La Skyline de Haute-Provence : traversée de la chaine de la Blanche, depuis le massif des Trois-Évêchés jusqu’au Dormillouse

Difficulté :
Très difficile
Dénivelé :
3600m
Durée :
3 jours et plus

Un enchainement imaginé, rêvé et repéré depuis de longues années. Et puis Rabah, cet été, parcourt une partie de la Grande vire de Chabrières, maillon manquant de cette traversée dont la faisabilité m’apparaissait encore incertaine. En cette fin septembre, la météo est au rendez-vous, la lune est bien joufflue (supermoon), les planètes s’alignent, l’alchimie est au rendez-vous pour transformer ce rêve en souvenirs… – Auteur :

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Digne ou Seyne > La Javie > Eaux Chaudes

Précisions sur la difficulté

Trois tronçons méritent le vocable de rando du vertige (T5/T6), voire d’alpinisme de cotation PD-, II+(3a) : la Grande vire de Chabrières, Roche Close, et la face sud de l’Aiguillette.
Ailleurs, la progression est rarement aisée, en dehors du tronçon final entre le Col Bas et Dormillouse. Il faut très fréquemment faire attention où l’on marche, sortir les mains des poches pour grimpouiller. Comme il me restait encore quelques incertitudes quant aux difficultés, notamment sur la seconde partie de la Grande vire de Chabrières et pour la face sud de l’Aiguillette, j’ai préféré y aller en prenant mon temps, en profitant au maximum de la sauvagerie apportée par cette montagne, en bivouaquant à deux reprises.

Le casque et le piolet ne sont pas superflus dans ce type de sortie, et notamment pour la Grande vire de Chabrières.

La traversée a été réalisée en un peu moins de 48h, avec une vingtaine d’heures de marche effective, en mode contemplatif. Les amateurs de challenges sportifs, comme les traileurs, pourront tenter de réaliser la traversée non stop, à la journée. Dans ce cas, je me dois néanmoins d’alerter quant au caractère particulièrement peu « roulant » de l’itinéraire…

Les infos essentielles

L’itinéraire est globalement évident. Un parcours de crêtes d’environ 35 km et 3600 m de dénivelés positifs. Probablement l’une des plus belles traversées aériennes, au long cours et en mode rando, que l’on puisse imaginer dans les Alpes françaises ; de surcroit dans un secteur à la fréquentation confidentielle. Contrairement à la traversée des Aravis qui nécessite ponctuellement du matériel d’alpinisme, ici on reste dans le domaine de la randonnée du vertige, la corde n’étant pas indispensable. Un parcours assez comparable en termes d’intérêt, de difficulté, d’altitude, de longueur, à la traversée de la crête occidentale du Dévoluy, imaginée par le regretté Olivier Salésiani.

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Itinéraire

La description ci-après n’est pas complètement exhaustive, mais s’appuie sur les topos déjà publiés et complète plus en détail, les tronçons actuellement sans descriptions topographiques :

Montée au col (2532 m) de la Crête de Chabrières par la crête de la basse

Pointe 2595m (ex pointe 2603 m) Arête de la basse, ou plutôt Crête de la Basse (comme sur les anciennes cartes) : Topo

L’itinéraire n’est pas toujours trivial à suivre dans sa première moitié boisée. Le passage avec la corde fixe (Pas de l’arête, mal localisé sur la carte IGN ?) au-dessus des ruines de Troumille se passe aisément. La fin de l’itinéraire permet de prendre la mesure de ce bassin de Male Vesse où siège l’un des plus beaux et aventureux canyons d’Europe. Pour la petite histoire, alors que l’essentiel des canyons majeurs avait été parcouru au-début des années 1990, il a fallu attendre 2005 pour que cette merveille sauvage soit déflorée par Stéphane Côté et ses acolytes.

Pour les plus curieux de la région, on ne manquera pas de consulter son topo papier.

A l’approche du col, où j’espérais trouver un lieu de bivouac (mais sans résultats probants), la 1re partie de la vire de Chabrières apparait clairement.

