Petit Coyer (2580m), Sommet du Carton (2614m) et Lacs de Lignin - variantes de printemps
- Randonnée
- Préalpes de Digne / Alpes de Haute-Provence / Colmars
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 2000m
- Durée :
- 3 jours et plus
Voici un périple printanier de plusieurs jours dans l'une des contrées les plus reculées des Alpes, celle des steppes de Lignin et du Grand Coyer. On partira à la découverte de grands espaces sauvages et de paysages extraordinaires... On passera des nuits en cabanes perdues au beau milieu de l'immensité... En infusant la magnificence des lieux dans une solitude intense, on ne pourra qu'éprouver un sentiment profond d'éternité... On touchera tout simplement le merveilleux... – Auteur : Dyn’s
Accès
Rejoindre Colmars dans le val d’Allos. Se garer au parking de la Lance face au centre de secours (indiqué par une pancarte de la rue principale).
À noter qu’avant le mois de mai, le parking estival du Pont de la Serre n’est pas accessible (et même interdit par arrêté municipal). Il faudra donc partir de Colmars.
Précisions sur la difficulté
C’est un périple de printemps, donc on rencontrera la neige sur les hauteurs (en général à partir des cabanes de Bressange).
- Il est nécessaire de maîtriser la marche avec des crampons lorsque la neige est dure dans les fortes pentes. Néanmoins celles rencontrées ne sont pas très raides, le piolet ne servira qu’à enrayer une éventuelle chute et non à grimper. Lorsque la neige a chauffé au soleil, souvent en fin de matinée, il faudra bien sûr éviter les pentes à risques d’avalanches, et les raquettes seront les bienvenues pour ne pas trop brasser.
- Il faut prendre en compte le chargement pour trois jours de marche et surtout deux nuits, encore froides au début du printemps en altitude.
Bien entendu, ce raid s’adresse avant tout à des montagnards entraînés et donne une idée de ce qui est réalisable en conditions printanières dans le secteur du Grand Coyer.
- Ce secteur, hors estive, est sauvage et isolé. Encore plus à cette période où le départ s’effectue du fond de vallée. Une fois là-haut, vous ne serez livré qu’à vous-même.
Pour l’anecdote, je n’ai rencontré absolument personne en trois jours dès que j’ai quitté Colmars...
Bref, si vous avez la caisse, le pied montagnard, aimez les ascensions en neige de printemps, recherchez la solitude des grands espaces, cette aventure est pour vous !
Il convient qu’un bon sens de l’orientation et de l’itinéraire est nécessaire. Il est donc impératif de savoir s’orienter sans GPS.
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN :
- TOP 25 3540 OT Barcelonnette
- TOP 25 3541 OT Annot
- Altitudes remarquables :
- Départ : 1250m
- Pont de la Serre : 1682m
- Cabane de Bressange : 1970m
- Petit Coyer : 2580m
- Cabane du Carton : 2290m
- Sommet du Carton : 2614m
- Lacs de Lignin : 2270m
- Distance totale : environ 35 km
- Horaires : comptez 3 jours
- Balisage :
- GR de Pays (jaune et rouge) au départ.
- PR (jaune) et pancartes pour les lacs de Lignin.
- Hors sentier pour les sommets.
- Nota : le tracé sur fond de carte est donné à titre indicatif (ce n’est pas une trace GPS) et doit servir uniquement de repère à la lecture de la carte.
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Nota concernant les cabanes
La cabane de Bressange est préférable à la soupente de celle de Mouriès car mieux isolée et équipée, avec table, bancs et poêle (qu’il n’y a pas à Mouriès), seulement il n’y a pas de matelas à l’étage.
Il y avait une fontaine à Bressange, l’eau ne coulait pas encore en ce début de mois d’avril, mais de toute façon on peut se servir dans le torrent juste en bas.
À Mouriès, à cette époque de l’année la neige cerne les alentours, donc pas d’eau à proximité. Il faudra donc prévoir du gaz pour réchauffer la neige.
La cabane du Carton est rudimentaire mais en parfait état. Cinq couchages avec matelas, table, bancs, poêle fonctionnel mais pas de bois à proximité. Il n’y a pas d’eau non plus tant que la neige est bien présente. Lors de mon passage, il y avait à l’intérieur trois bidons d’eau, j’ai pu me servir un peu. Mais ne pas partir en tête qu’ils seront toujours là et plein ! Dans tous les cas, prévoir une réserve de gaz suffisante pour faire fondre la neige.
