Vire de la Peyrouse, Vire aux Ancolies, Vire du pas de Serre-Brion, en boucle
- Alpinisme
- Vercors / Isère / Saint-Andéol
- Randonnée du vertige
- Difficulté :
- Alpinisme F
- Dénivelé :
- 1100m
- Durée :
- 1 jour
Parcours d'envergure, de vires aériennes, magnifiques, où il faut avoir le pied sûr pour la vire de la Peyrouse et le pied très sûr pour la vire aux Ancolies. Le retour par celle du pas de Serre-Brion est un véritable luxe. Ce secteur, au cœur de la grande barrière Est du Vercors, est un terrain d'aventure d'exception pour montagnards avertis. – Auteur : bibox
Accès
Départ de la randonnée du hameau de Bourgmenu, sur la commune de Saint-Andéol.
De Grenoble, à la sortie de Vif en direction de Monestier-de-Clermont, prendre à droite la D.8 jusqu’à St-Barthélémy. De là prendre à droite la D.8b jusqu’au Col de l’Arzelier. Descendre sur Château-Bernard et prendre à droite vers Saint-Andéol, puis à droite vers Gresse-en-Vercors. Se garer à Bourgmenu sur un emplacement pour 2-3 véhicules à côté d’un transformateur EDF.
On rejoint aussi Bourgmenu par Monestier-de-Clermont en passant par Saint-Guillaume ou encore en venant de Gresse-en-Vercors.
Précisions sur la difficulté
Enchaînement de vires exigeant mentalement. Nerfs, confiance et expérience en terrains délicats sont importants.
Orientation sur des vires sauvages, peu pratiquées, sans balisage (pas de cairns, ni de traces aux points clés pour la Peyrouse et Ancolies).
Vire de la Peyrouse :
- Gradins pour prendre pied dessus.
- Passage étroit sur bloc rocheux plus impressionnant que difficile.
- Passage clé du couloir intermédiaire pour reprendre la vire en face, délicat et exposé.
- Sortie authentique par le couloir dérobé de l’Étoupe, instinctive, sans difficultés importantes après avoir pris pied dedans.
Vire aux Ancolies :
- Rappel de 15m, au-dessus du pas de Serre-Brion, pour atteindre la sente dans le sens Nord-Sud qui est recommandé.
- Sens Sud-Nord moins confortable et il faut déjà bien en trouver l’entrée à son extrémité sud. Les difficultés sont toutes plus délicates encore et il faudra escalader une dalle de 8-10m, en pas de 3, pour finir.
- Passage délicat de la cordelette à l’extrémité sud, au bord d’une faille donnant sur le vide.
- Passage dangereux (photo 80) de la vire effondrée sur 2-3 mètres vers l’extrémité nord. Ce passage est depuis équipé d’un câble fin avec goujons et plaquettes. Par principe, toujours s’assurer de la solidité des équipements en place avant de se lancer.
- Quelques rampes raides impressionnantes.
- Les trottoirs de cette vire sont étroits avec beaucoup de gaz sur tout l’ensemble.
- Deux échappatoires permettent d’en sortir.
Retour par le pas et la vire de Serre-Brion :
- Raide couloir minéral à descendre.
- Vire confortable avec une bonne sente.
- Quelques pas à descendre avec prudence dans une petite barre rocheuse puis juste sous les falaises.
Casque obligatoire. Corde 2x15m pour le rappel de la vire aux Ancolies. Corde et matériel utile pour assurer un second si nécessaire dans le couloir intermédiaire de la vire de la Peyrouse.
Pluie et brouillard sont à proscrire.
Ne pas déranger bouquetins ou chamois pendant leur période de reproduction entre octobre et mi-mai.
Le tracé sur fond de carte ci-dessous est donné à titre indicatif (ce n’est pas une trace GPS) et doit servir uniquement de repère à la lecture de la carte.
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : Top 25 - 3236OT - Villard-De-Lans/Mont Aiguille/PNR du Vercors
- Altitude minimale : 1018 m
- Altitude maximale : 2027 m
- Distance : environ 11.5 km
- Horaires : comptez entre 6 et 7 h
- Balisage : jaune/vert entre le parking et l’abri de la Peyrouse, points bleus pour la traversée sous les crêtes, traces et quelques cairns pour le retour par le pas de Serre-Brion.
