Grande boucle du Nivolet et du Mont Peney
- Randonnée
- Bauges / Savoie / Saint-Jean-d’Arvey
- Histoire, châteaux - GR® - Autres en France
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 1500m
- Durée :
- 1 jour
Longue et magnifique randonnée tout proche de Chambéry, avec des vues imprenables (Croix du Nivolet), des crêtes sur falaise (Mont Peney), de la forêt, de la prairie, des cascades (la Doriaz), la découverte de la faune et la flore (arboretum et sentier du Marcassin), des départs de Via Ferrata, un passage exposé mais amusant (Les Échelles) et une grotte où a vécu un archéologue. – Auteur : AnaisL
Accès
À 20 minutes de Chambéry en voiture, prendre direction Saint-Alban-Leysse, puis Saint-Jean-d’Arvey.
Prendre la direction de Lovettaz dans une rue qui part sur la gauche, et se garer au parking de la route de Lovettaz, à 600m d’altitude, avant le panneau de randonnée Lanceney.
Précisions sur la difficulté
E4 / T4 / R3
Cet itinéraire demande une bonne condition physique, par sa durée et le dénivelé. L’avantage est qu’il y a une alternance montées / descentes, et donc l’effort à fournir est lissé sur la journée.
Sur le sentier de la cascade de la Doriaz (après l’arboretum), l’humidité du lieu peut entraîner des glissades, et il y a des mains courantes.
À la fin du sentier qui mène à la cascade de la Doriaz (à côté de la grotte à Carret), pendant 10 minutes, le passage est étroit avec risque de chute, mais il y a des mains courantes qui aident.
Sur le sentier des échelles, il faut prendre appui avec les pieds et les mains sur des barres en fer placées dans la roche, bien monter les genoux et faire attention à la tête.
En descendant par la Dorette après le Mont Peney, il faut un pied sûr, et parfois s’aider des mains, notamment avec les mains courantes en fer.
Une autre difficulté est l’orientation. Cet itinéraire passe par plusieurs couleurs de balisage, et nécessite un certain degré d’attention.
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : Chambéry Aix-Les-Bains Lac du Bourget - IGN 3332OT
- Altitude Départ / Arrivée : route de lovettaz, sur le parking avant Lanceney (620m)
- Altitude minimum : 500m
- Altitude maximum : 1545m
- Temps de marche effective (sans pause) : 6h45
- Distance : 18km
- Dénivelé positif cumulé : 1500 D+
- Balisage : plusieurs (consulter l’itinéraire). Pas de balisage dans la forêt entre la cascade de la Doria (celle en bas de Lovettaz) et la route goudronnée qui mène à Lovettaz.
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Se garer sur le parking de la route de Lovettaz, à vingt minutes de Chambéry, avant de monter à Lanceney. Un panneau indique quantité de directions à Lanceney ; emprunter celle de l’arboretum de Chaffardon, au balisage rouge et blanc.
Le chemin descend jusqu’à la cascade n°1 de la Doriaz. Entre-temps, il y a des érables, plantés là par amitié pour le Canada, et des cèdres de l’Atlas. C’est un endroit formidable pour découvrir le nom des arbres que l’on ne sait pas nommer. Après le chemin de l’arboretum, poursuivre sa cavalcade en descendant au sentier qui va à gauche dans la forêt. Il y a des lianes, de la mousse bien verte sur les arbres, des feuilles mortes, et une certaine fraîcheur.
Le ruisseau de la Doria est abondant. Passé le panneau indiquant "La Combe" à 476 mètres, remonter le long des eaux tumultueuses par le balisage jaune, et passer par la ruine de la centrale hydroélectrique de la Doria, abandonnée en 1934.
Attention, l’itinéraire de la cascade de la Doriaz (balisage jaune) est fermé du 1er novembre au 1er mai, et fortement déconseillé par mauvais temps. Il y a quelques passages étroits, un risque de chute de pierre, des mains courantes.
Chanceuse, je fais la connaissance de la Salamandra salamandra, ou Salamandre tachetée. Fascinée par ses couleurs noire et jaune, et sa luisance, j’apprends plus tard qu’elle peut vivre de 10 à 20 ans et n’éteint malheureusement pas le feu, comme le prétend la légende.
