ainsi le point 1945 où se situe une cabane pastorale.

Vous voilà au pied du Vallon de l’Ambouin qu’il faut remonter en maintenant l’orientation sud-ouest, jusqu’à l’espèce de col coté 2263.

De là, faire l’aller retour au Pic de Bernardez en suivant la ligne de crête. Revenu au point 2263, rester à crête pour atteindre le Pic de Savernes et en redescendre en passant par le point 2257.

On peut alors descendre directement vers les petits lacs et les bergeries situés dans le bas du vallon ou remonter jusqu’au point culminant (2283 m) de la Crête du Laveyret (itinéraire choisi). Cette crête est assez boisée et entrecoupée de petits passages rocheux. La descente passe par un pierrier que l’on peut contourner en s’orientant plein nord, avant de revenir vers l’est à un col sans nom qui sépare le Vallon de Provence du Vallon de l’Ambouin et où sont érigés trois cairns imposants.

Revenir au bas du vallon, puis aux points 1819 et 1729.

Suivre la piste principale jusqu’au point 1697 et de là, rejoindre le Villard par le sentier balisé PR qui traverse une jolie forêt.

La sortie

Après être allé au Pic de Bernardez, l’immaculé vallon de l’Ambouin m’avait tapé dans l’œil et même les deux. À l’origine, mon idée était donc de le parcourir en suivant le topo de Stéphanie et de pousser jusqu’au Pic de Savernes.

Parvenu au vallon par un itinéraire sensiblement différent du sien, me voilà seul, dans cet espace sauvage, nappé de blanc et j’ai envie de faire durer mon plaisir.

À l’approche de l’espèce de col au point 2263, l’accès au Pic de Bernardez semble envisageable car le vent a soufflé en partie la neige sur la crête. Je suis monté à ce même sommet il y à peine une semaine mais l’occasion est trop belle, j’y retourne par cet autre versant !

Et aujourd’hui, je peux profiter du Pic en toute quiétude. Très peu de vent (contrairement à la semaine dernière) et je suis absolument seul (alors que lors de notre ascension avec Mick, un groupe de 8 randonneurs était arrivé à peu près en même temps que nous).

Descente prudente (la neige est parfois béton et il y a une petite couche de verglas sur des portions de rocailles dénudées) et je rejoins le Pic de Savernes, mon objectif initial. Toujours pas un chat en vue, ni quelconque quadrupède d’ailleurs, alors que les empreintes sont nombreuses.

Au point 2257, j’hésite : descendre directement ou profiter encore un peu de cette belle journée... l’hésitation est courte ! Mais cette Crête du Laveyret n’était pas une partie de plaisir. La neige y était très épaisse et je m’enfonce régulièrement jusqu’aux genoux. Et puis dans la descente, il y a ce pierrier, que par bonheur je trouve le moyen de contourner pour éviter une progression plus pénible encore.

Ce passage aura été le plus physique de la journée, mais heureusement il fut bref et me voici à nouveau dans un terrain plus clément, où j’embrasse les dernières étendues de blanc étincelant avant le retour en forêt.