La cascade du Bayet et le Château de Blay
- Randonnée
- Lauzière / Savoie / Saint-Paul-sur-Isère
- Difficulté :
- Facile
- Dénivelé :
- 400m
- Durée :
- 3h30
Par des sentiers oubliés, cascade et château en ruines dans la basse vallée de la Tarentaise. – Auteur : Stan73
Accès
D’Albertville, remonter la vallée de la Tarentaise par la D1090.
Utiliser la sortie n°35 et continuer vers St-Paul-sur-Isère par la D86.
Se garer avant le chef-lieu vers la chapelle St-Roch.
Coordonnées :
- 45.594233 N
- 006.440567 E
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : TOP25 n° 3432 ET Albertville
- Altitude de départ : 405m
- Altitude minimum : 370m
- Altitude maximum : 627m
- Dénivelée : 400m
- Distance : 11 km
- Balisage : aucun, quelques très rares panneaux.
- Site : Histoire du Château d’Esserts-Blay.
- Site : Esserts-Blay : monographie.
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Itinéraire
ALLER
Suivre le chemin qui part de la chapelle vers le sud. Il monte puis redescend un peu. Suivre le panneau "cascade", puis, à l’embranchement, partir sur le chemin à droite.
Il longe le torrent de Bayet, passe en face d’une micro-centrale électrique et se prolonge jusqu’à la cascade du Bayet.
Redescendre et une centaine de mètres environ avant l’embranchement, emprunter à gauche un petit sentier (non indiqué) qui monte en lacets.
Ce sentier rejoint plus haut un chemin qu’on poursuit à gauche.
On parvient ainsi à des ruines. Repérer en particulier un ancien four banal. Une centaine de mètres plus loin, devant une autre ruine, partir sur le sentier de droite.
Le sentier monte en lacets sur une crête, redescend, franchit un pont rudimentaire et remonte sur le village du Replain.
Redescendre sur la route jusqu’au Percier et suivre à gauche le sentier (panneau) qui monte vers le Parc.
Descendre par la route vers le Villard puis Esserts-Blay.
Avant l’église, prendre à droite vers le château de Blay.
RETOUR
Redescendre du château jusqu’à la route menant à l’église. Tourner alors à gauche sur la route qui se transforme rapidement en chemin.
Ce chemin descend vers la vallée de l’Isère et en prenant à gauche aux carrefours, rejoint le chef-lieu de St-Paul-sur-Isère.
Auteur : Stan73
Avis et commentaires
Il n’y a rien de mal à dire "pas tip top". Je dis uniquement la vérité ce qui ne transparait pas dans le topo...du goudron en plein soleil c’est pas top...une route où des voitures peuvent débouler à toute allure et bien ce n’est pas TIP TOP non plus...
C’est le "pas tip top" qui est indéniablement péjoratif et donc hors de propos.
Alain je ne fais que donner mon ressentit, c’est l’intérêt des commentaires il me semble...ton commentaire contrairement à celui de Stan est hors de propos.
Cordialement,
Bonsoir Miniz
La partie en goudron représente à peine 20 % de l’itinéraire total et s’effectue sur une petite route très peu fréquentée.
Une petite route goudronnée traversant de paisibles hameaux est souvent plus agréable que certains chemins ou sentiers hyper-fréquentés.
Difficile aussi parfois de retrouver les anciens chemins qui, n’étant plus pratiqués, ont souvent disparu ou ont été détruits par la route.
Merci toutefois pour votre commentaire
Cordialement
Stan
Miniz, les itinéraires que vous proposez, sont-ils tous hors goudron et tip top ?
Bonjour...Bon c’est quand même une rando goudron entre les ruines et le château de Blay donc pas tip top même si la ballade dans les bois est sympathique...et que la cascade vaut le coup d’oeil...
Bonjour,
le lien cité par hereme fait référence à un texte faisant partie d’une monographie intéressante sur l’histoire du village d’Esserts-Blay
Stan
Hereme : merci pour les infos et Stan73 pour le topo. Que ce soit dans la vallée de la Tarentaise ou de la Maurienne on ne prend jamais le temps de se poser pour voir toutes ces places-fortes qui jalonnent ces vallées.
Hello Stan. Histoire et légendes.
La commune d’Esserts-Blay a été créée en 1794 par la réunion de St Thomas des Esserts et de Blay.
Avec Saint-Thomas, la légende et l’histoire se mêlent.
- Extrait des "Cahiers du Vieux Conflans".
La paroisse de Saint Thomas a été fondée au XIIIème ou XIVème. Elle rend hommage à Thomas Becket, né en 1117 à Londres, chancelier du Roi d’Angleterre Henri II, puis archevêque de Cantorbéry (1162). Thomas BECKET passe alors pour être un très proche et un fidèle du roi Henri II, dont l’objectif est d’étendre sa mainmise sur l’ensemble de l’église anglicane.
Dès son élection à l’archevêché, Thomas Becket entre en conflit avec son protecteur. Au contraire du roi, il veut libérer l’église anglicane de sa dépendance vis-à-vis du pouvoir laïc.
Les relations entre Henri II et Thomas Becket se détériorent rapidement. En 1164, désavoué par les autres évêques anglais, Thomas Becket part en exil en France, où Louis VII lui offre sa protection.
Sous la menace de se voir excommunié par le Pape, Henri conclue la paix avec Thomas le 22 juillet 1170.
Ce dernier retourne en Angleterre le 3 décembre 1170, mais est assassiné par des hommes du roi (probablement sur ordre au moins tacite de ce dernier) le 29 décembre 1170 dans sa cathédrale de Cantorbéry.
Il est canonisé en 1173, et son culte se répand très rapidement.
Selon la légende, après sa disgrâce, Thomas BECKET avait été enfermé, en Angleterre, dans une tour par les hommes du roi. Il parvint à s’échapper (malgré ses boulets aux pieds) et s’enfuit d’Angleterre. Il marcha pendant plusieurs années et arrive en vue de la Tarentaise ... , à la recherche d’un lieu sûr.
Au niveau de l’actuelle Tours en Savoie, il tourne son regard vers la montagne boisée qui se trouve de l’autre coté de l’Isère. Il franchit la rivière et commence à traverser la plaine, toute plate et très austère tant elle semble à l’écart du monde. La distance est longue, l’herbe est grasse est touffue. Thomas a du mal à progresser dans cette prairie luxuriante, surtout avec ses boulets aux pieds.
La légende dit que la rosée des prés qu’il a traversés au prix de tant d’efforts n’a jamais voulu recouvrir les traces laissées par les pas, le bâton et les boulets du saint homme.
Elle évoque aussi le « Chemin de la Trin », mot impossible à traduire, alliant la notion d’effort à celle de trace laissée ; c’est la longue trace laissée par les vénérables foulées de Thomas, trace que l’on distingue encore de nos jours depuis les maisons de St Thomas.
Thomas gravit ensuite les premières hauteurs boisées, puis, profitant d’un replat, installe son refuge et sa chapelle à l’endroit même où se situe aujourd’hui l’église paroissiale de St Thomas des Esserts.
- Pour un lien plus complet et historique sur le château de Blay :
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