Le Rocher Saint-Vincent (925m) et le Roc de Gabelous (980m)

Difficulté :
Facile
Dénivelé :
300m
Durée :
2h30

Ancien bloc de lave, le Rocher Saint-Vincent, est un site typique de la Montagne Bourbonnaise avec un panorama étendu. – Auteur :

Accès

De Vichy direction Ferrières sur Sichon (D995), puis Lavoine.
Se garer à l’entrée du village, près de l’église.

Précisions sur la difficulté

Aucune difficulté.

Les infos essentielles

  • Carte : IGN 2730 O Le Mayet-de-Montagne
  • Altitude minimale : 776m
  • Altitude maximale : 980m
  • Horaires : 2h 30
  • Balisage : balisage jaune et GR
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Itinéraire

  • Un peu d’histoire :

Ce rocher porte le nom d’une chapelle qui a disparu, dédiée à saint Vincent Ferrier (prêtre dominicain), initialement ancien oppidum romain puis place forte au Moyen Âge.

Au sommet se trouvent de vieilles ruines du Château de Pyramont.

On emprunte le chemin de la Ligue témoin des guerres du XVIe siècle, mais également de liens commerciaux (routes de l’étain), entre la Méditerranée et la Cornouaille

Le départ se fait face à l’église, prendre le balisage jaune, descendre par la D422. Après le cimetière, prendre à gauche le chemin qui descend vers le Sichon.

Au croisement (croix) prendre à droite la route qui monte pour rejoindre la D995.

Tourner alors à gauche sur cette route.

Prendre ensuite à droite la route qui monte au parking en suivant la direction Rocher Saint-Vincent.

Du parking, emprunter le sentier qui monte dans la forêt pour rejoindre un collet.

À gauche, se trouve une statue, témoin d’une ancienne chapelle de Notre-Dame-de-la-Montagne.

Prendre à droite vers le sommet du rocher Saint-Vincent où se trouve une statue de la Vierge.

Panorama étendu, de la Plaine de l’Allier, le Puy de Dôme, le Mont Pilat...

Revenir au collet et poursuivre le chemin GR3, pour rejoindre le Chemin de la Ligue, en traversant une belle forêt de hêtres.

Au point 951 : option vers le Roc de Gabelous. En fait peu d’intérêt car dans la forêt, donc aucune vue.

Ne le sachant pas je m’y suis « aventuré ».

Après la première éolienne, sur le chemin à l’aplomb du sommet prendre à droite dans la forêt jusqu’au rocher. Malheureusement aucune vue !

Revenir sur ses pas et poursuivre vers le Point du Jour. Profitez de la vue sur les Bois Noirs et les Monts de la Madeleine.

Au carrefour, prendre le chemin de terre, en face, en direction des Rocs Paillé.

Continuer sur le chemin qui part à droite et redescend vers le Col du Beau Louis (nom du col, sur IGN nom en attaché !), frontière entre l’Allier et la Loire.

Traverser la route et prendre le chemin à droite qui rejoint le haut de Lavoine.

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 12 septembre 2020

Crédits : https://www.allier-auvergne-tourisme.com/equipement/lavoine/le-rocher-saint-vincent/926068

Dernière modification : 20 octobre 2022

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Avis et commentaires

Histoire et légendes.

" Au sommet du roc Saint-Vincent on voit encore des vestiges considérables de vieilles constructions. Là, sans doute, était un donjon formidable et inaccessible. Quelques restes de murailles d’enceinte, et une citerne carrée, sont très-reconnaissables. C’était le château de Puy-Ramon ou de Pyramont ; à côté était celui de Greffier. Les seigneurs qui les ont habités étaient très redoutés dans toute la contrée. La légende rapporte que ces seigneurs avaient toujours été vainqueurs dans tous les assauts qu ‘on avait dirigés contre eux. Un baron voisin les provoqua pourtant dans un combat singulier qui devait avoir lieu en rase campagne. Les deux seigneurs de Saint-Vincent s’arment de pied en cap et sortent de leur aire crénelée ; mais à la montée de Mounier, leurs chevaux s’abattent et s’agenouillent. Cet accident semble de mauvais présage aux deux guerriers. Ils retournent à leurs châteaux pour embrasser leurs femmes une dernière fois. Ils furent, en effet, vaincus et tués sur la place. On dit que c’est leur sang qui a rougi le sol ferrugineux d’Isserpent ou se trouve, sur la limite de Châtel-Montagne, un vaste champ désigné sous le nom de Terres Rouges.

