Le long de l’Azergues : de Chazay-d’Azergues à Lozanne

Difficulté :
Facile
Dénivelé :
80m
Durée :
3h

Sur les deux rives de l’Azergues pour relier ces deux jolies bourgades. – Auteur :

Accès

— Se garer devant l’église de Chazay-d’Azergues.

Les infos essentielles

  • Carte IGN : TOP25 n° 3031 OT Lyon – Villeurbanne – Mont d’Or
  • Altitude de départ : 226m
  • Altitude minimum : 190m
  • Altitude maximum : 226m
  • Dénivelée : 80m
  • Distance : 11 km
  • Balisage :
    — panneaux aux intersections
    — marques jaunes (à privilégier) ou jaune et rouge
  • Sortie du 19/02/2021
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Itinéraire

ALLER

Devant l’église, suivre en face la rue d’Ainay. Traverser la place et passer sous le porche à gauche (au niveau du musée).

Descendre les escaliers et suivre à droite le chemin de ronde.

Ne pas monter vers la porte de Baboin mais descendre, traverser la rue et continuer vers la station d’épuration.

Emprunter ensuite le chemin ou sentier qui remonte en rive droite l’Azergues. Il passe sous un pont puis vers les terrains de sport. Ignorer la passerelle à gauche et continuer en sous-bois.

Plus loin, ne pas traverser le Bief et peu après, quitter les marques jaune et rouge pour suivre les marques jaunes à droite.

Rester ensuite en bordure de l’Azergues et obliquer à droite quelques dizaines de mètres après une passerelle.

Au virage suivant, monter à gauche jusqu’au panneau « Trève Gay ». Suivre alors le sentier à gauche.

Quand il redescend, remonter à droite puis encore à droite jusqu’à l’église de Lozanne.

RETOUR

Redescendre sur la route de St-Jean pour traverser l’Azergues sur une passerelle.

Tourner à gauche pour rester en bordure de la rivière.

Après le Parc des Berges, emprunter le sentier à gauche qui reste en rive droite de l’Azergues.

Après le petit plan d’eau, poursuivre à gauche, traverser la passerelle et retrouver à droite l’itinéraire de l’aller.

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 19 février 2021

Dernière modification : 24 octobre 2023

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Auteur :

Avis et commentaires

De la porte DU Babouin.

" Nous avons dit que les sires de Châtillon avaient une maison à Chazay : elle existe toujours, avec sa jolie tour d’angle à poivrière. Il est à présumer que c’est l’endroit où se passèrent les faits dont la voix populaire a composé la légende du Baboin — légende que nous pouvons presque ramener à la vérité historique.

En 1367, la ville était en liesse, à l’occasion de l’ouverture du ban des vendanges. Après force rasades, force danses et caroles, chacun avait tiré les verrous et demandait le repos au sommeil, quand soudain le beffroi d’alarme se fait entendre : un cri parcourt les rues : l’hôtel de Châtillon est en feu !

Le sire est à l’armée royale, guerroyant contre l’Anglais ; mais sa femme et sa fille sont à Chazay, et bientôt la foule terrifiée voit apparaître à la plus haute croisée la mère tenant dans ses bras la damoiselle, enfant d’une dizaine d’années. S’élancer à leur secours, plus d’un y pense, mais comment aborder cette maison en feu ? Un sauvetage est certes périlleux, avec les multiples engins que l’industrie moderne a créés pour combattre l’incendie ; autrefois, les difficultés étaient pour décourager les plus vaillants.

Cependant, un être fantastique a fendu la foule, couvert d’une fourrure qui le fait ressembler à un animal et portant une échelle. S’adressant aux spectateurs — car, s’il a le pelage d’une bête, il a la voix d’un homme — il demande qu’on l’inonde d’eau et s’aidant de son échelle et des aspérités de la façade, il gagne la croisée où se tiennent les deux femmes. L’enfant est descendue en un clin d’oeil ; le sauvetage de la dame, bien que plus laborieux, s’accomplit non moins heureusement.

Le personnage dégage alors son visage du masque velu qui l’a protégé, et tout le monde reconnaît Sautefort, un jeune saltimbanque venu à Chazay, à l’occasion de la fête. Comme il excelle à exécuter des tours et des gambades sous ce travestissement grotesque, on l’a surnommé « le Baboin », c’est-à-dire le singe dans la langue du temps.

Il va de soi que la châtelaine attacha Sautefort à sa maison. Le seigneur, à son retour, en fit un homme d’armes ; le jeune varlet, emmené à la guerre, se distingua par son courage et devint écuyer ; et, comme il n’est de bonne histoire qui ne finisse par un mariage, Sautefort, fait chevalier sur le champ de bataille, épousa la damoiselle qu’il avait sauvée du feu.

C’était une nécessité pour les seigneurs, et plus encore pour les feudataires ecclésiastiques, d’avoir un capitaine châtelain à qui était confiée la garde de leurs châteaux et de leurs terres. Cette haute fonction, qui dégénéra plus tard en une simple lieutenance du juge, fut confiée par l’abbé d’Ainay à Sautefort. Il reçut en apanage la terre du Mâs, au midi de Chazay, et en prit désormais le nom. Mais le peu que lui conserva le nom de Baboin, titre bien supérieur à ses yeux, à cause du souvenir qu’il rappelait.

Chazay qui avait résisté aux Anglais, et ensuite aux Tard-Venus, fut assiégé et enlevé par les Bourguignons, en 1418. Le chevalier du Mâs tenait-il au loin la campagne, sous la bannière de France, ou se trouvait-il alors dans sa châtellenie ? En tout cas, il reconstruisit de ses deniers l’hôpital du bourg, distinct de l’hospice des passants, à la Conche, et ruiné par les assiégeants. Il fit aussi une fondation destinée à doter chaque année une fille pauvre. Aussi, lorsqu’il trépassa, fort avancé en âge, en 1435, ce fut un deuil public. Plus tard une fête annuelle fut instituée en mémoire du Baboin et une grossière effigie, portant son nom, se dressa sur une des portes de la ville.

La fête s’est perpétuée jusqu’à la Révolution ; depuis, elle se célèbre à des époques intermittentes. Quant à la statue en bois et plusieurs fois remplacée, ce n’est pas douteux, elle était à bout de service en 1839. Le conseil municipal s’avisa d’acheter au poids un moulage de fonte qui avait servi de cible dans un tir des Broteaux, se disant, je pense, qu’une statue faite exprès, n’aurait pas chance d’être beaucoup plus ressemblante.
Non seulement le Baboin a sa statue, mais il a eu ses poètes. Deux vers d’une des plus vieilles chansons composées en son honneur sont restés dans la mémoire populaire, et Chazay les a retenus pour sa devise : « Filles qui n’ont vu le Baboin Oncques maris ne trouvent point ».

Cette allusion à la libéralité du gentil chevalier n’est plus justifiée ; car la fondation du Baboin en faveur des filles pauvres est convertie en une distribution de secours aux indigents. "

D’après Auguste Bléton, " Aux environs de Lyon", 1892.

Bonjour Alain,

ce sont des Galanthus nivalis qui s’appellent communément perce-neiges.

Les nivéoles de printemps (Leucojum vernum) sont très courantes en Savoie. On les appelle aussi couramment perce-neiges chez nous (ce qui est une erreur) car les vrais perce-neiges y sont rares.

Bonnes balades
Stan

Bonjour Stan
Photo 9 : perce-neige ou nivéoles ?

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