Puy de la Sèche (2820 m) par la Grande vire de Chabrières

Vire majeure. La plus belle des Alpes du Sud ?

Elle est bien visible du Tromas, de la crête de la Basse, ou du sommet du Caduc. Personnellement, c’est de beaucoup plus loin, de Digne (avec des sommets tout juste saupoudrés) qu’elle m’est apparue comme une évidence (cf. photo).

paysage

Attention, contrairement aux Alpes du Nord, ici la vire n’est pas formée de terrasses étroites mais de dévers inclinés d’une quarantaine de degrés vers le vide.

La description de la (1re partie sud-est de la) vire de Rab04 me semble un peu alambiquée (avec des passages sur différentes "strates" de cette vire). Dans mon sens (montant), le tracé saute aux yeux et il n’y a pas nécessité à changer de strates. Heureusement d’ailleurs, car j’ai fait la fin de cette première partie de la vire, de nuit, avant de tomber sur ce lieu de bivouac improbable et unique au milieu de cette vire (inclinée) de 2.5 km de long !

La plus belle vire des Alpes du Sud ?

Au total, 3 à 4 traversées de ravins nécessitent d’être très prudent avant d’arriver à la fin de la 1re partie de la vire, qui marque alors un changement drastique de direction (angle droit). La seconde partie est de difficulté comparable, avec encore 2 ou 3 traversées de ravins à traverser prudemment. Au tiers de la seconde partie, il y a quelques écoulements (gros goutte à goutte à cette période) difficiles à récupérer avec de simples gourdes (à petit goulot). Ça sera la seule trace d’eau de tout le parcours ! Attention à parcourir cette vire par terrain sec car elle est quand même souvent inclinée et peut être localement herbeuse et donc glissante (dans sa première partie).

Pic des Têtes (2662 m) et traversée de Roche Close (2749 m)

Itinéraire déjà parcouru dès 1900, et décrit ici :

  1. Labande Fançois, 2004. Randonnée pédestre : Haute-Provence. Éditions Olizane.
  2. puis ici
  3. et enfin plus récemment ici

L’éboulis de marnes délitées sous le Puy de la Sèche se descend bien. Le 1er ressaut (petit sommet à 2630 m) après une longue crête se descend également de façon aisée. Par contre, pour le second (2585 m), juste au-dessus du Pas de Galèbre (cf. la sortie impressionnante de Laurence), il est plus prudent de le contourner en perdant de l’altitude faiblement versant Nord, afin de rejoindre la sente cartographiée sur la carte IGN.

Les trois courts passages câblés pour monter au pic des Têtes sont sans grandes difficultés. Après le col des Têtes, bien rester sur le fil de la crête (1er petit sommet à 2601 m) même si ce n’est pas débonnaire. L’accès à Roche Close nécessite de bien mettre les mains à plusieurs reprises (II+). Et que dire de la traversée de la crête gazeuse. C’est très exposé, souvent très étroit. Ne pas emmener n’importe qui, et privilégier les périodes sèches et sans vent.

Descente de la Mournière par le couloir, issu du collet entre les 2 sommets, qui reste raide et pas toujours aisé à descendre, sans être difficile, ni même exposé.

La Moutière (2596 m) et la face Sud de l’Aiguillette (2610 m)

Le sommet de la Moutière s’atteint par sa crête sud sans difficultés. Sa descente versant Nord nécessite plus de recherches notamment pour traverser le chaos sommital.

paysage

En tirant à gauche, on trouve au moins un petit corridor qui permet de descendre de ces blocs (attention à l’instabilité de certains) et d’atteindre un éboulis. La barre du bas se traverse aisément avant d’arriver à un mélèze caractéristique au pied de la face sud de l’Aiguillette.

Commencer par remonter l’éboulis à main gauche, en longeant le pied des dalles rive droite. Si on continue vers le pied du couloir, on vient butter sur une sorte de grotte. Jusqu’au bout, j’ai espéré que cette "grotte" soit traversante et qu’elle libère l’accès au reste du couloir. Que nenni ! Par contre en "fouinant" un peu sur place (car je n’avais pas envie de me relancer dans un très long itinéraire bis), on trouve un accès improbablement peu difficile, II+(3a).

paysage

En partant d’abord sur la gauche, même si ça reste exposé, à l’aide de vires et de petits couloirs on arrive à s’échapper des difficultés en rejoignant la face ouest, avant d’accéder au sommet par de raides pentes herbeuses I+/II. La photo légendée vaut bien plus qu’une longue description !