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Introduction
Bien que l’on puisse envisager cette boucle sans corde et assurage dans le sens Sud-Nord, uniquement pour les acharnés, il est conseillé de faire un rappel pour prendre pied dessus et réaliser sa traversée dans le sens Nord-Sud, plus confortable.
Ces vires étroites peuvent subir les effets du temps, de la météo et les fortes pluies ou orages peuvent provoquer des effondrements. On n’est pas à l’abri d’une mauvaise surprise, d’un obstacle qui n’était pas là auparavant. Merci de le signaler si vous constatez un changement important par rapport à ce topo.
Les vires de la Peyrouse et de Serre-Brion font parties de la "Belle Traversée" initiale, publiée par François Lannes sur Bivouak.net. Cet itinéraire exceptionnel a été allongé,
avec notamment la vire aux Ancolies sur le retour, et parcouru d’une seule traite et dans son intégralité, pour la première fois par Rafaël Rodon, en 2014. Les trois vires présentées ici en sont peut-être même les plus faciles... les autres étant l’ascension du couloir 6,5 pour faire ensuite la vire de la 7e tour du Playnet, la portion sud de la vire de la Peyrouse (que l’on ne parcourt pas dans ce topo), la terrifiante vire haute du Ranc Traversier et enfin la vire sud du Ranc Traversier menant à la rampe de Pagran !
J’ai aussi consulté le livre "Alpes, randonnées insolites et spectaculaires, du Léman à la Méditerranée" ainsi que le blog de Pascal Sombardier.
Approche jusqu’à l’abri de la Peyrouse.
Du parking, remonter la route sur 50m et prendre à gauche dans le premier virage. Un panneau indique l’abri de la Peyrouse.
Le sentier, large au début, est balisé jaune/vert tout du long. Il faut prendre en face les deux fois où on recoupe des pistes perpendiculaires.
Après un replat agréable direction sud-ouest, le sentier effectue de nombreux lacets réguliers dans la forêt qui permettent d’atteindre la cabane sans avoir fait trop d’efforts.
À noter, arrivé à l’abri de la Peyrouse, si vous souhaitez vous diriger de suite vers la vire aux Ancolies, il faudra suivre directement le sentier du pas de Serre-Brion (retour de la boucle proposée ici) qui monte au-dessus, sud-ouest, comme indiqué sur ce topo.
Vire de la Peyrouse
Monter tout droit juste au-dessus de l’abri en direction des falaises, dans les fourrés, en louvoyant entre les arbres puis on longeant deux blocs rocheux sur la croupe herbeuse, entre deux coulées d’éboulis.
On voit bien, toujours tout droit, les gradins mi-rocheux, mi-herbeux qu’il va falloir gravir ensuite pour prendre pied sur la vire, au plus simple, en visant la faiblesse plein centre, à gauche d’un bombé largement coloré de la falaise.
Une fois sur la vire, on va la suivre au nord. Tout de suite, un passage impressionnant sur un bloc interpelle mais il se révèle facile à franchir.
La première partie est agréable et esthétique. Il est possible que vous surpreniez des chamois ou des bouquetins ici.
On arrive au niveau d’un couloir intermédiaire et il faut descendre dedans prudemment, en restant dans l’herbe près d’un arbre mort. Grimper tout droit dans le couloir sur environ 15m pour trouver un petit mur à droite, à franchir pour reprendre la vire. Ce dernier est assez exposé ainsi que sa sortie déversante sur quelques mètres. C’était le passage délicat de cette vire.
Suivre la sente, toujours au nord, moins commode maintenant, dans la bande herbeuse. On atteint, en bout de sente, le couloir dérobé de l’Étoupe.
Descendre en quelques pas jusqu’à son éboulis. Remonter un court et étroit corridor. Sur la gauche, un pas en zigzag permet de franchir un ressaut avant de sortir du couloir par des pentes herbeuses. On surplombe alors le pas Étoupe, à côté.
Alternative : si vous voulez descendre et pas vous diriger vers le pas de Serre-Brion ainsi que la vire aux Ancolies, le pas Morta, situé pas loin au nord, est une option confortable et rapide pour retrouver le sentier du périmètre qui vous ramènera sur l’abri de la Peyrouse. Ce pas Morta est décrit dans certains des topos en relation avec celui-ci.
Traversée vers le pas de Serre-Brion
Il faut se diriger vers le sud.
Suivre les crêtes est fastidieux, avec de nombreuses montées/descentes. L’intérêt de ce topo est de faire de belles vires et mieux vaut ne pas trop se fatiguer.
