Arête de la Tenaz (2040m)

Du parking, traverser la route et prendre la piste qui part à gauche du départ du télésiège.
Traverser un petit cours d’eau et monter le sentier qui mène au lac de Vernant.

De là, bifurquer à gauche pour rejoindre la piste qui s’élève en direction du col de Vernant (plusieurs sentes permettent de couper les lacets).
Du col, on domine tout le cirque de Vaconnant et sur la droite apparaît la crête qui mène à l’arête de la Tenaz.
Pour y accéder, emprunter la piste de droite en direction des Grand Vans.

Au point 2050, on attaque la partie hors sentier. Bifurquer plein Est pour remonter la piste de ski, la suivre jusqu’à "buter " sur les poteaux.
Descendre quelques mètres, ne pas suivre la sente qui longe la crête car elle débouche sur un à-pic.

Il faut obliquer légèrement sur la droite dans la combe de Gers pour contourner l’obstacle.
Poursuivre sur une vague sente qui traverse une raide pente, la progression est délicate, la chute est interdite.
Garder le cap sur le passage des Vans bien identifiable comme seule trouée dans la crête.
Après le passage qui offre un joli point de vue sur le cirque de Vaconnant, continuer encore quelques dizaines de mètres sur la sente avant de prendre pied sur la crête

Les difficultés s’estompent et la descente vers le col de la Tenaz permet de profiter plus sereinement du magnifique paysage : À l’Ouest se dévoile le cirque de Vaconnant, sauvage, royaume des chamois et à l’Est, la combe de Gers avec son lac et ses pâturages.
La sente se poursuit en remontant une belle pente herbeuse qui domine l’arête de la Tenaz.
Le retour s’effectue par le même chemin.

Sortie du 29/08/2024 :
Depuis que je randonne dans ce secteur, j’avais repéré cette crête. L’idée de base est donc de rejoindre la pointe de Trapechet par l’arête de la Tenaz.
Après une 1ère tentative l’an passé interrompue pour cause de brouillard, j’espérais bien trouver le passage sur cette arrête.

Le beau temps perdure et pour aujourd’hui, la chaleur est annoncée, alors départ du parking à 7h.
La montée pour rejoindre la bifurcation sur la piste de ski se fait assez rapidement.
Ensuite, une petite erreur de parcours sur la crête me mène à l’aplomb l’à-pic. Demi-tour, sans conséquence.

Je descends le début de la combe de Gers et retrouve la sente.
Je progresse lentement dans cette portion pentue tout en dévers. Chaque pas mérite d’être assuré dans ces herbes hautes glissantes de rosée et qui cachent quelques pièges comme des pierres instables ou trous traites.

La suite est plus évidente avec en point de mire le passage des Vans.
Une petite pause au passage pour admirer le sauvage versant Nord du cirque de Vaconnant dans lequel j’aperçois quelques chamois détalant à toute vitesse. Probablement, qu’ils m’ont senti arriver.

Je poursuis et, arrivé au sommet du petit mamelon au-dessus du col de la Tenaz, je découvre en contrebas l’arête qui se rétrécie de plus en plus jusqu’à dominer l’impressionnant couloir de la Tenaz.
Trop engagé pour moi.

Mais j’ai repéré une petite sente partant en contrebas du col. Je décide donc d’aller voir s’il est possible de passer plus bas.

Progressant sur cette sente parfois mal commode, je débouche en haut d’une petite bosse pour découvrir qu’il me faudra traverser plusieurs ravines.
Et la première ne m’inspire pas du tout avec ses pentes schisteuses et son toboggan direct pour la combe de Gers.
Je pense que j’ai eu ma dose d’adrénaline pour aujourd’hui. Je fais demi-tour.

Je reviendrai peut-être une autre fois pour tenter cette traversée et terminer sur la pointe de Trapechet.

Pour le retour, je prends une petite variante à partir du col de la Tenaz, côté cirque pour remonter juste avant le passage des Vans.
Le reste de la descente sera effectuée au plus court en shuntant le col de Vernant.