Buhlbachsee (785m), Burgruine Tannenfels par Obertal ‒ Nordschwarzwald
- Randonnée
- Allemagne / Forêt-Noire
- Lac(s) - Histoire, châteaux - Accès en Bus/Train
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 533m
- Durée :
- 1 jour
Longue escapade dans la haute vallée de la Murg (Oberes Murgtal). Après la découverte du Buhlbachsee, un magnifique lac d'origine glaciaire (Karsee), cet itinéraire emprunte une portion du Westweg passant par le Rossbühl (963m), un sommet situé sur la principale ligne de crête du massif du Nordschwarzwald. Retour à Obertal via l'Ilgenbachtal (vallon) pour une fin de parcours encore très plaisante, avec de jolis points de vue aux abords de la Walterhütte et les vestiges d'une petite forteresse (Burgruine Tannenfels) érigée au XIème siècle sur un rocher de grès. – Auteur : Alexandre
Accès
- Dans la haute vallée de la Murg, rejoindre le village de Obertal situé sur la route L401 entre Baiersbronn et Ruhestein (Schwarzwaldhochstraße B500). Petit parking au centre du village, près de l’église (605m).
- En bus (VGF), ligne 21, arrêt "Obertal".
Photos
Les infos essentielles
Carnet de route
- Carte : Kompass 878 Freudenstadt - Baiersbronn 1:25000
- Tracé OSM : Buhlbachsee - Burgruine Tannenfels
- Altitude de départ : 605m
- Altitude du lac : 785m
- Altitude du point haut : 963m (Rossbühl)
- Dénivelé cumulé : 533m
- Distance : 24,7km
- Difficulté : aucune, à part la distance
Balisage
Présent sur la majeure partie du parcours, avec des panneaux directionnels et altitudinaux aux principales bifurcations. Les panneaux sont nominatifs et correspondent aux toponymes mentionnés ci-dessous.
- Losange bleu : de Obertal Parkplatz à Köpflesbauerndurchlasshütte.
- Aucun : de Köpflesbauerndurchlasshütte à Buhlbachsee.
- Losange bleu : de Buhlbachsee à l’intersection du Seehaldeweg.
- Aucun : de l’intersection du Seehaldeweg à Schwarze Lache.
- Losange rouge (Westweg) : de Schwarze Lache à Abzweig Zollstockhütte.
- Losange jaune : de Abzweig Zollstockhütte à Obertal Parkplatz.
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Buhlbachsee
Cette randonnée débute au niveau d’un panneau (Obertal Parkplatz, 605m) situé en plein centre du village de Obertal, sur la route L401 (Ruhesteinstraße).
En direction de "Kraftenbuckel", franchir la Rotmurg (ruisseau) et prendre à l’ouest le Kraftenbuckelweg. Au bout de 430 mètres sur cette rue ascendante, s’engager à gauche sur le chemin qui longe la lisière forestière d’un vallon (Rechtmurgtal).
À un panneau (Röhrsbächle, 682m), continuer dans l’axe en direction de "Buhlbach". Après une portion de sentier, une piste légèrement descendante rejoint le talweg du vallon au niveau d’un carrefour (Buhlbach, 655m).
Prendre ici la direction "Murgursprung" (via "Fischerstüble"), la remontée du vallon se poursuit sur un sentier qui évolue au plus près de la Rechtmurg (ruisseau), d’abord sur sa rive gauche puis sur sa rive droite.
Dans un vallon qui se rétrécit, le sentier entre en forêt et effectue rapidement la jonction avec un chemin, lequel se termine au niveau d’un pont sur la Rechtmurg et à proximité d’une cabane (Köpflesbauerndurchlasshütte).
Le balisage est désormais absent jusqu’au lac. Prendre le chemin qui s’élève face à la cabane, sur la rive droite de la Rechtmurg. Ce chemin (Mosesbrunnenweg) mène à un carrefour et une cabane (Hahnen Hütte) situés sur une ligne de crête (839m).
