Petit col des Encombres (2329m) versant S par la Saussaz et le Perronnet (2417m) - VTT

Une des combinaisons possibles en VTT. Réalisé en VTT ae.

ITINÉRAIRE :

Montée au Petit col des Encombres :

• Au plus simple depuis Chaburtan(1470m) par la route et la piste EDF jusque sur la crête du Perronnet (2370m). Route goudronnée parfois raide jusqu’à la Saussaz, puis piste raide parfois défoncée jusqu’au Perronnet.
• Au Perronnet, voir main gauche un bon sentier qui contourne versant N un petit sommet secondaire entre le Perronnet et le Petit col des Encombres.
• Prendre ce sentier parfois étroit mais bien roulant, légèrement montant puis descendant jusqu’à un grand Cairn (2417m) qui surplombe le col.
• Descendre au col (2339m.Le sentier est plus raide avec quelques épingles peu difficiles

Descente du Petit col des Encombres jusqu’aux Rateaux par la Saussaz :

• Du col, descendre le sentier versant S droit dans la pente. Sentier raide, étroit et raviné, quelques virages ou épingles courtes.
  Il arrive dans les alpages au niveau de la Saussaz (2050m).
• Prendre main gauche une piste courte mais très raide jusqu’à la Saussaz. Poursuivre une 50aine de mètres pour trouver main droite un beau sentier dans les alpages qui descend aux Rateaux (1770m).
• Descendre ce superbe sentier, parfois étroit, parfois raviné. On peut le shunter en passant par les alpages plutôt mais direct, ce qui est très joueur.

Descente à Chaburtan par le sentier balcon de Champieu et le sentier de la Buffaz :

• Des Rateaux remonter à nouveau la route sur 6 lacets pour trouver main droite le départ du sentier balcon (superbe pancarte indiquant le sentier)
• Suivre ce sentier souvent étroit, assez roulant, entrecoupé assez régulièrement de courtes mais parfois raides montées (passent à vélo ou courts poussages)
• Couper la piste de la Buffaz et continuer le sentier toujours à flanc jusqu’à une intersection main droite pour le sentier de la Buffaz qui descend en sens opposé de celui d’où on vient.
• Suivre ce sentier étroit en forêt, parfois raide, avec quelques épingles sympas. On arrive à la Buffaz (1700m).
• Une piste rapide ramène alors à la route au-dessus de Chaburtan au niveau des chalets de Champieu (1600m).
• Retrouver Chaburtan en descendant la route sur quelques lacets.

Petit Col des Encombres / Le Perronnet depuis Chaburtan par la Saussaz et le balcon du ruisseau de Champieu le 20 octobre 2024.

"Demain c’est mieux ?"

Je procrastine, tu procrastines, il,nous,vous, ils...
Et vous ?
Vous ne l’avouerez pas hein ? Parce que procrastiner a une connotation négative.
Pourtant je suis certain que.... MDR !
Et bien moi je crois que j’ai l’art et la manière de remettre au lendemain, ce qui me tient à cœur, attendre pour réaliser des sorties par exemple.
Pourtant je sais, parce que l’expérience est là, que ce sera bien, beau, ludique...Bref un beau grand moment de montagne forcément. Et pourtant.

La procrastination est souvent vue d’un mauvais œil. Un peu de fainéantise, pas de motiv’, tout ça quoi ! Alors que non, ce n’est pas du tout ça
Ça "ouvre la porte" à la critique, aux reproches... Et honnêtement beaucoup ont un grand penchant naturel à cette occupation...Là je divague !

Pour moi je crois que c’est, pour beaucoup, une sorte de recherche de la meilleure option, le mieux pour en profiter à fond, que ça colle à mes rêves.
Et puis aussi parfois sortir de sous la couette quand on est bien au chaud...non ?
Pas vous ?
Et puis il y a aussi un peu de stress quand l’itinéraire n’est pas que simple, il y a de l’appréhension là derrière. Mais ça pique aussi l’envie ça !

Et bien cette rando VTT c’est exactement ça. Le résultat de plusieurs mois de procrastination, pas mal hein ?
Attendre la fin du printemps pour que l’itinéraire soit déneigé, logique non ?
Attendre plutôt la fin de l’été pour ne pas griller au soleil, ça cogne dans ce versant S.
Pas le weekend parce qu’il y a du monde.
Pas aujourd’hui parce que je ne le sens pas, demain ce sera forcément mieux.
Ah tient il pleut...Merde...ça va être tout trempé.
Et ainsi de suite, blablabla blablabla.... et encore plus, j’ai de l’imagination.

Arrive alors ce moment fatidique, le moment où, si on ne bouge pas, et bien on laisse passer l’occasion, parce que franchement le jour parfait n’existe pas. Sinon on y serait tous en même temps !

Voilà donc comment je me suis retrouvé à faire cette rando ce jour-là qui n’était sûrement pas le plus propice depuis le début de ma procrastination. Et zut donc !

Pourtant c’était topissime. Loin pourtant de la grande belle journée d’été ou d’automne.
Il faisait froid, avec du vent, il y a même eu des gouttes et du soleil, c’était bien mouillé comme par hasard dans les descentes difficiles, c’était parfois engagé mais toujours beau, toujours joueur.
Une belle ambiance dans une montagne déserte. J’ai juste rencontré des vaches, ah si un jeunot qui traversait les Encombres à la journée... Culotté le gamin pour son itinéraire.

Mais bon c’est le jeu quoi !