  • Edit du 8/11/2023. Rabah m’indique avoir récemment réalisé cette montée de la face sud de l’Aiguillette. On notera qu’un itinéraire est également mentionné sur les anciennes cartes Didier & Richard, au 1/50000e, même si l’échelle ne permet pas de distinguer les subtilités de l’itinéraire. Finalement, heureusement que je n’ai pas lu cette sortie avant d’y aller (elle parle de nombreux passages d’escalade en 3 et même d’un passage en 3c) car cela m’aurait peut être refroidi... Que cela soit la descente du Dos (enfin plutôt la bosse ?!) du Chameau ou la remontée de l’Aiguillette, les parcours de Rabah sont légèrement différents de ceux que j’ai empruntés et me semblent plus ardus.

L’une des plus belles traversées aériennes en mode rando, que l’on puisse imaginer dans les Alpes françaises.

La descente Ouest de l’Aiguillette et de la crête des Gliérettes, sans être toujours très faciles et « roulantes », ne possèdent pas de grosses difficultés. Quand bien même elles existeraient (comme avant sommet 2395 m de la Nellière), on peut assez facilement les contourner. La descente de la Nellière (2459 m) demande de chercher un peu son itinéraire mais ce n’est jamais difficile.

On rejoint ensuite facilement le Bernardez (2430 m) puis le Col Bas (2112 m), avec une sente pas toujours bien marquée. On rejoint ensuite la Tête du Vallon du Loup au plus direct, mais une sente qui se perd un peu vers les relais du sommet. Je suis descendu par une sente plein Nord puis Ouest avant de rejoindre à un éboulis à gros blocs puis le collet. Il y a peut-être mieux en descendant vers le Nord-Ouest ?
La suite de la crête jusqu’au Dormillouse est une évidence avec souvent un chemin bien marqué. Pas vu de marmotte malgré le nom de ce sommet. D’ailleurs, j’ai observé pas mal de bouquetins lors de cette traversée où beaucoup de descentes sont orientées Nord. A de nombreuses reprises, j’ai surpris des hardes, au frais dans les ubacs, en arrivant sur elles par le haut.

Je suis revenu vers le vélo que j’avais laissé sur la route d’accès au Col Bas, via l’ancienne piste militaire qui menait à la batterie de Dormillouse, injustement dénommée par les militaires « batterie du Col Bas » et mentionnée de la sorte sur la carte d’État-Major des années 1850. Certains semblent l’appeler la « piste des légionnaires » mais est-ce fidèle à la réalité ? En tous cas, le tracé de cette piste militaire est esthétique, avec de beaux aménagements (la main d’œuvre n’était pas chère à l’époque !). De surcroit, elle est encore en état correct (praticable en VTT facile).

Saison :

La meilleure saison semble être la fin d’été/début d’automne, avec un terrain sec. En juin, la neige pourra persister notamment dans les ravins de la Grande vire de Chabrières et rendre alors encore plus dangereux son parcours. En plein été, il peut faire très chaud dans ces montagnes des Alpes du Sud, de moyennes altitudes. En plein automne, attention à l’humidité résiduelle dans les parties à l’ombre (comme la Grande vire), sans parler de la durée du jour qui limite les grandes randos.

