De la Loire au suc de Bartou (PR 667) - Mont Gerbizon (1064m)
- Randonnée
- Massif Central Haute-Loire Chamalières-sur-Loire
- Histoire, châteaux Volcans
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 550m
- Durée :
- 4h00
Le PR667 nous emmène des bords de Loire jusqu'au suc de Bartou (ou de Barthou) et au Rocher de Costaros. Deux sommets pour un seul volcan qui a été ouvert sous la pression des gaz, offrant une magnifique falaise d'escalade en dalles et en surplombs. Le circuit étant court, on peut rajouter une boucle comprenant l'ascension de mont Gerbizon avec sa grande forêt et son spectaculaire belvédère qui surplombe Chamalières et les Gorges de la Loire. – Auteur : BA42
Accès
Village de Chamalières-sur-Loire, sur la D103, dans les Gorges de la Loire, entre Vorey et Retournac.
Parking et balise de départ du circuit, 100m en amont (ouest) du prieuré.
Précisions sur la difficulté
- Randonnée sur sentiers, chemins et petites routes rurales
- Sentiers parfois très raides, en particulier celui du suc de Bartou
Photos
Les infos essentielles
- PR667
- Cartes IGN :
TOP 25 2835 OT Le Puy-en-Velay / Yssingeaux
Série bleue 2834 O Retournac - Altitude minimale : 511 m
- Altitude maximale : 984 m
- Distance : environ 12 km
- Horaires : environ 4h00
- Balisage : jaune du PR667
Quelques balises et pancartes
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
1 - PR667
- En bleu sur fichier kml
De Chamalières au suc de Bartou
Du parking, se diriger vers le centre du bourg, gauche, est.
Remonter la première rue à droite, sud-ouest, pancarte PR667.
À la croix, monter à gauche, sud-est. 200m plus loin, prendre à droite, ouest.
Atteindre la route, la suivre à droite sur 130m, ouest.
Monter un chemin à gauche, sud, passer par la ferme de Cantaloup, monter au hameau de la Fayolle en prenant deux fois à gauche.
Au lavoir, tourner à droite, sud-ouest. Ou prendre à gauche pour le mont Gerbizon, voir paragraphe 2.
Au carrefour, prendre un chemin à gauche, sud. Atteindre le hameau de Granoux. La boucle du mont Gerbizon rejoint le PR dans ce hameau.
Dans le hameau, continuer à droite, atteindre un carrefour, croix.
Prendre en face et, 40m plus loin, un étroit sentier qui descend à droite, sud-ouest.
Atteindre la D35, la longer à gauche, franchir un pont et monter un chemin à droite, sud.
À la petite route, la remonter à droite, nord-ouest.
À l’entrée du hameau du Mazer, monter à gauche, sud-ouest.
Au carrefour de la Croix du Mazer, balise, monter à droite, nord-ouest, direction Changeac.
Au hameau du Monteil, prendre deux fois à droite en suivant les pancartes Suc de Bartou.
Un sentier escarpé avec mains courantes emmène au pied des voies du Rocher de Costaros ; à prendre en AR,
Atteindre la selle entre les deux sommets.
Rocher de Costaros à droite et suc de Bartou à gauche.
- Un "Raccourci plat", pancarte, permet d’éviter la dernière partie de l’ascension (et la première de la descente) qui sont raides et étroites.
Du suc de Bartou à Chamalières
Du sommet, poursuivre sud-ouest. Descendre à droite dans la forêt, pancarte Varenne 1,1.
Descendre jusqu’au carrefour de la cote 915, selle entre les sucs de Bartou et d’Échacouse.
Descendre à droite, nord, pancarte Aunas 0,6.
À Aunas, puits, lavoir et bachat, four à pain, prendre à droite puis à gauche, nord-ouest.
Traverser une petite route, atteindre une large piste, cote 789.
Prendre à droite, nord-est.
Ignorer une piste à gauche, atteindre une petite route. La longer sur 70m, gauche, nord.
Au niveau de la maison de Recoule, prendre un chemin à droite, nord-est.
Descendre en sous-bois un sentier raide et raviné.
Atteindre les Gorges de la Loire. Longer la D103 sur 100m, droite, est, accotements larges.
À l’entrée du hameau de Combres, descendre à gauche, nord-est.
Suivre le chemin des bords de Loire jusqu’à Chamalières.
