Ancien Moulin de Porte-Traine et Belvédère du Puy par les Gaudes
- Randonnée
- Chartreuse / Isère / Saint-Hilaire
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 400m
- Durée :
- 3h30
Sur le Plateau des Petites Roches. – Auteur : Stan73
Accès
Nouvelle commune de Plateau-des-Petites-Roches. À St-Hilaire, se garer aux Gaudes sur le parking de l’arrivée du funiculaire.
Précisions sur la difficulté
Après la pluie, les sentiers peuvent être boueux et glissants.
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : TOP25 n° 3334 OT Massif de la Chartreuse sud
- Altitude de départ : 960 m
- Altitude minimum : 760 m
- Altitude maximum : 970 m
- Dénivelée : 450 m
- Distance : 11 km
- Balisage :
— panneaux aux intersections
— marques blanc et rouge du GR 965
— marques jaunes ailleurs
— non balisé vers le Prayer
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
ALLER
Au panneau « Les Gaudes », se diriger vers la chapelle. Juste après, obliquer à droite pour suivre le GR 965 : « Les Pas des Huguenots ».
D’abord dans les prairies, le sentier entre ensuite en forêt pour dominer la falaise.
Au panneau « Le Diou », rester sur le GR et descendre à droite vers le Moulin de Porte-Traine.
Traverser le ruisseau et aux vestiges du moulin, descendre à droite le long du ruisseau.
Le sentier remonte ensuite. Au chemin, monter à gauche et au panneau « Sous le Prayer », rester à droite, toujours sur le GR pour rejoindre en un kilomètre le Belvédère du Puy. Au panneau « Belvédère du Puy », il faut poursuivre sur une centaine de mètres à droite pour l’atteindre.
RETOUR
Revenir au panneau « Belvédère du Puy » et tourner à droite (marque jaune). On quitte alors le GR pour suivre un sentier qui mène vers l’église de St-Bernard.
Juste avant l’église, suivre le chemin à gauche puis la route à droite pour rejoindre la D 30. Suivre celle-ci à gauche pour atteindre le Prayer.
Dans le village, tourner à gauche sur le Chemin du Bruyant. Ignorer plus loin le balisage menant à gauche Sous le Prayer et poursuivre jusqu’au bout de la rue à la place de retournement. Descendre alors à gauche le Chemin du Moulin de Porte-Traine. Ce sentier n’est pas indiqué sur la carte mais est très bien entretenu et retrouve en bas le moulin.
Au moulin, traverser le ruisseau et monter à droite. Plus haut, on peut faire l’aller et retour vers une cascade.
Le sentier remonte encore un peu le long du ruisseau puis sort de la forêt. Au panneau suivant, tourner à gauche puis suivre les panneaux « Les Gaudes ». On passera ainsi aux Vials où on tournera à gauche pour remonter vers la piste d’envol des parapentes et la chapelle.
Auteur : Stan73
Avis et commentaires
Autrefois, quand les Dauphinois avaient de l’eau, ils s’en servaient pour faire tourner un moulin et les habitants de Saint Hilaire du Touvet, n’ont pas échappé à cette industrie.
Nos ancêtres des petites roches avaient probablement construit là un "martinet" comme il en existait beaucoup le long des torrents du Grésivaudan : les marteaux mis en mouvement par l’eau pour travailler le fer produisent un vacarme assourdissant. Puis, avec l’épuisement du minerai, les mineurs se transforment en meuniers.
Jacques de Porte Traîne (riche serviteur de l’évêque de Grenoble) possédait un moulin, situé à la jonction des ruisseaux du Bruyant et des Dioux, qu’il avait acquis en 1275.
Alimenté par un réservoir (bief) situé au-dessus, la chute faisait tourner plusieurs meules pour le plus grand bien de la communauté, du meunier... et de son maître.
Le canal aux blocs massifs, le réservoir, les meules, les ruines de la maison du meunier évoquent les générations de travailleurs qui se sont succédés pendant au moins six siècles pour nourrir leur famille et payer leur redevance au seigneur de Saint Hilaire.
L’entreprise sera longtemps florissante : au XVII ème siècle, les deux moulins en activité produisent de la farine à profusion.
Mais cette prospérité ne va pas sans querelles. En 1670, un habitant de Saint Hilaire construit un troisième moulin et prétend échapper à la redevance que chacun se doit de verser à l’évêque de Grenoble, propriétaire de la minoterie. l’évêque (Mgr Le Camus) doit intervenir en personne pour régler le différend, sous la menace de destruction de la construction, tout fini par s’arranger.
Il devra à nouveau faire preuve d’autorité pour empêcher les habitants de Saint Bernard, jaloux de voir les moulins si bien fonctionner grâce à l’eau d’un ruisseau mitoyen, de creuser un canal afin de détourner l’eau.
En 1834 Saint Hilaire coptait encore cinq moulins. Ceux du Farlet ont tourné jusqu’à la fin du siècle dernier avait pris le nom de moulin Châtain.
Depuis, le temps a transformé les moulins en ruines, on n’entend plus le crissement du grain sous la pierre ...
D’après Bruno Guirimand, "Si les Petites Roches m’étaient contées", 1970, 1997
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