Jour 1 : Colmars - Cabane de Bressange : 8,5 km / +700m
- Sur cette première partie, le terrain sera généralement sec mis à part quelques névés et plaques de glaces sur la piste du Pont de la Serre dans l’ubac de la forêt de Monier.
Franchir le pont sur la Lance et contourner le centre de secours par la gauche afin de récupérer la piste forestière balisée GR de Pays (jaune et rouge).
À l’intersection, suivre le même balisage. À celle de Bla Magnan, laisser l’itinéraire du GR de Pays, pour bifurquer à gauche en direction du Pont de la Serre (pancarte en bois) sur un chemin balisé de traits jaunes. Deux cents mètres après, laisser le sentier de descente vers le Pont de Misson. Puis après un kilomètre de plus, recouper la piste forestière menant au parking estival.
Poursuivre sur cette même piste jusqu’au Pont de la Serre, le traverser en prenant la direction des lacs de Lignin par Bressange (pancarte « La Lance Alt : 1682m »). Suivre alors le chemin balisé. Laisser celui menant au gîte de la Fuchière. Après deux larges lacets, l’itinéraire balisé se poursuit sur un sentier à main droite. Peu après, franchir une passerelle et atteindre le promontoire de la cabane des Juges (fermée).
Recouper le chemin pastoral quitté précédemment. Après un kilomètre et demi, déboucher aux cabanes de Bressange.
Jour 2 : Cabane de Bressange - Petit Coyer - Cabane du Carton : 8,5 km / +800m / -500m
- Il sera bien sûr évident de partir dès l’aube pour profiter du regel nocturne et des bonnes conditions de neige.
Rejoindre le grand replat en dessous des cabanes de Bressange. Traverser à gué le torrent puis remonter les pentes les moins raides pour déboucher dans le ravin de Mouriès.
Remonter le vallon jusqu’au pied de la baisse de Mouriès, puis bifurquer à main droite pour atteindre un grand replat sous le Petit Coyer. Le traverser afin de récupérer les pentes moins déclives sous la Tête du Lançonnet. Plus haut, tirer aisément à main gauche pour gagner la crête entre cette dernière et le Petit Coyer.
Parcourir le fil de la crête en direction du sommet du Petit Coyer. Parfois un peu aérienne, elle reste sans difficulté majeure.
Du sommet, descendre en traversée vers la baisse de Mouriès. Une fois atteinte, contourner les ravines et dévaler le ravin de la Mole. Rejoindre plus bas l’itinéraire des lacs de Lignin par Mouriès.
- Si le niveau de neige n’est pas trop élevé, on repérera les poteaux balisés jalonnant l’itinéraire.
Le quitter rapidement afin de contourner le flanc de la montagne du Carton et trouver cinquante mètres plus haut la cabane du Carton.
Jour 3 : Cabane du Carton - Sommet du Carton - Lacs de Lignin - Colmars : 18 km / +500m / -1500m
- L’ascension étant courte, le sommet du Carton est idéal pour contempler un lever de soleil...
De la cabane, remonter le ravin du Carton en restant au pied de la montagne homonyme pour rester bien au-dessus des nombreuses ravines. On peut au choix, soit rejoindre la baisse du Détroit et remonter la crête jusqu’au sommet du Carton, soit couper par les pentes du versant sud pour gagner directement l’arête faîtière.
Retour par le même itinéraire à la cabane du Carton.
Descendre sous la cabane pour récupérer l’itinéraire des lacs de Lignin. Traverser la steppe plein sud-est pour les atteindre.
Des lacs, partir plein nord en suivant des grands cairns. Rejoindre un petit vallon, puis tirer légèrement sur la gauche pour trouver le passage de descente vers le vallon de Bressenge.
- En neige, il est plus simple de rester sur la croupe dominant le tracé du sentier estival.
Parcourir sur deux kilomètres le vallon de Bressenge avant de rejoindre les cabanes du même nom.
Enfin, retour à Colmars par l’itinéraire pris à l’aller.
Le périple - Quand le projet tourne à l’improvisation...