Il existe donc en contrebas des crêtes, en versant ouest, un itinéraire transversal qui permet de rejoindre le pas de Serre-Brion. Il est balisé de points bleus et traverse parfois des zones de lapiaz ou autre petite barre rocheuse.
Relativement longue, une heure environ, cette traversée passe d’abord vers le couloir de la Peyrouse où l’on admirera l’arche dite de l’œil du gorille.
Le pas de Serre-Brion est indiqué par un panneau et reconnaissable par son aiguille caractéristique, à la cote 1948.
Vire aux Ancolies
Apparemment, lors de ma sortie, j’ai pu constater un effondrement sur quelques mètres de la vire qui n’était pas là avant (photo 80). Ce court passage dangereux, situé sur le dernier trottoir nord, a été depuis équipé d’un câble fin avec goujons et de plaquettes pour assurer son franchissement. Cette vire étroite et vertigineuse reste tout de même, dans son ensemble, réservée à des marcheurs expérimentés et très avertis. Je propose donc ici plusieurs options concernant cette vire aux Ancolies. Il n’y a pas de balisage ou de cairn utile pour cette vire. Le tracé est en bleu sur la carte.
Intégralité de la vire dans le sens Nord-Sud
C’est le sens le plus recommandé. Les difficultés sont toutes meilleures à franchir ; les remontées des raides rampes plus confortables. Il n’est pas celui présenté par mes photos, ayant réalisé la seconde option.
Au pas de Serre-Brion, 20m en distance au sud, au-dessus, sur le bord, vous trouverez un relai sur un rocher pour faire un rappel de 15m. Si la désescalade vous semble possible pour prendre pied sur la vire, c’est une mauvaise idée ; l’effet est trompeur car plus raide que l’on croit et exposé. Le rappel est la bonne option.
Une fois sur la vire, on tourne à droite pour trouver le trottoir nord étroit et vertigineux. Le rocher incurvé nous demande de nous baisser quelques mètres, on franchit des cailloux en plein sur la sente et on trouve aussi le passage effondré équipé, décrit dans les difficultés.
On va enchaîner plusieurs raides rampes à remonter, reliées entre elles par des trottoirs étroits descendants mais qui passent bien. Sur la grande rampe du milieu, mi-herbeuse, mi-terreuse, se trouve une échappatoire à droite (rester contre la paroi à main gauche).
En haut de la dernière rampe, très herbeuse, on est au point culminant de la vire, tout proche de la crête. Une échappatoire facile permet de sortir ici.
On a alors vue au sud sur la fin de la vire, passage très esthétique si il en est. Il faudra faire attention car c’est toujours étroit avec l’abîme directement à côté, entre trottoir facile mais aussi portion plus végétale.
Un dernier pas assez délicat se trouve juste avant la rampe de sortie. Un rocher avancé gêne pile au niveau d’une grande faille sur le vide. On trouvera une cordelette en place pour aider.
Il n’y a plus qu’à remonter la dernière rampe et sortir à droite à la première occasion.
Revenir au pas de Serre-Brion en longeant la crête au nord et en coupant, si on veut, sous le sommet 2047m.
Intégralité de la vire dans le sens Sud-Nord
La première difficulté consiste à rejoindre et à trouver l’entrée sud de la vire.
Du pas de Serre-Brion, remonter au sud, en travers sous le sommet 2047m pour rejoindre une crête globalement à plat.
La vire aux Ancolies est juste en dessous. Il faut aller au bout de la ligne de crête plate, au sud, en descendant même un peu, pour trouver l’entrée juste avant que la pente ne s’élève de nouveau en direction du sommet 2090m.
Entrer à gauche (facile) pour rejoindre la première rampe coincée entre la paroi de la crête et une grande dalle inclinée à droite. Descendre.
Le pas délicat de la cordelette se présente en bas. Cette cordelette se révèle inutile dans ce sens et il faudra franchir au mieux en se tenant au rocher, avec la faille vers le vide juste là. C’est déjà un obstacle dangereux.
La suite, le parcours est évidemment à l’inverse de l’option précédente. On trouvera d’abord l’échappatoire de l’éperon haut de la vire puis celui de la rampe mi-herbeuse, mi-terreuse, à gauche donc.
Je dirais aussi que les descentes des grandes rampes sont impressionnantes dans ce sens ainsi que surtout les visions d’en haut des trottoirs étroits qui les suivent...