Arriver à la cascade de la Doriaz. Le chemin est joliment aménagé, avec des balustrades en bois. Il y a un chemin sur la carte IGN, qui permet de rejoindre par le Nord dans la forêt la route goudronnée qui mène à Lovettaz (c’est celui que j’ai mis dans la trace GPS), mais il n’est pas balisé. Variante : continuer donc le sentier de la Cascade au balisage jaune, jusqu’à remonter sur la route qui mène à Lanceney.
Sans rancune car le sentier passe sous des rochers calcaires en forme de vague. Cependant, je sais que ce chemin existe, car je retrouve son autre extrémité à côté du pont avant de monter à Lovettaz.
Ce même chemin continue jusqu’à Lovettaz, permettant aux marcheurs d’éviter la route, et porte le doux nom de Chemin Bouignon, sentant bon l’ail des ours. Traverser le hameau Lovettaz (prononcer Lovette), adorable, jusqu’au panneau annonçant l’altitude de 690m. Compter 40 minutes de marche sans pause jusqu’ici.
Emprunter la direction Cascade de la Doriaz (n°2), par le balisage rouge et blanc, qui monte environ 280 m D+ dans la forêt pendant 50 minutes. Je croise des trailers. Une belle vue dégagée de Chambéry s’opère vers 900m d’altitude.
Un impressionnant couloir de pierriers et roches est à traverser prudemment avant d’arriver à l’intersection avec le chemin qui monte au Nivolet, panneau Carret à 969m.
Il n’y a aucune difficulté, le chemin étant tangent à la pente et bien dégagé. Un gros trou dans la roche plus haut indique que les éboulis et chutes de pierres sont monnaie courante. Un panneau conseille d’ailleurs de traverser le plus vite possible, et ne pas s’arrêter !
Au panneau, poursuivre direction cascade de la Doriaz à 5 minutes. Il faut être prudent et ne pas s’y aventurer par mauvais temps, il y a des mains courantes et le chemin est très étroit jusqu’à la cascade. Pour information, un chemin mène au Trou de la Doriaz, mais je le déconseille, car il est dangereux : assez raide, nécessitant absolument de mettre les mains, et avec un risque de chute car plutôt glissant.
Rebrousser chemin pour retrouver le panneau initial, et monter par le chemin menant à la grotte à Carret à 15 minutes, par le balisage jaune. Je conseille vivement la visite de ce lieu atypique, autrefois la demeure rustique d’un médecin passionné d’archéologie qui y a vécu 8 ans pour prendre le temps de fouiller les vestiges de cette grotte préhistorique. Pour ceux qui aiment faire une pause au frais, et s’abriter, c’est un endroit parfait. Une via Ferrata difficile, et une autre plus facile, sont réalisables dans les parages.
Revenir au panneau Carret, et emprunter cette fois-ci le sentier du Nivolet par les Échelles, indiqué à 1h55, avec 510m D+, mais qui peut être réalisé en moitié moins de temps, sans courir évidemment. Le chemin retraverse le couloir de pierrier puis continue dans la forêt jusqu’au hameau de Nivolet, où il est possible de s’abriter en cas de pluie.
Puis, poursuivre dans un mélange de forêt et d’alpages sur un chemin adorable, par Les Fourneaux, puis jusqu’aux Grands prés où les arbres se font beaucoup plus rares, laissant place à des pâturages, nommés Alpage du Nivolet sur un panneau, et une vue sur la croix du Nivolet, que j’ai personnellement entraperçu dans le brouillard, avec un côté presque funeste. Le chemin poursuit sur un balisage jaune jusqu’à la Croix du Nivolet par les Échelles, durant 20 minutes (le passage délicat ne prenant que dix minutes). C’est un passage délicat avec des marches en fer, des mains courantes, des échelles, pour grimper sur des rochers. Je déconseille ce passage par mauvais temps, et aux personnes pas à l’aise avec les premiers niveaux d’escalade.
En haut, à 1545m, la Croix est immense et laisse place à une vue imprenable sur le Lac du Bourget, Chambéry et la Chaîne de l’Épine au loin (par beau temps). Une aire de pique nique se situe plus bas, ainsi que le refuge du Nivolet (panneau 1512m), qui est plutôt un abri avec un banc.
