Circuit du Viériou (1424m), au départ de Coursegoules

Difficulté :
Facile
Dénivelé :
480m
Durée :
1 jour

Une boucle peu difficile dans le moyen pays des Alpes-Maritimes avec de superbes points de vues depuis la crête du Viériou qui est en quelque sorte le prologue de celle du Cheiron. Le dicton dit qu'il ne faut pas abuser des bonnes choses, mais c'est parfois surtout bon de ne pas abuser des dictons ! – Auteur :

Accès

Que vous veniez de la côte, de l’Ouest ou de l’Est du département, gagner tout d’abord Vence. Prendre ensuite la direction du col de Vence par la RD2 qui s’élève en serpentant. Quelques kilomètres après le col et la redescente, gagner le village de Coursegoules par la D8 qui part sur la droite. Se garer dans le haut du village en suivant l’indication parking. Il y a quelques places juste à côté de la balise n°12, point de départ de la balade.

Les infos essentielles

  • Carte : IGN TOP 25 n°3642 ET "Vallée de l’Estéron"
  • Distance : environ 8 kilomètres en boucle
  • Altitude de départ : village de Coursegoules, 1020m
  • Point culminant : Mamelon sans nom sur la crête (1424m)
  • Temps de marche : environ 3h30 hors temps de pause
  • Balisage : Rectangles jaunes et balises du sentier de petite randonnée
  • Période : Randonnée effectuée en mai 2013. Réalisable d’avril à novembre.
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Itinéraire

De la balise n°12, prendre le sentier qui monte entre les maisons sur les hauteurs du village sur une portion pavée. On atteint un petit sous-bois. On émerge dans l’adret dénudé, la longue crête du Viériou/Cheiron se détache nettement vers le Nord-Ouest, avec les pylônes marquant le sommet des crêtes et l’arrivée des remontées mécaniques de la station de Gréolières-les-neiges, dont les pistes sont situées sur l’autre versant. Le Cheiron est une montagne faite de roches karstiques. Pour celles et ceux qui ne savent pas ce qu’est le Karst (comme moi il y a à peu près 30 secondes), disons que c’est une roche plutôt calcaire amenée à former des cavités et des failles sous l’action de l’érosion. Vous en trouverez des spécimens sous vos pieds notamment sur le sentier de crête, avec des roches proprement découpées...

Dans ce versant adret dans lequel nous allons parcourir notre boucle, il y aura une végétation principalement buissonnante ("avé" des herbes aromatiques telles que le thym, le romarin, la lavande...), peu arbustive (quelques chênes, noisetiers, de jeunes feuillus...), telle que celle que l’on s’attend à trouver sur ce versant méridional gorgé de soleil et dont plusieurs buissons gardent encore quelques séquelles du passage d’un incendie.

On continue de grimper gentiment dans ce vallon de Foussa par le sentier qui part vers le Nord-Est (dépasser une source captée, puis la bastide de Viériou à main droite), puis en quelques lacets on atteint la crête par la baisse de Viériou à la balise n°145.

De là, il suffit de suivre le sentier cairné entre les deux versants en direction du Nord-Ouest. La pente joue un peu ici aux montagnes russes : point coté 1378, puis 1416 au niveau d’un pylône, puis 1382 vers la bergerie en ruine de Font Rousse, et enfin 1424 peu avant d’atteindre la balise n°146 marquant un carrefour de destinations possibles (d’où le fait qu’il y ait en réalité 2 balises n°146 à cet endroit !).

La vue est panoramique de la crête, et on reconnait, étalés du Nord-Ouest à l’Est quelques-uns des sommets du Mercantour, depuis les Merveilles jusqu’aux sommets de la Tinée. Au premier plan se détache la crête élancée du Mounier, tandis que dans le lointain, se démarque par sa cime dépassant les sommets alentours, l’Argentera de l’Italie voisine. Vers l’Ouest s’étalent la crête du Cheiron avec sa cime éponyme et la cime de Jérusalem, et on aperçoit dans le fond de la vallée le village de Gréolières (Gréolières-les-neiges étant invisible car situé versant ubac), tandis que sur le proche coteau s’accrochent de belles restanques. Au Sud, c’est l’éperon du Baou de Saint-Jeannet vu sous un angle inhabituel, et sur une large bande côtière c’est la Méditerranée qui s’étale, depuis la baie de Cannes jusqu’aux rochers rouges de l’Estérel plongeant dans la mer.

Après ce cheminement entre mer et montagne, c’est parti pour la descente, de nouveau sur le versant adret, par le chemin de gauche. Le topo du guide Randoxygène 06 précise qu’il comporte 26 lacets exactement, mais j’ai perdu le décompte en route, donc je le crois sur parole !

A partir de la balise n°147, la pente descendante du sentier se fait bien moins abrupte. Ne pas rater dans les prairies à main gauche le passage à proximité de la Chapelle Saint-Michel datant du XIème siècle, et très bien restaurée. A noter que nous avons dû éviter quelques ruisseaux qui envahissaient le sentier à partir de la chapelle jusqu’à la remontée sur le village, mais je ne sais pas s’il s’agit d’un phénomène habituel ou simplement est-ce là le résultat des fortes pluies de ce printemps 2013 plutôt généreux question précipitations...

Suivre le sentier qui passe sous le village par une dernière courbe avant de gagner sa partie est avec une placette portant la balise n°13. Emprunter les pittoresques ruelles vers l’Ouest jusqu’à rejoindre le point de départ.

Cadeaux bonus...

  • Des informations sur le village de Coursegoules, c’est par ici !
  • La randonnée racontée sur le site Randoxygène du Conseil Général des Alpes-Maritimes, c’est par là !

Avertissements et Droits d'auteur

Dernière modification : 10 février 2023

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Avis et commentaires
( 4 | 1 avis )

4 / 5

Petite rando sympa et sans difficulté. Arrivé sur la crête ce serait dommage de ne pas faire un crochet sur la droite pour aller au sommet du Vieriou
Belle vue étendue tout le long sur la crête

Rando très sympa avec crêperie en suivant

Super rando avec de magnifiques couleurs d’automne et une vue à 360°, sur les sommets fraîchement enneigés. Waouh
La chapelle St Michel est parfaitement restaurée
Pas de difficulté mais à éviter, je pense, par grosse chaleur car le parcours est bien exposé et bien abrité, et même en ce jour de novembre, le soleil étant au rendez vous, nous avons eu bien chaud.
Merci pour ce topo.

claude casas

c’est bien une photo de polygale a+

Oui Michel, la neige est effectivement encore bien présente. Et en plus, il ne fait pas chaud. Quelques jours de beau temps en ce froid mois de mai permettent quand même de belles balades, heureusement 🙂

Si c’est de la neige que l’on voit sur le Mercantour, cela veut dire que l’on va profiter de notre région méridionale encore un bon moment !

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