Suivre alors le chemin partant au sud-ouest puis virer à gauche au premier embranchement. Après une grande courbe à gauche, l’itinéraire amorce une descente. À l’embranchement ultérieur, serrer à droite afin de reprendre la montée et parvenir au Buhlbachsee (785m).
Un chemin et une portion de sentier (rive nord) permettent d’effectuer le tour complet de ce lac qui occupe le point bas d’un surcreusement glaciaire (cirque) hérité de la période würmienne.
Par ailleurs, une particularité de ce lac tient à la présence en son centre d’un îlot légèrement boisé. L’endroit s’en trouve magnifié, plus encore à l’automne lorsque les bouleaux revêtent une teinte dorée.
Burgruine Tannenfels
Quitter le lac par sa rive est, un chemin atteint au bout de 150 mètres un panneau (Buhlbachsee, 789m). En direction de "Zuflucht", prendre le joli sentier qui effectue une traversée ascendante du cirque glaciaire.
Puis à la première intersection, tourner à droite et parcourir sur 1 kilomètre un chemin (Seehaldeweg) aux vues souvent dégagées, passant par une petite cabane (Heimwehhütte) peu connue et assez originale.
Au bout du chemin, virer à gauche pour franchir la route B500 et continuer en face jusqu’à un panneau (Schwarze Lache, 910m). Toujours en direction de "Zuflucht", suivre désormais le tracé excellemment balisé du Westweg (losange rouge). Après la traversée du sommet du Rossbühl (point de vue), franchir la route L92 puis repérer près de l’auberge un panneau (Zuflucht, 963m).
Suivre la direction "Zollstockhütte" via le Westweg. Puis, à partir du 3e panneau (Abzweig Zollstockhütte, 928m) rencontré sur l’itinéraire, laisser le Westweg et virer à gauche pour franchir une seconde fois la route B500.
Au panneau (Zollstockhütte, 944m) situé de l’autre côté de la route, la direction à prendre n’est pas indiquée : s’engager alors sur le chemin orienté au nord-nord-ouest (le balisage passe au losange jaune jusqu’à Obertal).
Sur environ 1 kilomètre, le chemin évolue d’abord en faux-plat puis en descente après une intersection (à ignorer), puis il se termine sur un autre chemin. Bifurquer à droite et au bout de 120 mètres, prendre à gauche le départ d’un sentier sauvage qui rejoint en aval un carrefour.
Du panneau (Schnitzberg, 870m), suivre la direction "Walterhütte" et rester à gauche à l’embranchement situé 270 mètres plus loin. Une assez longue traversée d’un versant du Ilgenbachtal (vallon) mène à un carrefour (Farnkopf, 830m) sur une ligne de crête.
Conserver la direction "Walterhütte", un chemin se dirige vers une cabane (Walterhütte) située sur le flanc nord du Burgkopf. L’endroit, en grande partie déboisé, offre un large point de vue sur Obertal, Mitteltal et cette haute vallée de la Murg.
Près de la cabane se trouve un panneau (Walterhütte, 780m), continuer la descente au nord-ouest en direction de "Ruine Tannenfels" (via "Försterstein"). En arrivant au panneau suivant (Ruine Tannenfels, 678m), un écriteau spécifique indique les ruines à 100 mètres vers l’aval.
Construit sur un immense rocher de grès dont la plateforme sommitale est accessible par un escalier, il ne subsiste aujourd’hui que quelques vestiges de ce château-tour daté du XIème siècle. À sa base, des murs épais (plus de 1,50 mètre) épousent remarquablement le modelé du rocher.
Compte tenu de sa configuration et de sa faible emprise au sol, cette petite forteresse devait principalement servir à la surveillance de la voie stratégique reliant Baiersbronn à Ruhestein, dans la haute vallée de la Murg.
Les connaissances historiques de ce château sont dérisoires, des fouilles (morceaux de poteries et de métal) ont toutefois révélé un probable incendie au XIVème siècle. Quant au pierres issues du démantèlement de l’édifice, celles-ci ont presque toutes été réutilisées en tant que matériau de construction.
