Comment choisir son pantalon de randonnée ?
Que ce soit en randonnée, en alpinisme ou en voyage, il est intéressant de porter un pantalon adapté afin de n’avoir à porter, dans son sac que le strict minimum.
A la différence du haut du corps, il possible pour les jambes de n’avoir rien ou très peu à porter, pour peu que l’on ait fait le bon choix !
Zoom sur les pantalons que vous portez en fonction de votre activité !
En randonnée à la journée :
Lors d’une sortie à la journée (avec de bonnes conditions météo), vous pouvez partir sur un pantalon simple de randonnée. Optez pour des pantalons convertibles en short, ce qui vous permettra d’enlever la partie basse quand les températures sont chaudes (un vrai plus en été).
Le pantalon a le double avantage (par rapport au short) de vous protéger du froid mais également des coups de soleil.
En randonnée itinérante de type GR ou trek
Sur ce type de parcours, il faut prévoir l’éventualité d’essuyer de mauvaises conditions météo. C’est pourquoi un pantalon imperméable peut être une bonne option en plus de votre pantalon principal.
Ces pantalons imperméables peuvent faire entre 150g et 300g selon votre choix mais pour cet usage, vous pouvez privilégier une construction imperméable de type 2,5 couches (plus fragile mais plus légère et plus compacte).
Ils peuvent être évidemment en Gore-tex (Paclite ou Active pour rester dans des constructions légères) ou en Pertex shield ou autre membranes concurrentes.
Certaines membranes "constructeurs", moins performantes en terme de ratio imperméabilité/ respirabilité peuvent aussi bien suffire pour ce genre d’usage. (H2NO de Patagonia ou Precip de Marmot par exemple).
Vous pouvez également opter pour le mode "surpantalon" (pantalon qui se portera au dessus de votre pantalon principal)
Les surpantalons imperméables peuvent avoir un zip complet le long de la jambe pour faciliter l’enfilage par-dessus le pantalon de randonnée, sans avoir à enlever les chaussures. Sans ce zip, il est possible de trouver des pantalons plus légers.
Pour un trek en altitude ou des randonnées hivernales, vous pouvez combiner votre pantalon et un collant (collant que vous utilisez dans votre sac de couchage).
Alpinisme, ski de randonnée, raquettes à neige sur des séjours courts ou avec une météo sure.
Dans ce genre de sortie où chaque gramme est compté, mieux vaut ne rien avoir à porter dans le sac à dos.
Pour cela le pantalon softshell est idéal. Il régulera la température, coupera le vent, sèchera rapidement, pourra résister au contact de la neige et même protéger les jambes en cas de faibles intempéries.
Comme pour le pantalon de randonnée, le pantalon d’alpinisme ou pantalon softshell pourra être plus ou moins épais et protecteur ce qui jouera forcément sur la respirabilité. Au printemps et pour des courses mixtes ou en glace, des renforts imperméables aux genoux sont un vrai plus car c’est une zone très sollicitée.
Pour de l’alpinisme estival rocheux en revanche certains modèles présenteront des renforts améliorant non pas l’imperméabilité mais la robustesse.
Des ventilations aux cuisses permettront d’augmenter la polyvalence du pantalon pour qu’il puisse être utilisé en conditions plus chaudes, ou pour certaines courses d’alpinisme demandant protection lors de l’ascension mais respirabilité lors de la marche d’approche.
Cascade de glace, alpinisme hivernal engagé, rando itinérante hivernale (en skis ou en raquettes) et séjours prolongés.
Pour cet usage, il sera plus pratique (et plus léger) de partir directement avec un pantalon hardshell (donc imperméable) de façon à ne rien porter dans le sac sans craindre de pouvoir affronter les plus mauvaises conditions. Cette solution, moins respirante sera la plus protectrice. Pour cela il conviendra d’opter pour une construction 2 couches (plus souple) ou 3 couches (plus robuste), toutes deux plus solides et protectrice que du 2,5 couches.