La grotte de Saint-Eucher
- Randonnée
- Luberon / Vaucluse / Beaumont-de-Pertuis
- Histoire, châteaux
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 250m
- Durée :
- 2h
La grotte dite de Saint-Eucher s'ouvre dans la falaise des Rochers Rouges surplombant la Durance. L'entrée fut aménagée en chapelle au XVIIème. Son accès se fait en descendant la falaise par un sentier légèrement exposé, protégé par une chaine. – Auteur : ThF
Accès
De Manosque, direction Marseille (D4096), après le village de Corbières se garer au niveau du pont de Valandre.
Parkings avant et après le pont.
Précisions sur la difficulté
Randonnée qualifiée de moyenne du fait du sentier raide à la descente puis en balcon, exposé mais protégé par une chaine.
À éviter par temps humide.
À éviter avec de jeunes enfants, et si sujet au vertige.
Prévoir une lampe.
Photos
Les infos essentielles
- Carte : IGN 3342 OT Manosque Forcalquier
- Altitude de départ : 250m
- Altitude maximale : 345m
- Horaires : 2h
- Balisage : pas de balisage chemin, sente bien marquée
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Juste avant le pont, prendre à droite une piste qui monte très progressivement en longeant la voie ferrée en contre-bas.
Laisser à deux reprises un chemin à main droite. Après être un peu descendu, on arrive à une bifurcation.
Prendre à gauche, panneau pour la protection des rapaces.
Le chemin monte au sommet des Rochers Rouges.
Arrivé au sommet, partir sur la gauche par un sentier qui va ensuite descendre dans la falaise vers la grotte, sur un sentier en balcon.
On trouvera deux zones avec une chaine.
La grotte est relativement profonde, il existe un autel.
Le retour se fait par le même itinéraire jusqu’au panneau sur les rapaces.
Prendre à gauche, au croisement (point 274) poursuivre la piste principale jusqu’à un chemin (après un champ de vigne).
Prendre à droite, le chemin correspond au trajet d’un gazoduc.
Après avoir dépassé une citerne, au point 333 (fin d’une petite montée) repérer à droite un « chemin » (type coupe de bois). (Voir ci dessous l’actualisation en mai 2022 du retour dans le commentaire de JLDROIN).
Le poursuivre, il n’est pas très entretenu, il va se continuer par une sente peu visible mais intuitive.
On va rencontrer des socles d’anciens pylônes.
On rejoint le point de départ.
Pour en savoir plus :
Auteur : ThF
Avis et commentaires
Bonjour
Merci d’avoir apporté ces précisions, je note votre commentaire dans le descriptif
Bonjour,
J’ai parcouru cet itinéraire le 11 mai 2022. Depuis la rédaction du topo ci-dessus, la végétation a grandi et le « chemin » (type coupe de bois) au point 333 n’est plus visible.
Pour le retrouver plus loin (et plus bas), repérer sur le bord gauche de la large piste, un boitier jaune du gazoduc au sol. A cet endroit, le talus qui borde la piste à droite présente une légère dépression (c’est sans doute là que commençait le « chemin » (type coupe de bois)).
Rejoindre cette dépression puis continuer dans la même direction à travers la végétation dense et les restes de coupe. Ça descend assez raide sur une cinquantaine de mètres de distance pour parvenir sur un ancien chemin de coupe qui descend vers la gauche. Il correspond au tracé de la carte IGN et à ce qui est indiqué dans le descriptif puisqu’il arrive sur la sente peu visible qui ramène au départ.
On peut ajouter que le short n’est pas l’équipement le plus recommandable pour cette partie de l’itinéraire.
Intéressanr le 2e PDF. Je retiens aussi "La carte IGN n’a pas soigné le site lors des enquêtes faites sur le terrain. Les falaises y sont appelées Les Roches Rouges, quant au lieu-dit St-Eucher, il est mentionné dans la colline plus à l’ouest, à un endroit qui ne correspond à rien. La chapelle et le prieuré sont simplement mentionnés « oratoire », alors que sur la carte de Cassini était mentionné un ermitage noté « Hge » ; quant à la grotte, elle n’y figurait pas."
Ainsi que "Réflexions sur le jardin suspendu" :
Une retraite spirituelle est la seule réponse plausible à la fonction de ce jardin suspendu, propice à l’extase et à la méditation. Tant pis pour la légende attachée à la christianisation des lieux, une question sacrilège mériterait d’être posée : « Et si plusieurs siècles après la mort du saint, il y avait eu erreur sur son lieu de retraite ? » Peut-on penser que ce jardin ait pu être le lieu de refuge de saint Eucher plutôt que la grotte ? Quant au soupirail qui ne permet d’y accéder qu’accroupi, ne serait-ce pas celui par lequel Galla apportait sa nourriture à l’ermite ? Cela est possible, mais contredirait la légende qui voit le saint emmuré dans sa grotte. Mais, toute légende transmise oralement et embellie par les conteurs doit-elle être acceptée dans son intégralité ?
Quand on prend du recul vers la Durance, la grotte est beaucoup plus apparente dans la falaise que ne l’est le balcon, ce qui pourrait expliquer la confusion évoquée dans les lignes précédentes. Pour moi, ce balcon paraît un lieu beaucoup plus propice à une retraite que la grotte ; de plus, il s’ouvre sur plusieurs petites cavités où l’on peut dormir. Autre constatation, le balcon est à la verticale de la chapelle, alors que la grotte en est à plus de 200 mètres. Est-ce une simple coïncidence, la chapelle ayant été bâtie sous un auvent naturel qui la protégeait ou doit-on y voir un symbole ?
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