Retour à Obertal
Après la visite des ruines, remonter vers le panneau et suivre la direction "Obertal". À la première bifurcation (Jägerruhe, 629m) sur le chemin, prendre à droite un sentier en direction de "Sonnenhütte".
La descente se termine au niveau d’une cabane (Sonnenhütte, 599m), à partir de laquelle le retour à Obertal s’effectue via le "Kurgarten", un petit parc orné de 2 étangs. Au bout du parc, franchir à droite la Murg (pont) pour revenir sur la route L401.
Découvrir les autres lacs d’origine glaciaire dans le massif du Nordschwarzwald
Auteur : Alexandre
Avis et commentaires
Thanks Alex, je vais voir ça de plus près. A noter au passage que GE permet de superposer des cartes de Rumsey sur la vue en cours.
Ces quelques bornes ont pu être localisées avec précision. Pour chacune, je te mets à disposition une photo, un plan de situation et les coordonnées DMS.
- Borne Württemberg, 1832 (Hirschstein) : photo - carte - 48° 34’ 21.108" ; 8° 20’ 15.7194"
- Borne Württemberg/Closter Reichenbach, 1557 : photo 1, photo 2 - carte - 48° 31’ 46.7754" ; 8° 22’ 26.4"
- Borne Oberbergen (OB), 1773 : photo - carte - 48° 5’ 1.1394" ; 7° 40’ 49.5834"
- Borne GK (?), 1768 : photo - carte - 48° 6’ 55.944" ; 7° 41’ 5.28"
- Borne GS (?), date ? : photo - carte - 48° 6’ 46.008" ; 7° 40’ 35.7234"
- Borne Bahlingen (BL), date ? : photo - carte - 48° 6’ 30.636" ; 7° 42’ 0.8634"
- Borne Ihringen (IR), 1773 : photo - carte - 48° 4’ 52.7514" ; 7° 40’ 33.78"
- Borne Baden, 1558 : photo - carte - 48° 45’ 41.616" ; 8° 30’ 15.5514"
- Borne Baden/Württemberg, 1558 : photo 1, photo 2 - carte - 48° 45’ 41.04" ; 8° 32’ 11.1114"
Bien vu le jeu de mots. Merci pour la carte, je la mets avec les autres. Si tu utilises un GPS, ça serait bien de noter les coordonnées des bornes rencontrées, nouvelles ou déjà vues
Hallo hereme, merci pour ta contribution qui dénote une passion sans bornes pour le sujet !
Concernant la borne G.B./E.L. de 1820, celle-ci se situe à Kellersbild le long du Rotenfelserweg, sur le versant nord du Battert (précisément ici). Par ailleurs, une borne quasi identique se trouve à proximité. Singulièrement, tu remarqueras que la bande oblique des armoiries badoises est inversée sur cette seconde borne.
D’une part, le site de Kellersbild n’a participé d’aucune limite territoriale depuis la création du Markgrafschaft Baden Baden en 1527 (de nombreuses cartes anciennes sont consultables sur oldmapsonline).
D’autre part, il y a bien eu un bornage le long du Rhin, probablement lors des travaux de rectification du cours du fleuve qui se sont déroulés entre 1817 et 1876. Par exemple, des bornes se trouvent à Grissheim (1820), Kappel-Grafenhausen (1820) et dans la réserve naturelle de Taubergissen (date ?). Auparavant, la frontière théorique du talweg rhénan était source de conflits en raison d’un fleuve "sauvage" (îles, tresses, méandres, bras morts) et mouvant au gré des inondations.
Se pourrait-il que les bornes de Kellersbild aient été originellement implantées en 1820 le long du Rhin, puis remaniées à partir de 1871 avec le sigle E.L. (Elsass-Lothringen) et déplacées par la suite (si tel était le cas, pour quelles raisons et pourquoi à Kellersbild ?) ? Deux bornes semblables et distantes de quelques mètres, c’est très curieux.
Tu apprécies certainement les cartes anciennes, en voici une de l’an 1600 que je trouve superbe (Baiersbronner Forst). La carte couvre les environs du Buhlbachsee et du haut Murgtal, ce qui correspond à une petite partie de l’ancien Herzogtum Württemberg. Quelques toponymes existent encore aujourd’hui : Kniebis, Ellbach, Tannenfels, Christophstal, Wildsee, Reichenbach, Tonbach, Wiedenberg, etc.
