Cougoir (1214m) par la combe de Sauve
- Randonnée
- Massif du Diois Drôme Venterol
- Difficulté :
- Facile
- Dénivelé :
- 670m
- Durée :
- 3h30
L'une de ces sympathiques petites montagnes de la Drôme Provençale. Les altitudes modestes les rendent praticables presque toute l'année. En hiver, la neige ne s'attarde guère. En été ? Il faut être très, très matinal ! – Auteur : BA42
Accès
- De Valréas, suivre la D941, qui devient la D 541 en sortant de l’Enclave de Vaucluse, en direction de Nyons. Après 7 km, on trouve un rond-point. Prendre à droite, la D 538 en direction de Nyons. Environ 1,3 km plus loin, prendre a gauche, une petite route, panneaux Venterol et Combe de Sauve. 370m plus loin, prendre à gauche, en direction de la Combe de Sauve.
- De Nyons, prendre la D 538, en direction de Valréas. Laisser à droite a direction de Venterol. Prendre à droite, 1600m plus loin, la petite route en direction de la Combe de Sauve.
- Remonter la Combe de Sauve. On trouve un petit parking, sur la droite, après un petit pont qui franchit le ruisseau.
Précisions sur la difficulté
- Aucune
Photos
Les infos essentielles
- Carte : IGN TOP25 3139 OT
- Distance : 11km
- Dénivelée : 670m
- Altitude de départ : 600m
- Point Haut : 1221m
- Horaire : 3h30
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Itinéraire
Ascension
Du parking, remonter la petite route sur 350m et prendre à droite, la piste qui passe au-dessus d’une habitation, et la remonter jusqu’au Col de Venterol, altitude 860m. Quelques raccourcis, coupent les lacets de la piste.
Passer devant la baraque du col et continuer la piste plein est. Elle se divise, prendre la branche supérieure, à gauche.
Après deux lacets, elle reprend une direction est, puis sud-ouest et atteint la crête à la Pousterle, altitude 990m. (panneaux Cougoir par la piste et Cougoir par la crête. photo)
Prendre à gauche, plein nord, le sentier de crête, balisage trait jaune, qui remonte une "forêt" de buis, ne dépassants pas 40cm de hauteur et quelques bosquets de jeunes pins. (photo)
On arrive à quelques mètres à l’ouest du sommet que l’on atteint facilement.
Magnifique panorama sur le Grand Delmas, les Trois Becs, la Montagne de la Lance, la Montagne de Miélandre, la Montagne Interdite, le Mont Ventoux (à contre-jour), plus loin, le versant sud du Pic de Bure , le Grand Veymont, et à nos pieds, la Plaine de Valréas.
Descente
Descendre à l’ouest, et atteindre le "sommet frère" du Cougoir, 1221m et continuer la crête, plein ouest, jusqu’à une épaule, nommée Montagne la Croix.
Continuer la sente au nord-ouest, jusqu’au carrefour du Petit Hermet, altitude 1010m.
Prendre le sentier à gauche, balisage trait jaune, qui ramène sur une piste. Descendre cette piste et prendre à droite dans un virage. On se trouve au-dessus de la baraque du Col de Venterol que l’on atteint facilement.
La descente finale se fait par le même itinéraire que celui de la montée.
Auteur : BA42
Avis et commentaires
( 5 |
1 avis )
Magnifique balade en effet. En décembre 2016. Par contre effrayant car effectivement, sur la crête avant le sommet il y avait ce gros patou qui fonçait sur moi en aboyant. J’étais seule et en plus je n’ai pas vu de berger. J’adore les chiens mais j’avoue que là j’avais peur. Très impressionnant.
Belle balade effectivement mais attention aux chiens de troupeaux pour votre propre sécurité ! octobre 2016 : 2 gros patous foncent sur nous tous crocs dehors sur la crête avant le sommet : comportement adéquat mais adrénaline garantie surtout en l’absence du berger ! ça commence vraiment à poser problème pour les randonneurs (et pas pour les loups à priori !)
Attention aux moutons et Patous....
Cordialement
Eric, le berger www.1000moutons.com
Merci pour ce topo. J’ai fais la sortie aujourd’hui. De la neige du vent et du brouillard ! Content d’avoir croiser un autre randonneur pour m’indiquer le chemin sur le haut ;)
Tu as complétement raison : au diable le langage courant ! Un peu de poésie ne nuit pas. J’ai donc rencontré des chasseresses. C’est plus joli ! A bientôt ! alain
Bonjour. Un aparté avant la trêve de Noël.
Langue, nature et poésie.
Point n’était contestées les chasseuses, mais juste un rappel d’une subtilité de la langue française. Que diable, un peu de poésie ne peut nuire.
Mais laissons nos chasseuses à leur pratique cynégétique et notre chasseresse à sa divinité mythologique.
Poésie et nature sont plutôt étroitement liées : il n’est que de se rapporter à la rose de Ronsard, aux ajoncs éclatants de Hérédia, à la mort du loup de Vigny et autres bois couronnés d’un reste de verdure de Lamartine.
Quant à la langue et la nature, elles sont hélas liées négativement : elles sont autant l’une que l’autre massacrées joyeusement par une humanité (tout au moins une partie) où seuls comptent le rendement et le profit, et dont la culture est le moindre de ses soucis.
Dire simplement que la montagne est belle, c’est déjà de la poésie (dixit Jean Ferrat). Mais qu’en sera-t-il de la poésie relative à une nature amputée de ses beautés si en plus la langue ne permet plus (ou de manière restreinte) de l’exprimer.
BONNES FETES DE FIN D’ANNEE A TOUTES ET TOUS ;
Je pense pourtant que le triumvirat nature, poésie, langue cadre parfaitement avec les activités des passionnés, alpinistes et randonneurs, qui ont parcouru, parcourent ou parcourront ces itinéraires plus ou moins sauvages, que ce soit sur le terrain ou à travers les yeux ou les expériences des autres.
Bonsoir. Pour la montagne interdite, c’est effectivement celle qui fait débat. Il suffit de cliquer sur le lien en bleu dans le texte, pour en savoir plus.
Effectivement dans la mythologie, on parlait de la "Diane chasseresse". Mais en Français moderne, le féminin de chasseur est chasseuse, même si c’est moins élégant à prononcer et...moins poétique. Les calibres utilisés dans la chasse aux sangliers ne font pas non plus dans la poésie.
Merci pour tes commentaires, et au passage, merci aussi à Christophe.
PS : le prochain topo, presque fini, concernera une voisine non interdite : la Montagne de la Lance.
Merci de me rappeler ces paysages que j’ai hanté dans ma jeunesse, même si ce n’est tout à fait dans ce département.
THE Montagne Interdite, il s’agit bient de celle qui a fait débat il y a quelque temps ? Je pense qu’un romancier de terroir pourrait bâtir une histoire avec ce titre !
NB. Petite difficulté du français : Diane était "chasseresse" car faisant partie d’un environnement littéraire et poétique.
Cependant "chasseuse" était déjà attesté en 1827 par Rivarol, mais c’est moins joli. Mais c’est vrai que ta rencontre est plutôt exceptionnelle, et il n’y a pas si longtemps encore le féminin était inutile vu la quasi-absence de ces dames dans ce domaine.
Splendide !
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