Refuge du Pigeonnier (2423m), en boucle par le lac du Lauzon
- Randonnée
- Ecrins / Hautes-Alpes / La Chapelle-en-Valgaudémar
- Destination refuge
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 950m
- Durée :
- 1 jour
Une petite incursion dans les vallées sud du massif des Ecrins... Le refuge du Pigeonnier se dresse sur un spectaculaire promontoire dominant la vallée du Gioberney, entouré par de prestigieux sommets tels que les Rouies, les Bans, le Sirac... On y jouit d'une vue du premier ordre typique du massif des Ecrins. Son accès est relativement aisé, et peut se parcourir en une boucle parcourant plusieurs versants de la vallée du Gioberney, agrémenté par un passage au lac du Lauzon. – Auteur : Pascal
Accès
Gap ou La Mure - Corps - Route de la vallée du Valgaudémar : Villar-Loubière - La Chapelle-en-Valgaudémar - Chalet du Gioberney, parking au terminus de la route.
Précisions sur la difficulté
Assez bon sentier tout au long de l’itinéraire, avec quelques traversées raides et un peu exposées sur l’itinéraire de descente. Des névés peuvent compliquer un peu le parcours en début de saison.
Photos
Les infos essentielles
- Altitude départ : 1642m.
- Altitude sommet : 2423m.
- Durée : 6h.
- Carte : IGN TOP25 3437ET Orcières-Merlette - Sirac - Mourre Froid - Parc National des Ecrins.
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Période
Praticable dès que la neige a suffisamment libéré l’itinéraire, en général à partir de juin. En début de saison, il faudra se méfier des ponts de neige formés par les névés recouvrant les torrents de fonte.
Ascension
Du chalet du Gioberney, remonter le vallon et rapidement bifurquer à gauche sur un sentier qui remonte le flanc ouest du vallon en traversée vers le sud. Après quelques lacets, il repart vers le nord pour atteindre un vaste replat herbeux parcouru par un torrent alimenté par une belle cascade. Poursuivre ce replat vers le nord pour atteindre le lac du Lauzon.
Derrière le lac, le sentier continue vers le nord en franchissant une bosse, puis redescend légèrement en gagnant le fond de la combe où il rejoint le sentier du refuge du Pigeonnier. Les plus fatigués pourront redescendre par là au chalet du Gioberney.
Les autres suivront le sentier vers le haut, qui en quelques lacets dans de belles pentes monte vers le promontoire sur lequel se trouve le refuge du Pigeonnier (névés en début de saison).
Pour bien profiter de la vue, on pourra grimpatouiller jusqu’au sommet de la petite crête derrière le refuge, ce qui gratifiera d’un magnifique panorama.
Descente
Prendre le sentier qui contourne le sommet du promontoire par le sud puis part en traversée plus ou moins horizontale derrière, traversant parfois un terrain raide et chaotique. On rejoint un vaste cirque où le sentier poursuit une vaste traversée descendante, traversant quelques torrents qui, en début de saison, peuvent être recouverts par des névés (prudence pour ne pas passer au travers d’un pont de neige).
Plus bas, un ressaut raide est franchi par quelques lacets, puis un gros torrent est traversé (gonflé par l’eau de fonte en début de saison, parfois problématique). La descente se poursuit en lacets dans les pentes herbeuses, passant à proximité de la cabane de Vaccivier. Un dernier couloir raide est descendu et le torrent retraversé, puis le sentier redescend tranquillement vers le chalet du Gioberney, passant à proximité de la cabane du berger et de son troupeau de moutons.
Cette boucle peut parfaitement se parcourir dans l’autre sens. Pour ceux qui souhaitent une randonnée beaucoup plus engagée, le col du Gioberney se trouve là-haut sur le fil des crêtes, au sommet d’une trace raide et parfois scabreuse, devant être déneigée pour être praticable...
Détail de la sortie du 23 juin 2013
Après une petite période de chaleur, le vent du nord ramène des températures fraiches et une petite couche de nuages sur l’Isère. Partir vers le sud pour trouver de bonnes conditions...
Un petit tour dans le Dévoluy ? Sur la route, on constate que ce massif n’échappe pas à la couverture nuageuse... Mais le soleil semble bien briller sur les Hautes-Alpes, protégé par la barrière de l’Oisans... Donc, plan B en direction du soleil, dans la vallée de Valgaudemar...