2 - Mont Gerbizon
- Distance : + 7 km (+8,2-1,2)
- Dénivelée : + 440 m (+466-26)
- Horaire : + 2h30
- Difficulté : dans le contexte local, avec cette boucle supplémentaire, la randonnée devient "difficile"
(L : 18 km / D+ : 990m / T : 6h30) - En rouge sur fichier kml
Ascension
- Balisage jaune jusqu’à la cote 805
Au lavoir du hameau de la Fayolle, prendre à gauche, nord-est.
Au carrefour, prendre à droite sur 100m puis un chemin à gauche.
Au carrefour dans la forêt, prendre à gauche.
À la cote 805, prendre un sentier non cartographié, droite. À un carrefour, monter à gauche. Rares marques d’un balisage blanc/vert jusqu’au plateau.
Monter dans le bois, deux lacets. Atteindre le plateau par un final "très raide".
Tourner à gauche, atteindre les pancartes.
Descendre à gauche, pancarte Point de vue du Gerbizon o,2km.
Revenir aux pancartes, prendre à gauche, pas de pancarte de direction.
Atteindre une large piste, la suivre à droite, sud-ouest.
À la clairière de la cote 1001, prendre à gauche, est jusqu’au sommet du mont Gerbizon qui offre un petit point de vue vers le nord-est. Prendre en face et continuer par la petite route.
- Sommet longtemps couronné par la forêt, une aire d’envol de parapente a été dégagée
Retour à la cote 1001 par le même chemin.
Descente
- Pas de balisage, petites routes désertes
Au carrefour, tourner à droite, sud, atteindre le hameau du Faux.
Au lavoir, prendre à droite, ouest, direction Pieyres.
À Pieyres, descendre à gauche, est, retrouver le PR667 à Granoux.
Informations
- Chamalières-sur-Loire
- Vidéo : de Chamalières au Bartou
- Petit aperçu géologique et archéologique d’Artias et ses environs
Auteur : BA42
Avis et commentaires
( 5 |
1 avis )
La randonnée en images au départ de Ventressac avec la montée dans la forêt
youtu.be/5ccFAOU8TKA
Bonjour,
Oui la route de la Fayolle n’est pas barrée. On peut sans doute prendre le chemin indiqué sur IGN un peu à l’ouest de la cote 757. Nous ne l’avons pas emprunté mais un 4x4 était garé à l’altitude 800m, juste au delà de la trace (Bâton planté et balisage vert/blanc) qui monte en zig-zag jusqu’à l’altitude 960m où l’on retrouve le large chemin du haut qui coupe la limite de forêt (Petits points sur la carte IGN, traits blancs sur les arbres).
En espérant avoir été clair.
Signé : les deux "sangliers" ...
@ Daniel SÉAUVE
Bonjour et merci du retour.
Peut-on contourner cet éboulement par la petite route et récupérer le sentier par le chemin indiqué sur IGN un peu à l’ouest de la cote 757 ?
Randonnée faite le 21/08/2021 : Attention : entre La Fayolle et la cote 805 le sentier a disparu en partie suite à un éboulement (?). Le sentier au dessus (en pointillé sur la carte IGN a également disparu sur un gros tronçon suite au même éboulement. Dans les deux cas le parcours devient réservé aux randonneurs bien équipés et sachant s’orienter.
Plusieurs légendes attachées à ces lieux :
Les légendes d’Artias ( ville-retournac.fr/la-vil...)
Artias, terre de légendes
Les contreforts de la mystérieuse forêt de Miaune, abriteraient toujours, paraît-il, les lutins qui sauvèrent autrefois, Julite, héritière de la maison d’Artites et son époux, le fils du roi Brancos. En contrebas, assis sur un bloc basaltique à 723 m d’altitude, hautes ruines trouées, murailles éventrées, le château d’Artias et sa Chapelle dominent des précipices qui plongent dans le fleuve, ou se perdent en terrasses de cultures. S’il est devenu le domaine de l’aigle Jean Leblanc, du faucon pèlerin, du Grand Duc et du Petit Duc, il suffit d’emprunter le sentier de pierres qui grimpe à flanc de colline à partir du village d’Artias, pour écouter aux abords de l’édifice, le vent s’engouffrer par la porte de la Chapelle dédiée à St Denis, et vous comptez les légendes qui ont traversé les siècles, depuis l’an 1082, début de la construction qui dura 70 ans.
Pénétrer l’âme d’Artias
Propriété de baronnies successives, des Seigneurs de Roche en 1267, à la maison de Vaux à la Révolution, il a abrité de grandes familles nobles, proche du trône de France, et conservé précieusement le secret d’assassinats, de complots, de rencontres illicites, de dévastations et pillages.
