Autour des Abrets et de Pressins
- Randonnée
- Jura / Isère / Les Abrets
- Difficulté :
- Facile
- Dénivelé :
- 180m
- Durée :
- 3h30
Balade vallonnée avec de belles vues sur le Bugey et la chaîne de l’Épine. – Auteur : Stan73
Accès
— Aux Abrets, se garer vers l’église
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : TOP25 n° 3232 ET Belley – St-Genix-sur-Guiers – Sud Bugey
- Altitude de départ : 405m
- Altitude minimum : 290m
- Altitude maximum : 442m
- Dénivelée : 180m
- Distance : 12 km
- Balisage :
— panneaux aux intersections
— marques jaunes - Sortie du 21/01/2021
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Itinéraire
ALLER
Descendre la rue principale devant l’église et obliquer légèrement à droite dans la rue Jean Janin.
Au bout de la rue, traverser la D 1006 et continuer en face (château du Colombier en haut à droite). La petite route se poursuit en chemin qui passe au-dessus de la voie ferrée et tourne à droite.
Ne pas poursuivre à gauche vers la déchèterie mais continuer tout droit puis encore tout droit sur le chemin.
Au panneau « Verou », avancer 200 mètres à gauche pour le point de vue. Revenir au panneau et continuer à gauche.
Au Sablon, traverser la D 1006 et monter en face. Traverser la voie ferrée et monter en rive gauche du ruisseau de la Corbassière.
Passer à droite du four et suivre le sentier de Côte Curtet qui monte en forêt sur le plateau.
RETOUR
Après être sorti de la forêt, tourner à droite vers la Gavotière.
Tourner à gauche puis encore à gauche sur le chemin qui mène à la Chapelle.
À la sortie du village, tourner à gauche. Plus loin, un chemin mène au Charmay où on tournera à droite.
À la croix, continuer tout droit puis prendre la première route à gauche qui, après être passée devant le château du Perret (ou château Bayard), rejoint l’église.
Auteur : Stan73
Avis et commentaires
( 4 |
1 avis )
Très agréable balade, sans aucune difficulté. Merci pour cet itinéraire.
Hello Stan.
Le croisement de tes topos sur les Abrets ( altituderando.com/Autour-... ) et des bornes Savoie -Dauphiné (altituderando.com/Les-bor... ) m’ont permis de retrouver l’emplacement des mottes féodales de la Belle Marche (Dauphiné) et des Mortes (Savoie), distantes "d’un jet de flèche", près de la borne 49 (photo n°1).
" Le sort des deux bâties se décidera quinze ans plus tard, en avril 1354. De retour de la bataille des Abrets, le comte Amédée VI (dit le Comte Vert) vient mettre le siège devant la bâtie de Belle-Marche. Le Dauphin lui fait dire par un héraut que sous trois jours il arriverait avec son armée. Le comte lui fait répondre que la bâtie sera prise d’ici le lendemain soir et qu’il attendra le Dauphin quatre à cinq jours. Pour faciliter le franchissement du ruisseau du Glandon, deux charpentiers savoyards utilisent six chevrons pour relier les deux bâties adverses par un pont. Puis un autre pont est édifié pour franchir le fossé de la bâtie de Belle-Marche. Avec quatre chevrons, ils font des bras munis de crocs de fer pour arracher les pieux et les palissades du Dauphin. Le lendemain, le château est pris. Le comte investit un châtelain avec une garnison d’arbalétriers et de clients, puis va installer son camp près de Chapareillan. Le Dauphin n’étant jamais venu, il fait abattre dans un accès de colère les deux bâties de Belle Marche et des Mortes, pour « signifier qu’il n’est force que d’hommes et que où il y a gents de coeur il n’est besoin de bastides ou fortifications » ."
Bonjour hereme,
sur la plaque apposée devant les ruines du château de Perret, il est écrit :
"Château Bayard : la légende en a fait le lieu de naissance du Chevalier BAYARD dont la mère aurait été prise des douleurs de l’enfantement alors qu’elle rentrait à Pontcharra avec son mari et leur escorte après avoir rendu visite à sa famille en Dauphiné, d’où le nom de Château BAYARD qui semblerait remonter au XVe siècle (ce qu’aucune pièce officielle connue ne confirme ni n’infirme)."
Nous étions plusieurs lors de cette randonnée et nous avions été étonnés de constater la présence de drapeaux savoyards sur quelques maisons des Abrets. Est-ce un souvenir de cette époque ?
D’autre part, le fait que les limites des deux provinces sont fixées, le Dauphiné étant limité par le Rhône et le Guiers a été une autre source de problèmes puisque le terme Guiers se comprenait comme le Guiers Vif ou le Guiers Mort suivant le camp dans lequel on se trouvait.
Cordialement
Stan
Ave Stan. Tu as l’habitude de me plonger dans l’histoire.
Aux Marches de la Savoie et du Dauphiné, les Abrets étient une enclave savoisienne sur les terres du Dauphin, puis devinrent dauphinoise en 1349.
Parmi les conflits delphino-savoyards, on peut retenir la "Bataille des Abrets", au "Mas des Vignes" (actuellement les Vignettes), en 1354, où les seigneurs dauphinois furent écrasés par les Savoisiens.
Ce conflit (et cette bataille) donneront lieu au traité de Paris, en 1355, conclu entre Jean II le Bon pour son fils le Dauphin Charles (futur Charles V le Sage) et le comte Amédée VI de Savoie, dit le Comte Vert. Le comté de Savoie agrandi deviendra un duché.
Les limites des deux provinces sont fixées, le Dauphiné étant limité par le Rhône et le Guiers.
Pour certains, Bayard ne serait pas né à Pontcharra mais en cours de route dans ce château du Perret, d’où le nom.
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