Le Sire ou Mont Kamuniak (1558m) par les chemins du Garde

Difficulté :
Moyen
Dénivelé :
650m
Durée :
4h

Par le chemin du Garde inférieur, on parvient au pied de la Croix du Nivolet. Puis le chemin du Garde supérieur mène à un beau point de vue. – Auteur :

Accès

De Chambéry, par le col de Plainpalais, rejoindre la Féclaz.
Dans le village, suivre les panneaux vers le Sire.
Se garer au parking terminal.

Les infos essentielles

  • Carte IGN : TOP25 n° 3332 OT Chambéry – Aix-les-Bains – Lac du Bourget
  • Altitude de départ : 1409m
  • Altitude minimum : 930m
  • Altitude maximum : 1558m
  • Dénivelée : 650m
  • Distance : 11 km
  • Balisage :
    — panneaux aux intersections
    — marques jaunes
  • Sortie du 27/09/2021
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Itinéraire

ALLER

Après le restaurant et la table d’orientation, emprunter le sentier qui descend en lacets en direction du Malpassant.

Au panneau « La Grande Montagne 1140 m », continuer tout droit en direction de Montbasin. On est alors sur le Chemin du Garde inférieur qui parcourt tout le flanc de la montagne.

Au panneau « Forêt de Montbasin 956 m », monter à gauche (indication Le Sire 1h30).

Après de nombreux lacets et un passage dans la falaise, on parvient sur le plateau supérieur face à la Croix du Nivolet.

Au panneau « Pré du Nivolet 1400 m » (l’altitude est plutôt 1330 m environ), suivre à gauche le Chemin du Garde supérieur.

À travers bois et anciens prés, à flanc de pente, il rejoint après deux lacets terminaux l’alpage du Sire.

En sortant du pré, monter à droite sur le chemin puis sur le sentier raide qui mène au sommet du Sire.

RETOUR

Revenir à l’alpage, continuer tout droit vers la piste d’envol des parapentes.

Prolonger par un chemin dans l’alpage puis un sentier qui ramène derrière le restaurant du Sire.

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 27 septembre 2021

Dernière modification : 27 novembre 2023

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Auteur :

Avis et commentaires

Si je comprends bien il faut choisir une bonne carte pour trouver le Kamuniak ! un coup de Lunarus qui préside pas très loin...

Bonsoir Den’s.

  • Si on fait le test sur Geoportail (la référence) on ne voit jamais le terme kamuniak... évidement

Et pourtant : sur les cartes IGN classiques.

Cordialement.
Stan

En zoomant sur la carte IGN sur le site Altituderando, le dernier fond de carte qui s’affiche est celui d’OpentopoMap qui est une carte collaborative.
Ce qui veut dire que ce toponyme a été ajouté par la personne qui a mis le panneau, et que c’est passé.

Je peux décider d’appeler la Dent du Chat la Dent de Félix si je veux...
Un panneau, une modif sur la carte opentopo, et le tour est joué !

Si on fait le test sur Geoportail (la référence) on ne voit jamais le terme kamuniak... évidement 😆.

En gros, cette appellation doit sûrement être issue d’un bon délire entre potes après une soirée arrosée !

Bref, on s’en fout et toute cette histoire est un non événement...
Ca restera " Le Sire", et si des gens veulent l’appeler autrement, grand bien leur fasse !
Moi j’opterai bien pour Kakuniam, je préfère.
Bientôt un panneau ! 😊

THOMAS

Cette dénomination permet de faire "une nouvelle variante toponymique" enrichissant le vocabulaire rédactionnel...

Bonsoir.

Avant de parler de bêtises, il faut savoir de quoi on parle.

  • Tout d’abord le panneau dont parle hereme est sur site, je l’ai moi même photographié, le voilà.
  • et surtout, sur la carte IGN du tracé de l’itinéraire, si vous double cliquez trois fois, vous voyez apparaitre ce nom.

Toujours est-il que je ne connais pas l’origine de cette dénomination.
Peut-être quelqu’un pourra-t-il apporter un nouvel élément.

Cordialement.
Stan

Quelle idée d’employer un nom erroné sur un topo basique de la croix du nivolet.

Ce nom se retrouve nulle part sur les anciennes cartes IGN du coin, alors évitez de diffuser ce genre de bêtises

Salut Stan. Connais-tu l’origine du nom ou la signification de Kamuniak , à la consonnance étrange sinon étrangère ?

Curieusement cet article du journal "Le Monde" des dimanche 14 / et lundi avril 2002.

" C’est une histoire qui n’en finit pas, comme un amour impossible et sans cesse renouvelé. L’histoire d’une lionne qui, dans sa savane, s’obstine à adopter les petits de l’oryx : une antilope africaine au front noir et blanc, pour qui il ne fait pas bon, d’ordinaire, tomber entre les pattes d’un représentant de la race léonine. Et moins encore d’une femelle, grande chasseresse du couple.

