Hauts Plateaux du Vercors avec des skis nordiques
- Ski de randonnée
- Vercors / Isère / Saint-Maurice-en-Trièves
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 1000m
- Durée :
- 3 jours et plus
Comme tous les ans, c'est reparti pour le Vercors avec la bonne bande de bras cassés. Objectif avoué : profiter. La meilleure preuve est que, cette année, on part avec un caquelon en fonte dans le sac pour une bonne fondue la haut (le génépi n'étant lui non plus pas très loin ...) – Auteurs : Moustik et Vince
Accès
De Grenoble , prendre la direction Monestier de Clermont (40 kms). Continuez sur la E712 jusque Clelles. Prenez à droite la D7 jusqu’au col de Menée (1457m).
Photos
Les infos essentielles
- Altitude minimale : 1458 m
- Altitude maximale : 1837 m
- Distance (A/R) : 21 km
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
C’est année, c’est parti pour 3 jours tranquilles. Nono a récupéré la dernière génération de skis nordiques pour palier son manque chronique d’adresse ski au pied. On verra ce que cela va donner.
Pour commencer, on met les skis sur le sac, car en ce début d’avril, la neige a quelque peu fondu à cette altitude. Le but de la journée : rejoindre la cabane de l’Essaure (5 places). Après une bonne demi-heure de marche, on peut enfin chausser les skis. La neige est lourde, cela va être technique : Arnaud surnage avec ses skis 2 fois plus larges que les nôtres. Vinçouille, tente systématiquement des schuss qu’il réussit impeccablement.
Thierry lui, commence a regretter d’avoir pris l’option fondue du soir, car le caquelon en fonte et les quelques breuvages locaux commencent à peser.
On attaque Nord - Nord/ouest, on passe la Crête de Grand Leirie, puis on laisse la Tête de Praorzel à notre droite pour attaquer le vallon de Combeau. Arrivée à la Cabane de l’Essaure en 3h. Sans hésiter, on se fait une petite sieste au soleil puis coupe du bois pour la soirée.
On finit par avoir la visite de 2 jeunes en raquette de Grenoble et Paris. Ambiance bien sympa dans la bergerie, l’apéro se prolonge suivi d’une bonne fondue que l’on a du mal à finir (ce qui ont fait les courses ont du prévoir pour 7-8)
Le lendemain, départ aux aurores (10h) pour Chamailloux. Le temps se gâte, on ne voit pas grand chose. La boussole est souvent de sortie. Cela ne nous empêche pas de nous égarer largement, en filant trop au Nord. Nous sommes en fait sous la Tête Chevalière au lieu de passer largement en contrebas à la Barraque de Chamousset. On finit par rectifier le tir dans une neige toujours aussi molle. Nono s’en sort plus qu’honorablement.
Le soleil est finalement de la partie, nous obligeant donc à une petit halte méritée. La journée est rythmée par des ritournelles immuables (Coca light, piscine love, la Chanson du dimanche), changeant des Brel et autres Brassens des années précédentes.
On arrive à Chaumailloux sous les sourires moqueurs d’un groupe déjà installé : la descente assez raide dans une neige molle, nous obligeant à gouter généreusement le sol.
Nous avions dans l’idée de laisser les sacs et d’aller faire un petit tour du côté de cabane de l’Aiguillette sous le Grand Veymont. Le temps mitigé et la petite forme de Vince, ayant quelque peu abusé des spécialités locales la veille, nous fait préférer une bonne sieste au soleil.
Titi et Vinçouille partent au bois. Les autres à la recherche de la source.
Le soir, on tente des tartines ails/camembert sur le poêle : cela s’avère être une grande réussite. On prie cependant pour ne pas tomber né à né avec un groupe de norvégiennes.
Le lendemain, départ pour le col de Menée par la même route, Nono s’éclate dans les descentes. Encore trois jours mémorables.
Avis et commentaires
Dernières sorties
Retrouvez les récits et photos de randonneurs ayant déjà parcouru cet itinéraire.