Salut Alex. L’article auquel tu fais référence me conforte dans mon analyse précédente, à savoir qu’il s’agit d’un bornage relatif aux frontières de l’archevêché de Strasbourg, via ses bailliages d’outre-Rhin, Oberkirch et Ettenheim, comme la borne 84.
L’autre borne à Zuflucht est située sur une ligne Ettenheim - Buhlbachsee, donc plus ou moins sur cette limite de l’archevêché de Straβburg, et toujours dans la même logique.
J’ai retrouvé dans mes archives une reproduction d’une carte de 1666 (*), où cette ligne correspond à la ligne de crête séparant, à l’époque, le MARQUISAT DE BADE ET LE COMTE D’EBERSTEIN (pas l’actuel Eberstein, mais le Schloβ Eberstein à l’ESE de Baden). En retraçant à l’aide des noms mentionnés cette limite sur GoogleEarth, je retombe à peu près sur cette même ligne.
Il est vrai que la région a subi bien des avatars, ne serait-ce qu’avec les extensions de territoire Charlemagnesques, Louisquatorzesques et Napoléonesques.
Quant aux dissociations internes, on a par exemple :
- 1112 : premier titre de margrave de Bade
-1190 : partage en Bade-Bade et Bade-Hachberg
-1290 : partage de Bade-Hachberg en Bade-Hachberg et Bade-Sausenberg
-1291 : partage de Bade-Bade en Bade-Pforzheim et Bade-Eberstein - 1527 : nouveau partage entre les deux fils du margrave défunt, ce qui donne Bade-Bade (catholique) et Bade-Durlach (luthérienne).
- 1771 : réunification par extinction de la branche de Bade-Bade des deux margraviats.
- 1803-1806 : Bade devient Electorat de Bade qui comprenait le margraviat de Bade et les territoires suivants, cédés par le § 5 du recès de Ratisbonne (1803), à savoir ... la partie de l’évêché de Strasbourg sur la rive gauche du Rhin (les bailliages d’Oberkirch, dans l’Ortenau, et Ettenheim, dans le Brisgau, encore eux ), ...
(Note : L’électeur Charles-Frédéric de Bade est l’un des signataires du traité de Paris du 12 juillet 1806 qui fonda la Confédération du Rhin. Il reçoit le titre de grand-duc de Bade, ainsi que d’importantes extensions territoriales lui conférant ainsi un territoire d’un seul tenant. En contrepartie, il s’engage à fournir à N 1er un contingent de 8 000 hommes.) - 1806-1918 : création du Grand-Duché de Bade, comprenant les territoires de 1803, la principauté épiscopale de Constance et une partie de ceux de Bâle, STRASBOURG et Spire.
Et à chaque étape on a borné - reborné les territoires, en effaçant ou remplaçant les armoiries si nécessaire, et éventuellement les sigles. Pas facile de s’y retrouver, et sans compter la limite entre Bade et Wurtemberg.
Autre chose : dès 1820, le Wurtemberg projette de fonder une union douanière de la « troisième Allemagne », c’est-à-dire de la Confédération des Etats Allemands sans la Prusse et l’Autriche. Cette confédération a des intérêts très différents : le Bade est favorable au libre échange (situation frontalière tandis que la Bavière souhaite plus de protectionnisme. Le Wurtemberg et la Bavière fondent l’union douanière d’Allemagne du sud. Et à nouveau on peut supposer un renforcement du marquage frontalier Bade-Wurtemberg.
Effectivement on retrouve la date de 1820, mais je pense que cela n’a rien à voir.
- "Borne G.B./E.L. (Großherzogtum Baden/Elsass - Lothringen) datée de 1820".
Je pense qu’il s’agit toujours d’une limite nord liée lie à la principauté épiscopale de Straβburg.