Après mes deux visites automnales dans le secteur de Lignin, j’ai bien envie de le découvrir au début du printemps, durant un raid de plusieurs jours à l’image de celui réalisé en Haute Ubaye en mai 2020. De plus, le couloir du Grand Coyer me fait de l’œil ! J’en fait mon objectif principal !
Après, une série de commentaires sur le topo du Cairas, l’idée me vient de le gravir par la combe nord.
Voilà, j’ai mon nouveau projet !
Premier jour : montée à la cabane de Bressange.
Deuxième jour : le Cairas par la combe nord, retour à la cabane de Bressange, rejoindre la cabane du Carton par la baisse de Mouriès.
Troisième jour : le Grand Coyer par le couloir nord, retour à la cabane du Carton, rejoindre la cabane de Lignin.
Quatrième jour : descente à Colmars.
Les retours aux cabanes me permettant de faire les ascensions léger.
Alors que je prévois tout ça pour fin avril ou début mai, je change d’avis à la dernière minute au regard des webcams du coin et la météo annonçant quelques jours cléments. Je prépare toutes mes affaires et décolle pour le val d’Allos. Ce n’est pas la porte à côté, il me faut trois heures de route pour débarquer à Colmars. Comme je n’aime pas enchaîner la route et la marche dans la foulée, j’arrive comme à mon habitude la veille.
Premier jour. Le café chauffe pendant que j’organise le sac. J’emporte tout l’attirail de printemps : raquettes, crampons, piolets. S’ajoute à cela, tout le barda pour quatre jours de périple ! Je n’ai pas de balance pour peser le sac, heureusement car je me ferais vite peur !
Je m’avance jusqu’au parking de la Lance à Colmars, charge le gros sac sur le dos, claque la portière. C’est parti, et pour de bon !
J’enchaîne les différents chemins forestiers, recoupe plus haut la piste du pont de la Serre. Il y reste encore quelques névés et plaques de glaces dans l’ubac.
Après quelques kilomètres, je passe le parking estival. Encore un bout de piste et c’est le pont de la Serre. D’ici, la vue se dégage sur le Cairas, la neige a été soufflée et il ne reste pas grand chose dans la combe nord !
Je récupère l’itinéraire « par Bressange ». Il me reste encore un peu chemin pour atteindre la cabane du même nom. Encore trois kilomètres supplémentaires !
La cabane de Bressange, comme prévu, est ouverte. Mais, mauvaise surprise, il n’y a pas de matelas... J’ai moyennement envie de dormir sur du dur ! Que faire ?
J’aperçois les cabanes de Mouriès, autant tenter sa chance !
Je descends traverser le torrent, puis remonte en face les pentes les moins raides. Même avec les raquettes, je brasse jusqu’aux genoux voir mi-cuisse ! C’est éprouvant !
J’arrive tant bien que mal au niveau des cabanes mais il me faut trouver un passage aisé pour franchir le ravin. Une fois fait, je m’enfonce encore bien avant de rejoindre la cabane du haut. La partie habitable est fermée, seule la remise en bas est accessible. Essayons la deuxième... Fermée ! Purée !
Je retourne à la remise. Bon, il y a plein de rouleaux de filets à parc à moutons, en guise de matelas, il y a pire ! J’installe le tout.
Comme je n’ai pas eu l’idée de prendre de l’eau dans le torrent, j’enchaîne les tournées avec la popotte pour réchauffer la neige.
Révision du projet, je n’ai pas envie de retraverser vers Bressange demain matin, et le Cairas n’est pas en bonnes conditions pour cramponner, trop peu de neige...
Un coup d’œil sur la carte, ce sera la traversée des crêtes du Petit Coyer !
Plus tard, en fin de journée, je fais un tour pour me dégager un peu de vue. J’aperçois qu’il y a une porte derrière la cabane... La dernière chance ?
Sans attendre, je me précipite pour vérifier. La porte s’ouvre et donne accès à la soupente. Il y a deux matelas dans la pièce ! Parfait... Enfin presque, la façade laisse passer la lumière comme le vent entre toutes les planches de bois ! J’avoue que je me suis caillé durant la soirée avant de rentrer au chaud dans mon sac de couchage !