Entre les deux châteaux, au levant du roc, se trouvait une petite chapelle dédiée à Saint Vincent. Elle renfermait la statue du saint qui donnait son nom au rocher, et qui existe maintenant dans l’église de Ferrières. Mais ce n’est pas sans peine qu’on la possède, disent les gens du pays ; car trois fois on l’apporta dans l’église, et trois fois elle retourna à sa montagne de prédilection. Ce n’est qu’à la quatrième fois qu’elle voulut bien se résigner à occuper sa nouvelle niche.

Enfin, on prétend que de précieux trésors étaient cachés dans le château de Pyramont, et commis à la garde du diable et des ses acolytes, qui chassaient à coups d’épieux les individus qui tentaient d’enlever ces richesses. Cependant, une personne ayant vendu son âme aux chefs des malins esprits, obtint la possession d’une grande partie de ces biens tant enviés, et chargea dix-neuf mulets de ce qu’elle put en prendre. J’ai entendu dire par un vieillard, à figure sévère, que ces trésors se composaient de deux gueuses d’or, et qu’il en reste encore une.

Mais s’en rendre maître n’est pas une tentative facile, bien qu’il ne soit pas nécessaire de faire un pacte diabolique. La caverne, dans laquelle ce trésor est renfermé, s’entrouvre tous les siècles une fois, le jour des Rameaux, pendant que le prêtre, au retour de la procession, pratique les cérémonies en usage pour faire ouvrir les portes de l’église. Ce jour donc, on peut entrer dans la caverne et puiser à cet autre Pactole ; mais au moment où l’église s’ouvre, l’antre se referme, et malheur à l’homme cupide qui s’y trouverait dans cet instant ; le soleil ne se lèverait plus pour lui. Une circonstance étrange, c’est que les années pendant lesquelles ce trésor est accessible ne se succèdent pas à des intervalles de temps égaux ; on a vu, dans l’espace de deux cents ans, la grotte s’ouvrir deux années de suite.

Une femme, qui voulait lancer un des ses enfans dans la carrière de fortune, entra dans la caverne avec son dernier né à la mamelle, et le posa sur un monceau d’or, pour remplir son tabler de des fragmens du précieux métal ; heureuse de tant de richesse, elle les porta, en toute hâte, à sa demeure, et revint bientôt pour reprendre son enfant, un trésor non moins précieux ; mais la caverne souterraine s’était refermée. La pauvre femme, pendant une année, fut en proie au plus violent désespoir ; elle se croyait séparée pour l’éternité de ce qu ‘elle avait de plus cher au monde ; mais, comme si Dieu eût pris pitié des larmes et de l’affliction de cette mère désolée, la caverne se rouvrit l’année suivante ; cette femme rendit bien vite l’or qu ‘elle avait si ardemment souhaité, reprit son enfant qui n’avait pas bougé de place, et qui avait vécu, comme par miracle, dans cette ténébreuse retraite, et elle put encore l’abreuver à sa mamelle non tarie."

Extrait de « L’Ancien Bourbonnais »
Par Achille Allier (1807 - 1836)

D’après un article de presse trouvé au fond d’un tiroir d’une des plus anciennes maisons de Ferrières, paru vers le 10 août 1875 dans un journal non identifié. L’auteur a signé son article « un buveur d’eau » (de Vichy ?).

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