Ouille du Midi (3042m), traversée Est-Ouest par l’arête des Bouquetins

Ouille du Midi, 3042m, Arête NE des Bouquetins, traversée E-W.

Escalade ludique, assez longue, "très montagne" dans un cadre extraordinaire.

C’est une excellente entrée en matière pour les voies "montagne" et sans stress !

Fiche technique :

• Difficulté :
  PD sup ou AD inf. Escalade en 3c avec deux dalles en 4b bien protégées. La voie fait 400m, c’est long.

• Horaire :
  1h30 à 2h pour le refuge des Evettes.
  0h30 depuis le refuge pour atteindre le pied de la voie.
  3h à 4h30 pour la voie.
  2h30 à 3h pour la descente à Bonneval sur Arc

• Dénivelée :
  1020m depuis l’Écot dont 400m pour l’arête des Bouquetins.
  1250m pour la descente à Bonneval sur Arc.

• Cartographie : IGN 3633 ET Tignes-Val d’Isère-Haute Maurienne.

• Topo remarquablement bien fait, merci aux ouvreurs et rédacteurs !(Grégory Coubat, guide de haute montagne à Bramans)

leshautslieux.e-monsite.com...

Itinéraire :

La course peut se faire à la journée, ou en deux jours avec nuit au refuge des Évettes.

Suivre le topo suivant le lien et la description des ouvreurs, les explications sont vraiment parfaites, aucune perte d’itinéraire possible !

La descente peut se faire comme le précise le topo versant Évettes par le col du Midi, soit versant W par la grande face des Arpettes et l’Ouille Mouta versant Vallonnet ou une bonne sente conduit au refuge du Criout.

L’arête des Bouquetin à l’Ouille du Midi le 20 Août 2015

Promesse !

C’était une promesse que j’avais faite à Léa il y a deux ans, se faire une belle course de rocher sympa.

Mais voilà une vilaine tendinite au Goléon, et puis plein de gamelles à répétition ont repoussé notre projet.

C’est par hasard sur C2C que je tombe sur ce topo. Immédiatement j’appelle Léa et lui fait part de l’idée.

Jeunesse enthousiaste, Léa débarque quelques jours plus tard à la gare de Modane où nous nous retrouvons.

Papotage en montant à Bessans, nous décidons d’une journée de grimpe la veille de la course, au Rocher des Amoureux histoire de chauffer les chaussons d’escalade.

Une bonne journée de grimpe et de rigolade plus tard, nous voilà en route pour le refuge des Évettes.

Il fait froid, il fait humide, je fais le mulet avec mon gros sac, Léa m’attend au col.

Un chocolat chaud et quelques bières plus tard, repus, il ne nous reste plus qu’à nous endormir en pensant au lendemain, ma promesse.

Il fait grand beau enfin, une clarté limpide, un soleil doux... Joli présage d’une belle journée de grimpe entre dalles, piliers et dièdres, au milieu des chamois et bouquetins, une grande journée qui n’en finit pas, mais où quand même nous ne boudons pas notre plaisir d’arriver enfin au sommet !

C’est qu’elle est longue cette arête ! Entre manœuvre de corde, pauses photos, siestes et papotage l’oncle et la nièce ont battu un record de lenteur... Mais je crois que personne n’avait envie que cela se finisse.

Sauf que, sauf qu’il a bien fallu redescendre ces 1200m jusqu’à Bonneval !

Les pieds ont chauffé, mais on a bien rigolé ! et puis la rencontre inattendu des Jumeaux au Crioux... qui se sont proposés de faire les porteurs de nos gros sacs jusqu’à la voiture.

Léa et moi avons je crois, découvert la marche sans sacs à dos ! Et bien c’est génial, merci à Arthur et Lucas nos sherpas !