On ne peut guère monter trop haut en raison du fort enneigement en altitude. Mais le vallon du Gioberney semble suffisamment dégagé pour faite une petite boucle en direction du refuge du Pigeonnier.
Départ à midi du chalet du Gioberney. Montée tranquille vers le lac du Lauzon, déjà bien fréquenté. Il fait beau à l’abri du vent. D’innombrables torrents de fonte descendent des pentes des cirques dont les sommets sont masqués par des cumulus. La montée au refuge du Pigeonnier se fera tranquillement entre bon sentier et névés tranquilles. Arrivée à 15h, et longue pause au sommet de la crête derrière le refuge, sommet du promontoire offrant une magnifique vue panoramique sur la vallée du Gioberney et les sommets alentours.
Début de descente à 16h. Contrairement au sentier de montée, le sentier de descente semble peu parcouru... La raison apparait plus bas : Des névés recouvrent certains des nombreux torrents traversés dans le cirque du Gioberney, et il ne faut pas se laisser tenter par la facilité de traverser simplement ces névés, en raison du risque de passer à travers un pont de neige... Cela oblige à quelques détours un peu fastidieux, et à se mouiller un peu les pieds dans des torrents gonflés par la fonte... Mais on profite du décor, juste assombri par les cumulus ayant gonflé l’après-midi.
En bas, un dernier torrent à franchir dépourvu de sa passerelle oblige une traversée chaussures à la main. Puis, c’est le calme du fond verdoyant du vallon, juste dérangé par les bêlements d’un grand troupeau de moutons. La balade se terminera vers 18h, dans un calme tranquille.
Auteur : Pascal
Avis et commentaires
Randonnée faite le 14 août dans le sens inverse, ça me semble plus agréable, en n’oubliant pas de passer par le lac bleu, moins connu que le lac du Lauzon mais aussi beaucoup moins fréquenté.
Rando faite à l’instant. Pas un temps super malheureusement, tout ce qui est derrière le refuge a été vite obscurci par les nuages, malgré météo France qui annonçait que tout au Sud de l’Oisan devait être épargné. Heureusement, il y a des cascades, un lac, et de jolis névés (pas sur le sentier). Je pense qu’elle est sans doute plus agréable à l’envers : en effet, la descente est un peu chiante. Beaucoup de grosses pierres, des passages délicats proches de la pente raide, je pense que tout ça doit être plus facile en montée. Descendre par le lac n’offre en comparaison qu’un seul passage délicat, quand le sentier emprunte une petite chute d’eau.
Sinon pour la crête à escalader au refuge, tu parles de laquelle ? Là où il y a le drapeau "club Alpin" ? Ou plus au Nord et donc plus haut ? Car "derrière" le refuge n’est pas très clair, vu qu’on ne sait pas si pour toi l’avant est au niveau de la fontaine, ou de la façade qu’on voit depuis la montée via le lac.
Pour la durée, j’ai mis 5h45 en comptant pauses, photos etc... Donc en été sans névés comptez 6h, 6h30 avec pause déjeuner. Le parking est plein dès midi en août, attention. Heureusement j’étais là dès 8h45. Pas vu de chamois ni bouquetins, mais il y a des marmottes.
Merci Pascal pour ces belles images : cela a été ma dernière randonnée en 1999. Mais ça, c’était avant.
Pic Gazonné qui se voit sur de nombreuses photos et notamment : plein centre sur l’avant-dernière.
Salut Pascal et Marc,
Certes le Lauzon est très fréquenté mais c’est souvent le cas lorsqu’un lac est facile d’accès.
Si vous ne craignez pas la neige, voir ce lac sortir de sa torpeur hivernale relève de l’enchantement.
Et que dire du Refuge du pigeonnier ?
Pour ceux qui ont eu la chance d’y passer la nuit, l’un des plus accueillants des Ecrins !
Lorsqu’on connait un peu le coin, on peu trouver des endroits plus intimes tel que le Pic Gazonné, que l’illustre Gaston Rébuffat qualifiait du plus beau belvédère du Valgaudemar !
Merci pour ces photos 🙂
De superbes photos pour un vallon spectaculaire que je découvre grâce à ce topo. Il m’a l’air toutefois de pâtir un peu de sa renommée, avec une fréquentation conséquente... le beau n’est jamais assez loin pour l’homme 🙂
Dernières sorties
Retrouvez les récits et photos de randonneurs ayant déjà parcouru cet itinéraire.