Deuxième jour. Réveil 5h. Je fais chauffer le café le temps de remballer mes affaires. Je commence à remonter le ravin de Mouriès à la frontale. Les premières lueurs de l’aube ne tardent pas à prendre place. Le soleil illumine de ses rayons le Petit Coyer lorsque je débouche sur le grand replat à son pied. Je me dirige vers les pentes herbeuses les moins raides. Chargé du gros sac, je ne compte pas me lancer dans le trop raide en neige ! Je marque une petite halte sous la Tête du Lançonnet avant d’enchaîner la crête vers le Petit Coyer. S’ensuit une belle traversée jusqu’au sommet. Le soleil est au rendez-vous, le bleu règne en maître dans le ciel.... De quoi oublier les galères de la veille !
La vue sur le Grand Coyer se dévoile... Le haut du couloir manque de neige... Pas vraiment envie de s’y lancer dans ces conditions... Il va falloir changer d’objectif pour demain ! Autant tenter le lever de soleil du sommet du Carton... En voilà une excellente idée !
Par contre, si je dois encore chauffer de la neige, je serai limite en gaz pour une troisième nuit à la cabane de Lignin... Bon verra bien !
J’entame la descente vers la baisse de Mouriès, puis vers la steppe de Lignin. Je change rapidement les crampons pour les raquettes, la neige commence à fondre.
Quel paysage que ces grandes étendues et ces cimes singulières... Avec la neige, je suis autant émerveillé que lors de ma première visite à l’automne avec les pelouses dorées... On ne peut qu’éprouver un sentiment d’éternité...
Je contourne le flanc de la montagne du Carton afin de trouver la cabane. Ça y est, elle est là. Et elle est ouverte comme prévu ! Rudimentaire, elle reste néanmoins idéale pour passer une nuit de rêve en ces lieux...
Grosse surprise, il y a trois bidons d’eau ! Pas besoin de faire chauffer de l’eau et d’user trop de gaz !
Serein, je passe mon après-midi tranquillement, dévore quelques nouvelles de mon bouquin, jette un coup d’œil à la carte, grignote biscuits et fruits secs, m’assis sur le perron pour m’abandonner au joie de la contemplation...
Une fois le soir venu, je mange ma gamelle et vais au lit sans attendre.
Troisième jour. Réveil 5h. Café.
Je chausse directement les crampons et enquille l’approche. Les étoiles se sont effacées, la lune est cachée et il fait encore noir. J’avance à la lueur de ma frontale. J’entends un bruit, regarde dans la direction qu’il provient. Deux yeux m’observent... Un chamois fort probablement. Ou peut-être un loup. Qui sait ? C’est bien possible avec toutes les crottes poilues que j’ai pu apercevoir durant la montée... Avant la baisse du Détroit, je bifurque au plus court dans les pentes dominées par l’arête faîtière. L’aube a bien pris place mais j’arrive au sommet avant le lever du soleil... Le spectacle peut commencer, je suis aux premières loges...
Le vent frais m’empêche de m’attarder trop longtemps. Je redescends fissa à la cabane. Je fais chauffer un autre café, boucle mon sac. C’est décidé, je ne ferais pas de troisième nuit à la cabane de Lignin. Mais le détour aux lacs s’impose tout naturellement... Le tour de la steppe ne peut qu’être grandiose... Quel immensité recèle ces lieux... Je ne saurais la décrire...
Je reste un petit moment à déambuler ici et là, avant d’entamer le long retour final.
Je traverse la steppe dans l’autre sens en prenant la direction du vallon de Bressange. Le passage pour le rejoindre est finalement assez aisé, on peut rester sur la croupe jusqu’à atteindre le fond du vallon. Avec la neige, je le redécouvre. Rien ne ressemble au peu de souvenir que j’en avais gardé !
À la cabane de Bressange, je commence à ressentir le poids du sac sur les épaules, en plus je viens tout juste d’y attacher les raquettes. Et je ne suis pas rentré !
Je marque une bonne halte à la cabane des Juges, me requinque avant de repartir.
Puis, j’enquille finalement le retour au pont de la Serre, puis par la longue piste forestière d’une traite. Une dernière courte pause avant de reprendre le chemin le plus direct vers Colmars. Enfin la dernière piste, les ultimes lacets, et je foule l’asphalte bordant le centre de secours. Encore le pont sur la Lance et je laisse glisser le sac dans la voiture, soulage pour de bon mes épaules.