Native de la réserve naturelle de Samburu (nord du Kenya), KAMUNIAK (« la bénie » en langue samburu) fit parler d’elle pour la première fois aux environs de Noël. Lors d’une chasse, elle avait mis en fuite une femelle oryx. Et plutôt que de dévorer le petit, elle le prit sous sa protection. Très vite, les deux animaux ne se quittèrent plus. Si ce n’est le temps, pour le plus jeune, d’aller téter sa mère restée à proximité. Les gardiens du parc comme les touristes purent ainsi voir, deux semaines durant, ce spectacle incroyable : une frêle antilope tenant à peine sur ses pattes cheminant flanc contre flanc avec le fauve, quand elle ne se reposait pas lovée contre lui.

« C’est l’instinct maternel qui a primé », avait alors commenté Daphné Sheldrick, vétérinaire et grande connaisseuse de la faune kenyane, pour qui ce type d’adoption, sans être courant, n’est pas totalement inédit. Plus surprenant à ses yeux : le fait que « que le petit allait téter sa mère et revenait vers la lionne ».

Mais les experts, hélas, n’eurent guère le temps de voir comment évoluait cette relation triangulaire. Elle s’acheva tragiquement le 6 janvier : malgré une tentative de lutte, KAMUNIAK n’avait pu empêcher l’un de ses congénères, peu concerné par ces amours particulières, de dévorer son protégé.

L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais la lionne endeuillée en décide autrement. En février, de nouveau, elle tente de prendre sous sa protection un oryx nouveau-né. Les responsables du Service kenyan de la faune, ne voulant pas perdre un second petit, ne lui en laissent pas le temps. Profitant d’une absence de la mère adoptive, ils s’emparent du petit ruminant et l’éloignent. Fin du deuxième acte … Et début du suivant le 29 mars, jour choisi par KAMUNIAK pour adopter son troisième bébé oryx.

Confrontés à tant d’obstination maternelle, les hommes, de nouveau, décident de ne pas intervenir. « Nous allons les laisser et tenter de déchiffrer le message que cette lionne tente de faire passer », précise Simon Leirana, gardien en chef de la réserve. Les deux animaux sont surveillés 24 heures sur 24, et les autres lions systématiquement éloignés. De temps à autre, KAMUNIAK va chasser. Comme lors de la première adoption, la mère naturelle, restée à proximité, en profite pour venir allaiter son petit. Puis s’esquive sitôt la féline revenue.

Comment comprendre, quand on sait que l’oryx Beisa, antilope nomade extrêmement bien adaptée à la savane arbustive, n’a pas de plus féroce prédateur que le lion ? Pour les éthologues, cette relation « contre-nature » n’est pourtant pas inconcevable. « Cette lionne a sans doute reçu dans son enfance l’empreinte d’une antilope, espèce avec laquelle elle a peut-être été en partie élevée », suggère Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et spécialiste de l’attachement à l’université de Toulon. L’empreinte, on le sait depuis Konrad Lorenz, est le lien qui peut être créé entre des individus de deux espèces différentes, pour peu qu’ils aient cohabité à un moment crucial de leur petite enfance. Un lien qui, une fois atteint l’âge adulte, peut être sexuel ou maternel.

« Si l’on fait prendre l’empreinte de canetons à une jeune chienne, celle-ci, une fois devenue mère, s’occupera tendrement des cane tons qu’on lui présentera. Elle les léchera, les soignera, et se montrera très inquiète s’ils s’éloignent trop d’elle », poursuit-il.

Pour s’exprimer avec force, cette empreinte doit avoir été prise à un moment précis du développement, lorsque les mécanismes biologi ques de la mémoire sont à leur maximum. Chez les oiseaux, ce moment se situe entre la treizième et la seizième heure après l’éclosion : nourris par la main de l’hom me durant cette période, la plupart d’entre eux garderont pour notre espèce un attachement durable, qui se traduit souvent par des parades sexuelles en bonne et due forme.

Pour les mammifères, les mécanismes de développement et d’apprentissage sont plus lents, et la période critique de l’empreinte est plus diluée. Chez la lionne – si on se réfère à ce que l’on connaît de la chienne –, elle se situe environ entre la quatrième et la huitième semaine après la naissance.

KAMUNIAK , à cette époque, a-t-elle régulièrement côtoyé une antilope ? Serait-ce le cas, cela ne suffirait pas à tout expliquer. « Elle a dû avoir un accident dans son propre développement, peut-être perdre un petit juste après une mise bas », avance encore Boris Cyrul nik. Car seul le « déterminant hormonal de la parentalité », selon lui, peut entraîner une telle obstination à vouloir adopter un petit, qu’il soit ou non d’une autre espèce. Que l’empreinte vienne s’ajouter à cet état hormonal, et l’impossible peut se produire.

Voilà l’histoire, qui n’est peut-être pas terminée. Le 9 avril, en effet, la lionne en mal d’enfant s’est à nouveau retrouvée seule : la mère naturelle du petit oryx a profité d’une de ses parties de chasse pour emmener au loin la chair de sa chair. Pour KAMUNIAK, le quatrième acte reste à vivre. "

Catherine Vincent

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