Eau :

L’absence de ravitaillement en eau est une contrainte forte de ce parcours en crête. Pour trouver des sources pérennes, il faudra redescendre significativement de part et d’autre du faite de la chaine. Même si elle n’est pas très utile pour la traversée (car placée à la toute fin), à noter la présence de la belle source (bon débit début octobre) de grand clayonnage sur le versant sud du Col Bas.
Perso, je suis parti avec 6 litres d’eau et c’était un peu juste sur la fin. Je n’ose pas imaginer la quantité d’eau que j’aurais dû porter si j’avais imaginé ce parcours en plein été…

Logistique :

Une autre contrainte pour réaliser cette traversée est de boucler avec le point de départ. Pour la planète, éviter de multiplier le nombre de voitures. Malheureusement, il n’y a pas de transports en commun évidents pour revenir de Seyne aux Eaux Chaudes. Même si vous trouvez un bus pour la Javie, voire Prads-Haute-Bléone, il faudra compléter par du stop.
En ce qui me concerne, j’ai trouvé que le plus simple (et peut être le plus rapide) a été d’utiliser un VTT, que j’avais préalablement déposé sur la route du Col Bas, pour revenir aux Eaux Chaudes en… encore 2h30 d’effort. Fourbu et heureux d’avoir bouclé ce vieux projet « by fair means » !

Variante :

Si on tient absolument à rester intégralement sur le faîte du massif et à grimper son point culminant, on peut également gravir la Tête de l’Estrop (au sommet de laquelle j’avais déjà bivouaqué) mais dans ce cas, on shunte la magnifique Vire de Chabrières, qui était l’un des gros objectifs de ma traversée.

Traversée réalisée seul (avec mon trépied photo !) en 48h environ (2 bivouacs) pour la partie pédestre, du 29 septembre au 1er octobre 2023.

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 1er octobre 2023

Crédits : Merci à Rabah (Rab04) d'avoir remis "en haut de la pile" ce vieux projet avec sa sortie de l'été au Tromas (et à la crête des Grillas).

Dernière modification : 2 septembre 2024

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Avis et commentaires

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Bonsoir SebL,

Il est des parcours en montagne qui laissent un souvenir.
Un souvenir fort.
Voire un grand souvenir.
Je crois que cette traversée de la chaîne de la Blanche, dont tu viens de nous faire le descriptif, fait partie de cette catégorie de parcours.

Ce qui me marque beaucoup à te lire, c’est l’engagement qu’il est nécessaire de prendre pour réussir cette randonnée « grande-classe », un engagement qui est à la fois technique, athlétique et mental.

« Technique » du fait de cette Grande vire de Chabrières qui n’a pas l’air toute simple à en voir tes photos ; technique aussi pour ce versant sud de l’Aiguillette qui se présente avec bien des subtilités.
« Athlétique » à cause d’une durée de 3 jours/2 nuits, donc du poids du sac à porter, et sur une dénivelée conséquente.
« Mental » parce qu’il faut oser s’engager seul sur un tel cheminement, doté de secteurs non reconnus, où l’expérience et l’endurance sont indispensables et font la différence.

Ce qui me marque beaucoup à voir tes photos, c’est l’artiste qui les a faites.
Les cadrages, les couleurs, les pauses, les contre-jours, tout cela montre une maîtrise de l’appareil, une application et un goût achevés. C’est un vrai plaisir pour celui qui les regarde !

Ce parcours devrait susciter des tentations.
C’est sûr.
Mais il restera probablement peu fréquenté car le cumul des qualités nécessaires pour y aller est conséquent, et cela réduira le nombre des prétendants…

En montagne, l’Aventure - et je mets ce mot avec un grand « A » - est multiforme : chacun la crée suivant ses envies et ses capacités. Mais elle est rare, somme toute ; il faut un effort pour la rencontrer.
Alors bravo pour cette Aventure réussie !
Et merci de nous régaler de la sorte.

Je rejoins Jérémy de l’Ain.
Encore un mot à la mode qui est employé dans un sens qui n’est pas le sien.
Skyline = ligne d’horizon
"ligne de crêtes ’entre terre et ciel" = line of ridges between earth and sky

C’est comme la légende la photo 33. Qu’y a-t-il de bucolique ?
Bucolique = champêtre (Troupeaux, bergers, gardiens et pâturages, et culture, travail des agriculteurs dans la nature à l’exception des forêts où l’on emploie le mot sylvestre.

Itinéraire dantesque, photos à tomber. Merci Seb de nous emmener avec toi sur cette belle traversée !