L’héritage demeure, et certains soirs au crépuscule, une Dame Blanche hanterait l’édifice ruiné. Blanche de Castille, qui précipitait du haut de l’enceinte ses amants d’un jour dans les ténèbres ? Ou Marguerite de Valois, exilée à Usson et qui devint plus tard l’épouse d’Henri IV ? Peut-être Gudite, la servante qui venait danser pour les soldats, et périt dans l’incendie du château quand sa robe s’enflamma ? ou l’ombre furtive, qui se glisse entre les pans de murs de l’autoritaire Jean de Berry, secrétaire du Duc Jean de Bourbon, précipité dans la Loire du haut des tours, pour défraiement de toutes ses malfaisances ? L’histoire du Beau Troubadour, qui enleva le jour de la Chandeleur, Eldeberte de Malyvert, fille du Baron de Roche, pour la soustraire à son mariage avec le Comte Reynier de Chomelix, est de celles qui réconcilie avec la féodalité.
Histoire et légendes.
Dans la nuit de la Chandeleur de l’an 1162, une grande animation règne au manoir d’Artias. ... Guidés par la lueur de torches fumeuses, des gens montent au Château. Il en vient de partout : de Vousse, du Corset, d’Artites, et même de Retournac et de Chamalières. ... Dans la profondeur de leur forêt les loups de Miaune et du Gerbizon, flairant d’inaccoutumés événements, hurlent comme à l’approche des grands malheurs.
Pourtant, au Château, la fête bat son plein. On danse, on chante, on rit, dans la grande salle et dans la cour immense, qu’illuminent d’innombrables flambeaux. ... C’est aujourd’hui que le baron de Roche et seigneur d’Artias, Eyraud de Malyvert, marie sa fille, Eldeberte, au comte Reygnier de Chomelix. On danse, on chante, on rit, dans la grande salle du château…
Seule la princesse Eldeberte est triste. Elle a vingt ans, elle appréhende cette fête depuis le jour – le jour maudit – où sa tante la mena au Pédible chez la Bonne Dame, vêtue de blanc, qui vit dans une grotte de la montagne (le plateau de la Madeleine), et qui parle mystérieusement aux petites filles. Elle lui a dit, la Bonne Dame :
« Quand on voudra te marier
« Avec le grand comte, comte Reynier
« Dans la nuit de la Chandeleur
« Arrivera grand malheur
« Lorsque brûleront tes cheveux
« Fuis sans regrets avec celui
« Qui dans ses bras te portera
« Alors heureuse tu seras. »
La princesse Eldeberte est triste : comme elle s’en souvient de ces paroles ! Pour chasser sa mélancolie la princesse Eldeberte, au bras de son époux, entre dans la danse. ,
Dans l’encadrement de l’immense porte, elle voit venir le beau troubadour qui chantera tout à l’heure.
Elle frémit… Lui, la regarde doucement…
C’est un beau jeune homme, vêtu de rouge écarlate.
Il tient, dans ses mains, le luth argenté dont il se servira pour accompagner ses chansons. Des yeux il suit la princesse et lui sourit, mais elle a peur, car celui qui dans ses bras la portera quand brûleront ses cheveux ressemble étrangement dans ses rêves au jeune troubadour…
C’est alors que les premiers cris « Au feu ! » retentissent dans la cour. Les torches du vestibule ont enflammé les lourdes tentures et le feu monte le long de l’escalier de pierre trouvant à chaque mètre une nouvelle torche qui l’alimente. La fumée envahit la salle du bal. ...
Et voilà que le feu apparaît dans la salle. Le comte Reynier de Chomelix embrasse son épouse et saute par la fenêtre ; il meurt presque aussitôt, la tête ouverte sur une grosse pierre. La princesse Eldeberte reste seule avec le beau troubadour qui s’avance, la prend dans ses bras et s’élance dans la fournaise. La princesse n’a pas peur. Pourtant le feu roussit ses cheveux, mais alors qu’elle croit avoir la tête en feu elle éprouve une douce sensation de fraîcheur, elle se sent heureuse et s’évanouit dans les bras du beau troubadour.
Le château d’Artias n’est plus aujourd’hui qu’une ruine informe. Dans l’unique pan de mur, à la hauteur du premier étage, est une ouverture béante. On dit que c’est la fenêtre par où, dans la nuit de la Chandeleur 1162, le comte Reynier de Chomelix sauta dans la cour.
On dit aussi que la princesse Eldeberte partit avec le beau troubadour dans les bois du Gerbizon, qu’ils y vécurent pauvrement mais très heureux, ayant beaucoup d’enfants.
On dit… On dit…
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