Mont Pelat (1543m) et Mont Morbié (1542m) par Roissarvaz et le Col de la Sciaz
- Randonnée
- Bauges / Savoie / Saint-Pierre-d’Albigny
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 1000m
- Durée :
- 5h
Le minerai de fer était autrefois acheminé à dos de mulet depuis St-Pierre-d'Albigny jusqu'à Aillon par le col de la Sciaz. Du col, les monts Pelat et Morbié sont rapidement accessibles. – Auteur : Stan73
Accès
De St-Pierre-d’Albigny, monter au hameau des Garniers, puis poursuivre jusqu’à Roissarve.
Se garer au bout de la route goudronnée (deux ou trois places de parking, interdites l’hiver en cas de neige).
Coordonnées :
- 45,571283 N
- 006.130833 E
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : TOP25 n° 3432 OT Massif des Bauges
- Altitude de départ : 581m
- Altitude minimum : 581m
- Altitude maximum : 1543m
- Dénivelée : 1000m
- Distance : 12 km
- Balisage :
— panneaux aux intersections
— marques jaunes ou marques jaunes et rouges - Site : Monument commémoratif des Fusillés des Frasses
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
ALLER
De Roissarve (ou Roissarvaz), monter par le chemin à droite en direction du Col de la Sciaz.
Le chemin est bien balisé jusqu’au col. Poursuivre à droite sur le chemin montant vers le Mont Pelat, point culminant de la station de ski d’Aillon-le-Jeune.
Le Mont Morbié est son sommet jumeau en face en direction de l’Arclusaz.
RETOUR
Revenir au col de la Sciaz puis au lieu-dit Sous le col de la Sciaz.
Continuer tout droit en direction du monument des Frasses.
Après 250 mètres environ, obliquer à gauche vers la clôture et franchir celle-ci par le passage aménagé.
Le sentier se perd assez rapidement. Se diriger à vue vers le chalet des Frasses. Le monument des Frasses rappelant un épisode dramatique de la Seconde Guerre mondiale est situé un peu au-dessus du chalet, dans un bosquet.
Du chalet, suivre le chemin vers Célardon (panneau), pour rejoindre l’itinéraire de l’aller.
Auteur : Stan73
Avis et commentaires
je connais bien ce sentier pavé par endroit au mois de mai passé dans le secteur où l’avalanche traverse le sentier je suis trouvé en face de 3 loups qui sortaient d’un bosquet
je n’etais pas "vaillant" face a ces bestioles
les agriculteurs des aillons utilisaient aussi cette voie pour se rendre a leurs vignes a saint pierre d’albigny
Bonsoir,
Sur cette ancienne route subsistent encore des murs de soutènement ...
en effet, comme sur la photo n°13.
Merci pour ces informations. Pour ceux qui sont intéressés, elles sont issues d’un article plus général sur le hameau des Grangettes à St-Jean-de-la-Porte.
Stan
Bonjour Stan. Lassiat ou La Sciaz ?
Quelques infos sur l’histoire du col de : Lassiat ou La Sciaz.
. . .
Depuis la création de la Chartreuse d’Aillon entre 1178 et 1184 par Humbert III, la route du col de LASSIAT était utilisée pour le transport du minerai de fer des mines des Hurtières vers la Combe de Lourdens, cette route était également utilisée pour toutes communications avec la vallée de l’Isère. Tout le transport se faisait à dos de mulets, pour cela le couvent d’Aillon employait des muletiers. Sur cette ancienne route subsistent encore des murs de soutènement, et des parties pavées de pierres plates dans les endroits où le sol était peu stable. Ces différents ouvrages prouvent que cette route était d’un usage intensif.
La route du col du Frêne ne fut utilisée que beaucoup plus tard. Elle n’était pas encore accessible aux chariots en 1781. L’architecte Lampoz fut invité à étudier un projet de rectification du chemin afin de le rendre accessible à toutes montures même aux chariots, voir le procès verbal qu’il fit le 17 mai 1784 après sa visite du chemin dit du col du Frêne. La construction de la route commence en 1833 et se termine en 1842. C’est seulement en 1852 qu’un service postal est mis en place entre le Chatelard et Saint Pierre d’Albigny par voiture à cheval ; et ce n’est seulement qu’en 1912 que son tracé fut assoupli pour la rendre accessible cette fois-ci aux automobiles ; c’est au cours de ces travaux que le tracé de la route des Grangettes fut élaboré, à la grande satisfaction des baujus, car le gain de temps était appréciable.
. . .
Le transport du minerai de fer des Hurtières au martinet de la Combe d’Aillon se faisait par la route de LASSIAT. A propos des usines de fer on sait qu’un certain Marcel Pitit obtint, le 28 mars 1658, pour lui et ses successeurs, des princes Carignan-Soissons un albergement perpétuel et irrévocable du cours du Nant d’Aillon pour y établir un martinet ; cet établissement passa dans les mains des chartreux le 24 avril 1730. Le nombre d’ouvriers qui travaillaient dans cet établissement était d’environ cent qui se répartissaient de la manière suivante : 19 maîtres charbonniers, 24 fondeurs ou ferriers et les autres compagnons ou muletiers, ceci pour dire que la route qui conduisait du bac de Pau à la Chartreuse en passant par le col était très utilisée ce qui justifie les murs de soutènement et le dallage en pierres plates aux endroits les plus délicats, déjà cités plus haut.
La route du col de LASSIAT encore ainsi appelé sur le cadastre de 1892, devenu LA SCIAZ sans savoir pourquoi, par erreur ou pour faire plus réaliste !, on a toutefois relevé sur une carte de 1891 que le nom du col est La Sciaz, mais ceci est sans grande importance. C’est juste pour faire remarquer que même sur les documents officiels l’orthographe des lieux n’est pas toujours fixée d’une manière immuable.
Après 1912 la durée du transport était avec des boeufs :
Les Grangettes - Aillon : 7 heures
Les Grangettes - La Compôte : 4 heures
Les Grangettes - Sainte Reine : 3 heures
. . .
Les fléaux atmosphériques
Les gelées : dans la nuit du 17 au 18 avril 1758 toute la vigne a gelé et a entraîné une disette entière de vin. Les 16,17 et 18 mai 1802, la Bise fut si froide que tous les arbres ont été gelés de même que la vigne (le vin est passé à 4,13 F le pot).
. . .
(Propos recueillis du site internet de M.Guy Veissier.)
Dernières sorties
Retrouvez les récits et photos de randonneurs ayant déjà parcouru cet itinéraire.
Aucune sortie pour le moment. Soyez le premier à en épingler une !