Arrivé en fin de vire, le passage délicat effondré, en descente, déverse immédiatement sur le vide et est équipé d’un câble et de plaquettes qui facilitent donc le franchissement.
Enfin, le trottoir final, décrit aussi avant, mène au mur de 8-10m qui se descend en rappel dans l’autre sens. C’est une raide dalle en pas de 3, exposée sur le couloir, à droite. Pas très dur mais cela reste évidemment un risque de grimper ici et aussi un argument certain pour considérer la première option, la traversée Nord-Sud, comme étant la meilleure.
On sort donc 20m au-dessus du pas de Serre-Brion.
Alternatives
Il peut être confortable de sortir par l’une des deux échappatoires lorsque l’on fait la traversée Sud-Nord. Cela évite le final avec le passage câblé et l’escalade de la dalle exposée.
Pour surtout ceux qui connaissent déjà, il est possible de rentrer sur la vire par l’échappatoire menant sur la grande rampe mi-herbeuse, mi-terreuse. Attention, cette entrée n’est pas dure techniquement et vous ne devez pas rencontrer de grandes difficultés en restant contre la paroi, à main droite dans ce sens. Cette entrée est située sur la ligne de crête. Si vous optez pour cette option, remonter alors la raide rampe à droite et suivre la vire jusqu’à sa sortie sud.
Retour par le Pas et la Vire de Serre-Brion
La descente du couloir de Serre-Brion est relativement bien tracée car assez parcourue.
On traverse d’abord sur la gauche au-dessus de sa fine aiguille caractéristique. On zigzague dans le dédale rocheux pour atteindre le bas du couloir.
On sort à gauche pour trouver la sente de la vire à suivre, à la base de la grande aiguille qui domine la bande herbeuse (son ascension facultative facile est recommandée pour son point de vue remarquable).
On suit la bonne trace, vers le nord, de la superbe vire du pas de Serre-Brion, véritable boulevard après les épreuves précédentes.
Après le auvent qui en marque la fin, on descend un peu. Ne pas suivre en face dans la continuité car la trace mène sur la vire haute du Ranc Traversier, la plus difficile du secteur... Bien prendre la plus fine sente qui descend sur la droite.
On franchit dans une petite barre rocheuse où il faudra être prudent à la descente, puis on suit des lacets à flanc sud avant de repiquer au nord.
Le sentier traverse sous les Rochers du Ranc Traversier (ne pas trop s’attarder là), passe sous le couloir de la Peyrouse avant de rejoindre l’abri du même nom.
Rentrer par le même itinéraire qu’à l’approche pour retrouver le parking.
Auteur : bibox
Avis et commentaires
Bonjour Bibox, je vous remercie pour votre réponse rapide. En effet, sur la photo 26 le pas a l’air beaucoup moins pentu que sur ma photo. Depuis l’arbre mort (qui n’est d’ailleurs plus mort), on voit deux sentes à quelques mètres l’une de l’autre, On ne voit pas où elles conduisent mais ont l’air de se rejoindre ensuite. Je comptais viser la sente supérieure. On voit bien sur votre photo 26 que c’est en fait celle du bas qu’il faut atteindre. On voit également le passage délicat à traverser ensuite. Je vais corriger ma photo et la laisser en ligne, cela évitera qu’elle n’induise en erreur et pourrait être utile pour les prochains : c’est la vue du pas depuis l’arbre mort.
Un grand merci pour vos conseils et précisions.
Au cas où vous auriez lu mon message juste après sa publication, je l’ai modifié après avoir mieux comparé nos photos, par rapport à votre tracé rouge. Mes explications dépendent bien sûr de la fiabilité de cette comparaison entre des photos différentes.
Bonsoir No made,
Les 15m à remonter du couloir clé de la vire ne sont pas aussi raides que ça lol (certains descendent par là sans assurage) ! Mais oui, il y a de la pente et il faut mettre les mains pour rejoindre le petit mur (rocher) à franchir sur la droite. Mais d’après votre photo, vous cherchez à aller grimper juste un peu trop haut sur les rochers...il faut passer pile à l’endroit où la vire va recommencer (la ligne où une fine sente est visible sur la photo 26 du topo). Attention, la sortie du pas (la hauteur de ce "muret" arrive environ aux épaules) est assez exposée sur quelques mètres et la suite de la vire est un peu moins confortable que la portion que vous avez fait en aller-retour. J’insiste, il est important donc d’avoir repéré avant, visuellement, l’endroit où l’on va récupérer la vire. Mais c’est pas évident et vous avez fait le bon choix de faire demi-tour, sans avoir trouvé le passage !