@Yann : oui en effet, ce "amas de pierres", que j’avais alors intreprété comme pouvant être une ruine géodésique ou militaire (et en effet bien visible sur les photos aériennes), m’avait interrogé il y a quelques années.

J’avais alors posé la question à un copain guide, originaire de Digne, qui ne connaissait pas l’existence de cette Grande vire de Chabrières, et encore moins cette éventuelle ruine. Il faut dire que les grès d’Annot, qui forment le haut du massif des 3 Evéchés, n’attirent pas les purs grimpeurs.

Ce ne sont en fait que de simples tas de pierres destinés à protéger du vent. Je pense que ce site est (ou a été) fréquenté par des chasseurs. On y retrouve même une poêle et quelques restes de buchettes autour d’un foyer.

@Stef04 : Merci et qu’importe si on se sent Bas-Alpins plutôt qu’Alti-Provençal, ces crêtes méritent d’être parcourues !

Magnifique !
Une sacrée bambée que tout Bas-Alpins rêverait de réaliser.....

Merci à tous pour vos retours 😊. C’est particulièrement agréable quand cela vient de spécialistes de ce type d’itinéraires ! ... et c’est toujours sympa de partager l’enthousiasme d’une telle sortie.

La question du poids du sac à dos revient à plusieurs reprises. Depuis une dizaine d’années, il faut quand même avouer que c’est nettement plus facile de partir léger pour bivouaquer avec du matériel qui a beaucoup évolué, et même si le matos léger, ça reste fragile et pas toujours bon marché...

Ici, c’est surtout l’eau qui fait mal. Pour le reste, en partant 2-3 jours, la météo peut être "maitrisée" et on peut partir au plus léger. Mon sac à dos de 30L devait peser autour de 15 kg les premières heures, à cause des 6 litres d’eau. La plupart du temps, j’étais autour de 10-11 kg, ce qui est raisonnable pour ce type d’itinéraire. Et à la fin, autour de 8 kg, je pense (6kg d’eau et 1.5 kg de nourriture en moins, par rapport au départ). Pour ceux qui veulent en savoir plus, aller voir le site MUL ou expemag.

@Jérémy. Je t’accorde que le terme "supermoon" aurait pu aisément être remplacé. Par contre pour "Skyline", tu conviendras que la traduction littérale n’est pas très heureuse ni concise : "ligne de crêtes ’entre terre et ciel’ ". Et surtout, on perd la référence (certes assez sibylline), toute relative, à la "Skyline des Écrins", réalisée en 2004 par un grand monsieur de la littérature de montagne... mais peut-être que tu n’avais pas la référence ?

Désolé, je vais jouer mon gaulois réfractaire : Dommage de mettre un terme de langue anglaise dans le titre (idem pour le "full supermoon" pour accompagner une photo) Notre vie quotidienne est déjà polluée par les anglicismes... Pas besoin de ce genre de terme sur ce site. Il y a la possibilité de mettre un équivalent français.

Sinon un très beau parcours et des photos sublimes. Bravo à l’auteur.

Impressionnant, grandiose, des photos fabuleuses !
Et tout ça en solo, chapeau très très bas !

Cette fois c’est le bon topo 🙂
On voit très bien l’enclos de pierres du bivouac de la vire sur les photos aériennes de l’IGN. C’est bien là ?

Sublime !!
Je connais un peu le coin ,la montée de l’Aiguille de ce versant me paraissait improbable , bon faudra aller voir !
Comme Hugues, je voudrais connaitre le poids du sac !!
Un GRAND Bravo !

Sublime !
La Sortie, les Bivouacs, le Topo et les Photos.
Je suis curieux de connaitre le poids de ton sac au départ.

Du grand art Sébastien, fallait la faire celle-là !!! Il faudrait que tu postes souvent sur Altituderando des sorties de cet acabit ! Un grand merci pour les clins d’œil !
A+

dani 13

Quels superlatifs peut-on employer pour cette virée ? Extraordinaire, fantastique, improbable...En tout cas, c’est vraiment hors normes et c’est le moins que l’on puisse dire !

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