Retour à la civilisation après trois jours sans rencontrer âme qui vive, trois jours de solitude absolue... Je semble tout droit sorti d’un rêve... D’un énième rêve réalisé...
Auteur : Dyn’s
Avis et commentaires
Salut Rab, merci pour ton retour !
Finalement le projet de Jean m’attire bien...
En regardant les photos aériennes du Géoportail, de la Pelonnière de la Fréma, il paraît possible de descendre dans le ravin des Juges puis de remonter vers l’arête nord-ouest du Sommet de la Fréma...
L’enchaînement avec le Cairas est décrit sur le topo de Cyril et la descente sur le topo de Marc. Après, il suffira de plonger sur le Clot de l’Aï pour rejoindre la cabane de Lignin, où j’ai prévu de repasser une nuit.
Donc je rejoindrai le Grand Coyer par la Baisse du Riou d’Anelles, puis la grande traversée des crêtes vers la Tête de Lançonnet.
(En descendant du Petit Coyer, j’ai bien remarqué que le versant nord du Sommet du Carton est praticable.)
À voir sur le terrain ce que donne la suite des crêtes vers le Laupon...
Ce secteur est magique, je compte bien le poncer de tous les côtés !
En tout cas, bravo pour ta descente du couloir nord du Grand Coyer ! Il donne bien envie !
Un grand bravo pour ce périple, on voit clairement le grand passionné des espaces vierges ! Très belles photos !
Pour ton projet, Grand Coyer/Lanconet , pour l’avoir fait en 2021 et si cela peut te donner des idées ?
Je suis monté à la cabane du Lanconet par le ravin homonyme par un joli petit sentier puis au col 2446 m, j’ai enchaîné ensuite, Tête du Lanconet, Petit Coyer, Baisse de Mouries, Montagne du Carton par le Nord, Baisse du Dètroit, Grand Coyer, descente par le couloir Nord, Cabane du Carton, Cabane de Mouries.
Le Cairas/ Sommet de la Frema en traversée est magnifiques, à faire absolument !
A+
Merci Jean !
C’est un secteur qui m’envoûte tout particulièrement !
J’ai un peu le même projet en moins costaud : Fréma et Cairas en traversée, puis du Grand Coyer à la Tête du Lançonnet. En deux jours avec une nuit à Lignin bien sûr !
Je ne m’étais jamais penché sur les crêtes entre Lançonnet et Laupon... ça donne des idées !
Bravo Arnaud ,
Dés que je sors de mon Covid , j’irais marcher dans tes pas !
Le coin est très dépaysant .
j’ai projet d’enchainer les sommets de Noncière au Cairas et du Coyer au Laupon mais j’attendrais les beaux jours .
@+ Merci
Tout lu aussi ! Texte passionnant qui nous entraine sur tes talons....et les photos prolongent le voyage ! Merci....
Tout lu ! Un drogué du rêve éveillé en montagne ! Que dire. Devant ces photos qui méritent autant de superlatifs que le texte d’accroche en possède 🙂 Il faisait les plus beaux treks, hors des sentiers battus ; en toute saison et buvait beaucoup de café (épitaphe à Rochassac dans quelques décennies).
Merci pour ton retour Michel.
Oui, il y a un peu de ça, s’éloigner de la folie du monde d’en bas... Mais pas que ! Comme tout adepte de la montagne, quelle que soit la pratique, c’est le Beau que l’on va chercher là-haut...
J’ai enfin trouvé mon projet pour le secteur des montagnes du Cheval Blanc et de Boules... Un nouveau périple de 4 jours et 3 nuits !
Belle escapade en neige de printemps !
Mettre des mots sur son périple, c’est revivre une seconde fois l’aventure. Probablement est-ce dû à ma personnalité, car la photo avec la cabane m’évoque Démocrite :
Voyageur de la Grèce antique qui, ayant constaté la vilénie des hommes, s’est retiré du monde. L’inscription de son destin dans la nécessité de la nature ! Instant de quiétude à savourer...
Aux charges lourdes, je préfère les grosses dénivelées, et ma période "grand trek" est révolue, mais je salue ta détermination et les photos de ces lieux magiques.
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