Sil s’agissait d’une limite entre Bade et Alsace, ce que suggère le "/", il n’y a pas de raison que celle-ci se situe à l’EST de Bade.
En 1820, Bade et Alsace sont séparés territorialement par le Rhein, donc pas besoin de bornage.
Il ne reste donc que la principauté épiscopale de Straβburg à pouvoir invoquer l’union des deux territoires.
(*) La carte : "L’ALSACE, ou CONQUESTE DU ROY, EN ALLEMAGNE, tant deçà que delà le RHEIN.
Avec les ESTATS de SOUABE, scitués sur le Rhein, poƒsédés tant par la MAISON D’AUSTRICHE que par les MARQUIS DE BADE.
PRESENTEE A SA MAJESTE TRES CHRESTIENNE par son Tres humble et Tres obéiƒsant, et Tres fidel Sujet. G.Sanion
A Paris chez l’Autheur aux Galleries du Louure 1666
- Quelques phrases au sujet de l’Alsace.
Frederic Barberousse ( 1er Kaiser allemand originaire de l’Alsace ) : " Parmi toutes nos contrées , l’Alsace est notre préférée "
Conseil de la ville libre de Strasbourg (1446) : " Devenir Français ? Jamais car ils ( les Français ) n’ont aucune vertu . Ils promettent beaucoup , mais ne tiennent jamais leur parole "
Napoléon Bonaparte : " Qu’importe s’ils parlent un genre d’allemand , pourvu qu’ils sabrent à la française "
Daily News du 20 aout 1870 : " Il n’est plus besoin de demander si les Allemands reprendrons l’Alsace . Louis XIV la leurs a volée il y a 200 ans " - " La population de l’Alsace est allemande de race , de langueage et de moeurs "
Tomi Ungerer : " L’alsace c’est comme des toilettes , toujours occupée "
Et la meilleure :
Thierry Roland : " La coupe est partie à l’étranger " ( victoire du Racing Club de Strasbourg en coupe de France de football)
Hallo hereme, je n’ai pas la réponse à ta question. Cet article fait toutefois mention d’une autre borne (n°84) datée de 1673, également située près de Zuflucht.
Il semblerait que des bornes aient été remaniées au fil du temps, notamment les armoiries. À ce propos, je m’interroge quant à la présence sur le versant nord du Battert, d’une borne G.B./E.L. (Großherzogtum Baden/Elsass - Lothringen) datée de 1820.
Hallo Alex.
En 1945 le lac a pratiquement disparu suite à l’érosion par l’eau du reste de moraine qui le retenait. Elle a été reconstruite par l’administration forestière.
Je ne connais pas d’autres bornes datées de 1673. Apparemment la zone concernée faisait partie de l’un des deux bailliages d’outre-Rhin (vu de France) de l’archevêché de Strasbourg, à savoir Oberkirch , à une quinzaine de km à l’ouest de la zone concernée par le topo (l’autre étant Ettenheim).
Il est curieux que cette borne ait été implantée en 1673. A cette époque, l’évêque (ex-militaire !) était Franz Egon von Fürstenberg, nommé en 1663. A la suite de démêlés avec l’archevêché de Cologne en 1674, un an après la date de la borne, il fut privé de toutes ses possessions et se réfugia en France. En 1679, au traité de Nimègue, il fut grâcié et put retourner à Cologne.
Ces territoires furent occupés par la France de Louis XIV en 1681, puis reconnus comme appartenant au Saint Empire Romain Germanique au traité de Ryswick en 1697 et retourneront à l’électorat de Bade en 1803.
Est-ce en prélude à l’affaire colognaise qu’il avait fait reborner les limites ?
Hallo hereme ! Effectivement, l’îlot central est une tourbière flottante. Quant au nom, je le comprends ainsi : lac (See), ruisseau (Bach) et colline (Buhl).
Peut-être as-tu vu les photos d’une borne de 1673 (W/HSSB). Celle-ci se situe au bord du Westweg, environ 300 mètres à l’est de l’auberge Zuflucht.
Salut Alexandre. Buhlbachsee : il s’agit en fait d’une île flottante (ce que suggère son nom).
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