Second objectif : le Mont Peney. Depuis La Croix, redescendre les marches marquées par des rondins de bois, arriver aux panneaux, et prendre la direction du Col de la Doriaz. Le chemin est balisé jaune, et descend dans la forêt, sans difficulté, en direction du Col de la Doriaz, et il faut compter une bonne heure de marche jusqu’à ce point. À mi-chemin, un panneau indique un point de vue au Rocher de Charvettan, au panneau Charvette (1223m).
C’est là où le ciel m’a fait la surprise de se dégager pour me laisser profiter du panorama. Poursuivre 20 minutes jusqu’au Col de la Doria à 1143m (parking), à la croisée de plusieurs chemins.
De là, il est possible de revenir au point de départ en 1h45 sans passer par le Mont Peney (non mis dans la trace GPS de ce topo), en suivant la direction de la Via Ferrata Jules Carret, par laquelle je suis passée le matin.
Mais dans mon topo ici présent, mon chemin continue par le GR (balisage rouge et blanc ou rouge et jaune), direction le Mont Peney, à 45 minutes, qui culmine à 1356m.
La montée est d’abord assez raide, puis, passés 200m, elle est plus douce. De là-haut, la vue est belle sur St-Jean-d’Arvey, Challes-les-Eaux, l’aéodrome de Chambéry, le Mont St-Michel, la Motte Castrale, et même la Pointe de la Galoppaz et la Chartreuse.
Mais le meilleur se trouve aussi dans la beauté des falaises visibles à droite du chemin sur la crête du Mont Peney, qui descend jusqu’au panneau "le bois du Peney" (1175m). Ce chemin peut impressionner car il passe parfois près du vide et la falaise calcaire qui fait 200 mètres de hauteur. Il y a également quelques lapiaz (roches calcaires trouées) auxquelles il faut prêter attention.
Suivre la direction Saint-Jean-d‘Arvey par le passage de la Dorette. Plus bas, prendre à droite la direction Saint-Jean-d’Arvey et des sentiers d’escalade, le balisage sera jaune. Le chemin se trouve en bas à flanc de la falaise et est muni de quelques mains courantes (câbles). Il n’y a pas de problème en printemps-été, mais cela peut glisser en basse saison.
S’ensuit une longue descente en zigzag dans la forêt. À environ 750m d’altitude, le chemin se sépare en deux, et il faut prendre celui de droite qui descend également, puis remonte ensuite 200 mètres plus loin (ne pas descendre à Saint-Jean-d’Arvey).
Environ un kilomètre plus loin, le chemin rejoint le sentier de découverte nommé "Sentier du Marcassin" et ses panneaux explicatifs de la faune, la flore et la géologie.
Un autre sentier partant de là, à droite dans la forêt, indique des peintures rupestres, sans durée estimée, mais il remonte tout en haut sous la falaise du Mont Peney, donc le détour sera pour une prochaine fois (ne pas prendre ce chemin pour ce topo).
Le chemin est ensuite bien indiqué jusqu’à revenir au parking.
Auteur : AnaisL
Avis et commentaires
( 4 |
1 avis )
Impeccable
Merci Anais de ce magnifique parcours réalisé hier 9 août, sur sol très sec...
Je l’ai pris au départ du parking avant Lovettaz.
Très belle boucle pour de bonnes jambes !
Je ne suis pas sûr que l’on puisse passer la barrière rocheuse de la combe de la Doria, mais que le sentier depuis Lovettaz soit un accès pour point de vue. Je suis donc remonté sur le balisage du GRP boucle du Plateau de la Leysse, pour rejoindre le sentier de jonction depuis mon point de départ.
8h35 compris pauses photos, repas et rencontre avec un Monsieur de 86 ans, venant faire la via ferrata Jean Carret... Impressionnant !
Donc à refaire en automne et au printemps, et encore merci à vous.
Wouah Anais !!!!!!!!! Quelle boucle ! Comme quoi on peut se faire de sacrés trips à 2 pas de Chambé ! Chapeau bas.
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