Le torrent du Morel par Bellecombe Tarentaise
- Randonnée
- Lauzière / Savoie / Aigueblanche
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 640m
- Durée :
- 5h
Le Morel a longtemps été redoutable par ses crues. De très importants travaux au début du XXème siècle l'ont assagi. – Auteur : Stan73
Accès
D’Albertville, remonter la vallée de la Tarentaise par la D1090.
Sortie 37 Aigueblanche.
Se garer à la base de loisirs du Morel.
Coordonnées :
- 45.510117 N
- 006.49247 E
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : TOP25 n° 3433 ET St-Jean de Maurienne – St-François-Longchamp - Valmorel
- Altitude de départ : 450m
- Altitude minimum : 450m
- Altitude maximum : 950m
- Dénivelée : 640m
- Distance : 15 km
- Balisage : marques jaunes sur fond vert, panneaux. Certains balisages sont manquants.
- Extrait du livre Montagne maudite, montagne apprivoisée de Jean-Marie Jeudy : Le Morel.
- Site : Aigueblanche autrefois
- Site : La fabuleuse histoire du Morel
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Itinéraire
ALLER
Remonter le long du Morel jusqu’à la cascade du Morel. On peut y accéder par les deux rives.
Redescendre jusqu’à la passerelle. Quelques mètres en aval, un sentier (un peu encombré (février 2015) par des arbres tombés lors de la dernière tempête) démarre rive droite et monte rapidement dans la forêt jusqu’aux Blondins.
R emonter la route D95 puis suivre les panneaux jaunes indiquant la Grange ou le Fey.
Ne pas remonter au village du Fey. Au-dessous de ce village, avant d’arriver à une longue pile de bois au bord du chemin, descendre dans le pré puis un peu dans le bois pour retrouver un sentier qui descend jusqu’au torrent. Le balisage est ancien et manquant parfois. Ne pas suivre la direction du moulin de Cornet mais plutôt Morel ou Doucy.
Le fond du vallon est traversé au niveau de l’entrée du tunnel creusé entre 1902 et 1906 pour canaliser l’eau du Morel jusqu’au sommet de la cascade.
Remonter par le large chemin jusqu’à Doucy Tarentaise.
RETOUR
Rejoindre l’église puis suivre le balisage jusqu’à St-Oyen.
Par la route, rejoindre le pont du Morel puis la base de loisirs.
Auteur : Stan73
Avis et commentaires
Bonsoir
effectivement le lien fonctionne, il faut être un peu patient
Stan
Je confirme ça marche très intéressant.
Le lien fonctionne bien chez moi, mais il s’agit d’un PDF de 24 Mo environ, donc très lourd : donc suivant les PC tout n’est pas chargé en même temps. Il convient donc de faire défiler avec l’ascenseur de droite pour que le chargement continue.
L’évolution du chargement est par ailleurs indiquée en bas à gauche de l’écran.
Bonsoir
j’ai rajouté dans le topo le lien vers le site Aigueblanche autrefois
mais le deuxième lien n’a pas l’air de fonctionner
Stan
Bonjour Stan.
- Deux liens intéressants :
aigueblancheautrefois.overblog.com...
- A noter qu’en septembre 2012 les ouvriers chargés de la rénovation et l’entretien périodique du tunnel ont déclenché un mouvement de grève, en raison des conditions difficiles de travail :
" Ce n’est pas le tunnel le plus connu de Tarentaise. Le tunnel du Morel, à Aigueblanche, long d’un kilomètre et large de six mètres environ, a été mis en place, au début du XX e siècle pour canaliser le torrent éponyme et prévenir de tout risque de crue. À l’intérieur, cinquante seuils sont là pour briser le débit.
Périodiquement, tous les 25-30 ans, l’ouvrage est entretenu car son pavage se délite. Il faut alors dévier le Morel dans son lit originel, et de drôles de travaux commencent. « Il faut purger d’eau et de gravats des trous de 10 à 12 m³, et les combler avec du béton », explique Patrick Gohel, un des agents de l’Office national des forêts, qui travaille sur le chantier avec ses collèges du service “Restauration des terrains en montagne”, depuis fin juin et pour une durée de trois mois.
Au sommet du tunnel, la Comag a installé une centrale à béton, et deux bétonnières sont descendues en fonction des besoins sur un chariot sur rail. Pour quarante seuils déjà rénovés, 200 m³ de béton ont déjà été coulés. « Question sécurité, globalement, il n’y a rien à dire, mais il y a des risques. C’est un chantier qui sort de l’ordinaire », reconnaît Patrick Gohel, délégué CGT. À tel point que même ceux qui ont 30 ans d’ancienneté à l’ONF n’avaient jamais eu l’occasion de le faire.
« J’ai vraiment l’impression de descendre à la mine »
Mais hier, les deux équipes (soit une dizaine d’ouvriers – tous volontaires pour ce chantier – qui travaillent en 2x8 de 6 à 20 heures) se sont mises en grève. Comme elles menaçaient de le faire. « Non seulement le travail en galerie n’existe pas dans nos conventions mais en plus, les conditions sont pénibles : milieu confiné, vapeur de gasoil, pénombre, courant d’air, froid… Quand j’arrive le matin et que je mets le casque et la lampe frontale, j’ai vraiment l’impression de descendre à la mine », raconte le représentant des ouvriers.
En délégué du personnel, en comité d’entreprise, auprès du directeur territorial à Lyon et lors des visites de chantier, ils ont essayé de faire remonter leur désir de reconnaissance, souhaitant une réponse avant mercredi midi. « On demande une prime de 15 € par jour. Mais deux ingénieurs sont venus nous rencontrer lundi pour nous faire une promesse de 5 € par jour, et en plus sans nous dire vraiment quand elle serait versée. On a vraiment le sentiment qu’on se moque de nous ». Sans nouvelle de leur direction, les ouvriers se sont mis en grève hier, pour une durée illimitée. « En trente ans d’ONF, c’est la première fois que je vois deux équipes se mettre en grève sur un appel local », commente Yves Gumery, délégué CGT. À travaux exceptionnels, grève exceptionnelle. Mais en milieu d’après-midi, ils ont obtenu l’ouverture de négociations, ce vendredi matin, comme ils l’espéraient. En attendant leur issue, ils reprendront le travail ce matin. "
Par Jean-François CASANOVA | Publié le 21/09/2012 à 06:01
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