Aiguille Grive (2733m) Par Beaupraz

Les Alpages

Traverser le pont, et –globalement- aller tout droit dans la pente. Une fois passées les habitations, la pente est très soutenue, dans un petit chemin de forêt, aux herbes hautes et humides qui trempent le pantalon et les chaussettes (si on en a, prendre des guêtres).
A la descente, si le temps est humide, quelques passages demanderont de l’attention, au risque de se retrouver les fesses par terre dans la boue.

On finit par rejoindre une piste, un peu au-dessus de 2000 mètres, que l’on suivra à droite. On peut la suivre jusqu’au bout, dans la mesure où elle dessert le domaine skiable, via le col de la Chal.

On peut aussi tirer tout droit, vers 2380m, pour rejoindre directement le sommet de cette espèce de hangar métallique qu’est l’arrivée du TransArc (avec d’autres joyeuseries du genre), sommet du domaine skiable des Arcs (excepté le secteur de l’Aiguille rouge).

Je ne décris pas le spectacle du domaine skiable : cela ressemble à un champ lunaire...

Je n’ai jamais compris pourquoi les remontées mécaniques étaient peintes en blanc... C’est l’été qu’il faut les camoufler, pas l’hiver !

L’Aiguille

Le chemin de l’aiguille Grive, sur la gauche du DVA parc, est assez évident et ne pose pas de difficulté particulière.
Finir de remonter la crête pour atteindre le panorama (ou les nuages, au choix).

La descente

En face, un chemin se poursuit sur la crête. A priori il n’amène nulle part sinon à un belvédère intéressant.
Toutefois, la carte IGN dans la plus petite échelle, tout comme les photos aériennes, semblent montrer un chemin qui se poursuit et revient, à flanc de montagne, vers le col d’Entreporte.

Descendre le raide chemin qui part à droite en descendant de l’aiguille (d’après la carte, il suit à peu près l’arête, il y en a aussi un non encore répertorié qui descend dans le pierrier).
A noter qu’il m’a été rapporté qu’un peu plus bas, côté Peisey du col d’Entreporte, il y a les marmottes qui courent dans les pattes…
Toujours est-il que j’ai tout de même pu voir quelques chamois (toujours sur le versant Peisey, sur une plaque de neige en face du col).

Continuer à descendre en direction de la ferme de la Chail puis descendre au mieux direction sud-ouest jusqu’à environ 2020 mètres.
Ce qui n’est qu’une petite sente sur la carte a été bien élargi pour devenir une piste carrossable. Une fois rejointe une large piste venant de Nancroix, prendre à gauche et remonter jusqu’au pont pour passer devant le plus bas des chalets des Rossets (sans être franchement paumatoire, on tourne un peu en rond, je le concède).

Redescendre alors par le raide chemin de la montée.