Les ruines de Saint-Quentin par Lavoûte-sur-Loire

Difficulté :
Moyen
Dénivelé :
520m
Durée :
4h30

Sur le plateau qui domine les méandres de la Loire vers les ruines restaurées d’un ancien village perché. – Auteur :

Accès

  • Du Puy-en-Velay, se rendre à Lavoûte-sur-Loire par la D 103.
  • Se garer devant l’église.

    Coordonnées :

  • 45.118967 N
  • 003.906567 E

Les infos essentielles

  • Carte IGN : Série Bleue n° 2735 E Tle Puy-en-Velay
  • Altitude de départ : 562m
  • Altitude minimum : 562m
  • Altitude maximum : 905m
  • Dénivelée : 520m
  • Distance : 14 km
  • Balisage :
    — panneaux aux intersections
    — marques blanc et rouge du GR 3F à l’aller
    — marques jaunes au retour
  • Site : St-Quentin d’hier à aujourd’hui.
  • Site : Pin boulange.
  • Site : De drôles de pins sylvestres.
  • Sortie du 24/10/2018
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Itinéraire

ALLER

Traverser la D 103 devant l’église, suivre la D 7 quelques mètres et obliquer à droite sur la rue du Lavoir.

Tourner à droite sur la rue de la Maternelle et monter tout droit par le chemin du Bois Noir (suivre le balisage rouge et blanc).

Après la première épingle, on peut descendre à droite le sentier vers la Vierge du Bon Secours.

Revenir sur le GR et monter sur le plateau. Passer Brestilhac. Le chemin monte puis redescend jusqu’à une bifurcation.

À droite, en 600 mètres, un sentier descend pour remonter ensuite vers les ruines de St-Quentin. Il reste sur le site un pan de mur d’un ancien château et un hameau abandonné dans les années 1950 et restauré récemment par une association de sauvegarde.

RETOUR

Revenir à la bifurcation et continuer tout droit en montant.

Au panneau « Altitude 850 m », quitter le GR 3F et tourner à gauche. Il faut désormais suivre le balisage jaune.

Le chemin monte puis redescend vers Chassaure.

Suivre la deuxième route à gauche, puis, à la sortie du village, cette route se transforme en chemin. Obliquer tout de suite à droite.

Suivre le marquage jaune, le sentier entre dans une forêt de pins pour descendre vers la plaine.

Après le réservoir, tourner à gauche puis encore à gauche pour retrouver le cimetière de Lavoûte-sur-Loire.

Contourner celui-ci par la droite puis tourner à droite pour retrouver le départ de l’itinéraire et l ‘église.

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 24 octobre 2018

Dernière modification : 22 juin 2023

2 membres ont cette randonnée en favori !

Auteur :

Avis et commentaires

Bonjour et merci pour le commentaire.

Bonnes balades.
Stan

Doumi

Bonjour Stan
J ai fais cette rando hier en sens inverse Maud je ne regrette pas au contraire même si le début est long en montée et très raide
Par erreur je suis montée jusqu’au sommet au lieu de continuer dans la forêt mais qu elle vue !!! J ai continué sur ce large chemin qui passe vers un terrain pour les parapentistes qui étaient d’ailleurs en train de décoller (ce terrain est signalé par un rectangle vert clair sur la carte) c’est un régal de les voir s élancer et
S’envoler ; ensuite un peu plus loin j ai pris un chemin
Sur la droite dans le bois et j’ai pu retrouver le parcours
un peu plus loin
Les points de vue sont magnifiques, les chemins
traversent des paysages variés ; un grand merci pour cette très belle rando !!!

  • Extraits de l’histoire de Saint-Quentin

Joséphine
Ce fut au cours de Juillet 1951 que disparut Joséphine Cartal. Avec sa sœur Séraphie, elles étaient les dernières habitantes de Saint Quentin.
Joséphine était partie on ne sait où. Elle n’avait plus sa tête. A l’époque, on disait qu’elle était « retombée dans l’enfance ». Aujourd’hui, on parlerait plutôt d’Alzheimer. Les hommes de la commune firent des recherches. Sans résultats. Il faut dire que c’était la saison des gros travaux d’été !...
Ce matin du 2 Aout 1951, mon père, Pierre Gibert, mon frère et moi, nous gravissions un ravin afin de récupérer quelques billes de chênes que nous avions coupées l’année précédente dans un bois situé sous Saint Quentin.
Soudain, mon frère René se mit à crier : « Papa, là, un macchabée ». Nous avions retrouvé la pauvre Joséphine. J’avoue que la vue de ce cadavre déjà décomposé n’avait rien de réjouissant à nos yeux d’adolescents. (Mon frère avait 16 ans et moi 14). C’était la première fois que nous étions confrontés à la mort.
Bien sûr, cette découverte alimenta les conversations : « comment était morte Joséphine ? ». Etait-elle morte sur le coup en se rompant quelque organe vital ? Ou était- elle morte de faim ou de souffrance ? Avait- elle longtemps clamé sa douleur et sa détresse au fond de cette sombre ravine ?

Gabrielle Chapuis
En 1945, un drame va endeuiller la famille de Séraphie. Gabrielle, sa petite fille, la fille de Basile l’accordéoniste, part un après-midi pour garder ses vaches dans un pré au-dessus des gorges de la Loire. Le soir, les vaches sont rentrée toutes seules. Sans leur petite gardienne. Ses parents courent vers le pré et ne trouvent que les sabots de Gabrielle au sommet d’une très haute falaise. Pressentant le pire, ils donnent l’alerte. Des hommes de Peyredeyre rejoignent le pied de la falaise et découvrent le corps de l’infortunée bergère. Elle avait fait une chute de 100 à 120 mètres.
Toute sa vie, Basile le malheureux père essaya, en vain, de savoir ce qui s’était passé et comment son enfant avait pu faire cette terrible chute.
C’est le 21 Octobre 1945, veille d’élections municipales qu’eut lieu cet accident. Je me souviens que mon père qui fut un des hommes de Peyredeyre qui découvrirent le corps de Gabrielle fut beaucoup affecté par ce drame.

Le village dans les années 1930
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La maison de Séraphie dans les années 1930. La fillette est-elle Gabrielle ?
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La maison de Séraphie en 1985
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La maison de Séraphie en 2009
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La maison de Séraphie en 2012 après débroussaillage
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(Crédits ©Photos Gérard Gravier - M Billon - L Chabrier - JM Guérin)

Bonsoir Hereme et merci pour les infos.

Je rajoute des liens dans le texte du topo.

Stan

Salut Stan. Pour ceux ou celles qui ne connaissent les pins de boulange (les garolles pour Alain), ce n’est pas une nouvelle variété :
vttnature.free.fr/garolle...

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