Sortie du 28 mai 2020 par jump38 Tête Chevalière (1951m) par le Pas de l’Aiguille

Pas de souci pour garer les voitures au parking des Fourchaux  ; il n’est pourtant pas très tôt puisque nous y arrivons à 9H.

La ‘troupe’ est bien garnie puisque nous sommes treize à nous joindre aux nombreux candidats à la montée au Pas de l’Aiguille. Les apéros ‘zoom’ c’était mieux que rien, mais se retrouver pour balader ensemble … c’est beaucoup mieux et ça nous manquait.

Sous le Pas, les bouquetins ne sont malheureusement pas au rendez-vous cette fois.

Personne ne nous emboîte le pas lorsque nous quittons le large sentier pour prendre un cap plutôt sud-est et nous ‘noyer’ bien vite dans un océan de fleurs. La densité de fleurs est telle qu’il est malheureusement difficile de n’en piétiner aucune. Les ami(e)s, qui ne connaissaient pas cet itinéraire, apprécient ... et apprécieront tout le parcours, un tantinet aventureux, qui nous amène sous les pentes finales de la Tête Chevalière.

Il y a déjà du monde au sommet, deux bonnes dizaines de personnes, mais il y a tellement de place que nous pouvons nous installer pour le pic-nic, en respectant même pour ceux qui le souhaitent la fameuse distanciation anti Covid.

Avec tous les « Bon Appétit » que les randonneurs arrivant au sommet nous souhaitent, nous ne pouvons pas en manquer … d’appétit. Nous sommes stupéfaits par le nombre de randonneurs qui arrivent du Pas de l’Essaure ; les minutes, et même les quarts d’heure, passent et la source semble ne jamais se tarir !!!

L’endroit incite à un petit brin de sieste dont on ne se prive pas.

Comme l’an passé, nous bouclons la partie haute de cette balade en piquant en direction de la Bergerie de Chamousset où on retrouve le sentier qui mène au refuge de Chaumailloux. Cette traversée vers le refuge est de toute beauté : mélange de couleurs (du bleu, du blanc, du vert), profil doux, sentier souvent doux pour les pieds, et des fleurs … toujours plein de fleurs.

Au-dessus du refuge nous confortons un groupe de randonneurs qui se demandait s’ils étaient bien sur le sentier traversant sur le Vallon de Combeau ; il est 15H30 et vu l’état de fatigue affiché par certains membres de ce groupe, on se demande s’ils ne vont pas passer la nuit dehors !

Bien sûr nous faisons un arrêt au Mémorial du Pas de l’Aiguille.

Le début de la descente du Pas de l’Aiguille est modérément apprécié, car les dérapages, qu’il faut tout de même maîtriser pour ne pas goûter aux pentes quasi fatales, sont nombreux.

De retour aux voitures, la satisfaction liée à cette belle balade se lit sur les visages.