Bien à vous : )
Bonjour à tous,
j’ai tenté cette vire de Peyrouse aujourd’hui. Mes commentaires :
L’accès à la vire est du pur hors piste.... La dernière partie de la montée recquiert d’y mettre les mains, rien d’insurmontable mais il faut être serein.
Le début de la vire en elle même est plus impressionant que difficile. Il faut par contre être très vigilant dans les descentes, c’est raide et ça peut glisser, c’est couvert de terre (sable) rouge très fine.
Je suis arrivé au couloir. :
akasha.travel.blog/zzz
Et là ça pique. Je suis resté 15 minutes à le contempler puis j’ai rebroussé chemin et suis rentré chez moi. La pente doit être à 70 - 80°. Pleine de gravillons. J’ai mis une trace rouge sur la photo pour illustrer de là où l’on part et là où l’on doit aller. Je ne fais pas d’escalade, ce n’est absolument pas le passage à suivre.
S’il y a un professionnel qui pourrait indiquer le meilleur passage... Je lui en serais infiniment reconnaissant.
A priori en serrant à droite et en restant collé à la paroie de droite ?
Sinon pour le retour par le chemin de l’aller, la vire est beaucoup plus facile. Par contre la descente jusqu’à la cabanne, sans être engagée, demande une grande vigilance.
Au plaisir 🙂
Bonjour François,
Merci pour ce retour ! Avec hereme, c’est donc deux fois de suite que la qualification de "reportage photographique" est utilisée et cela me fait bien plaisir.
J’avais zieuté déjà, il y a deux ans, sur vos publications concernant ce secteur et je dois dire que ces dernières semaines, je me suis replongé dedans et plutôt passionnément ! Oui cette vire de la Peyrouse est géniale ! Sans forcément faire le crochet sur la vire aux Ancolies, un ton au-dessus, la boucle "la Peyrouse-pas de Serre-Brion", relativement accessible, pourrait devenir une classique !
2012...c’est tellement récent finalement ! Je pourrai dire que j’’y suis allé dans la première décennie qui a suivie 🙂 J’ai adoré regarder aussi vos explorations vers la rampe de Pagran. Pffiou, faire le rappel sans savoir si ça franchi après la rampe en misant tout sur la descente échappatoire par le couloir... d’ailleurs, est-il possible d’envisager de rejoindre la vire par le bas, du coup ? Puis la libération par Raf Rodon en juillet2013 et vous-même 3 jours après !
Je pense que cette dernière vire de la rampe de Pagran m’est acbordable malgré quelques passages délicats. Je rêve des deux cirques qui la suivent ! Dans un premier temps, l’ascension de couloir 6,5 avec la vire de la 7e tour du Playnet, ça me tâte pas mal quand même. Seule la vire haute du Ranc Traversier me donne des cauchemars, rien que de l’envisager ! À voir dans les mois ou années qui suivent si cela me gratte un peu, beaucoup ou à la folie !
À suivre !
Rémi
Bonjour Bibox,
Bravo pour ce reportage photographique très complet ! C’est très agréable à regarder.
Et puis cela fait plaisir de voir que la vire de Peyrouse, et le Couloir Dérobé commencent à être fréquentés, car ces itinéraires méritent tout à fait de l’être.
Lorsque j’avais écrit à leurs sujets en 2012,sur Bivouak.net, ils n’étaient pas connus du tout. Et le Couloir Dérobé offre une alternative parfaite au pas Etoupe, qui est devenu très compliqué à franchir à cause des passages terreux et glissants....
A suivre !
Splendide reportage photographique détaillé. Mais même à mes grandes heures je ne t’aurais pas suivi !
Merci à vous deux ! Bof, moi et les histoires de cour... Mais comme disait Bonatti après la face Nord du Cervin, j’ai envie de calmer un peu mes ardeurs sur ces parcours engagés loool. Enfin je dis ça mais...
Bravo Rémi. Beau topo belles photos qui rendent bien l’exposition des lieux. Bien sûr j’ai souvent entendu parler de ces vires par les personnes que tu as cité, dont l’un que j’ai rencontré avec son épouse Cathy Rodon. Mais comme le dit Nadine, on ne joue pas dans la même cour. Encore bravo à toi.
patrice
Ouarf !!! On ne joue plus dans la même cour là ! Rien que de voir tes photos ça fait peur....
Chapeau l’artiste !
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