Pointe des Buffettes (3233m) (version estivale)

Sentier du parking jusqu’au col entre la Pointe de la Met et la pointe de Bezin (1h15-1h30) :

Du parking du Pont de Neige, prendre le GR5 en direction du col des Fours.

Quitter le GR5 au bout d’environ 20-25 minutes en suivant sur la gauche une sente cairnée qui nous emmène à un col sans nom sous l’Ouille des Trétêtes.

De ce col, on peut déjà apercevoir l’objectif du jour à gauche derrière la pointe sud de Bezin.

La sente se poursuit en descendant d’environ 80 m de D- ans la dépression du Grand fond, puis passe entre 2 petits lacs sans nom.

L’itinéraire remonte ensuite et décrit une courbe vers la gauche pour passer sous le col de Bezin et remonter au col situé entre la Pointe de la Met et la Pointe sud de Bezin.

À partir de cet endroit, la sente disparaît, mais la suite de l’itinéraire se dévoile (par temps clair bien entendu, sachant qu’en 4 randonnées dans ce secteur, je n’ai eu qu’une seule fois un grand ciel bleu).

Hors sentier

On contourne la Pointe Sud de Bezin par le sud pour rejoindre le col des Roches (2973m).
On suit ensuite la crête direction Sud, on passe sur plusieurs petites croupes sans difficultés pour finalement arriver au pied du glacier surplombé par le Signal de Méan Martin.

L’apparence peut être trompeuse et donne l’impression que l’on peut remonter à droite le long du glacier dans des pentes de cailloux. Mais la glace est juste en dessous. Il est donc impératif de chausser les crampons après avoir redescendu la dernière croupe avant de longer le glacier plutôt que de le faire 10 minutes plus tard en étant beaucoup plus exposé aux chutes de pierres venant de la face Est du Signal de Méan Martin.
(Je le précise, car personnellement, je me suis fait avoir et je ne faisais pas le fier quand j’étais en train d’enfiler mes crampons exposé aux chutes de pierres...)

Après avoir atteint à point haut et contourner les crevasses, on traverse le glacier vers le sud en visant le col des Buffettes que l’on rejoint après un dernier effort dans la pente qui se raidit à nouveau.

À partir de là, si la neige est absente, les crampons ne sont plus nécessaires.
Suivre la crête débonnaire qui permet de rejoindre le sommet de la pointe des Buffettes.

Du sommet, un magnifique panorama s’offre à nos yeux : On surplombe Bonneval-sur-Arc de plus de 1000 mètres, belle vue sur le vallon d’en Haut et la Croix Dom Jean Maurice (très utile pour faire un repérage d’une future ascension de celle-ci).

Du col de l’Iseran dans le sens des aiguilles d’une montre, la vue porte sur une multitude de sommets que je ne vais pas tout citer, mais en vrac et dans l’ordre : Ouille Noire, Grand Paradis, Levannas, Albaron, Charbonnel, Ronce, Pointes du Chatelard, Dômes de la Vanoise, Aiguille de Méan Martin qui masque la Grande Casse, Grande Motte, Mont Pourri, Mont Blanc et Grande Sassière.

Le retour

Il sera différent de la montée et passera par le centre du glacier au lieu de le contourner en partie comme à la montée.

Repartir en direction du col des Buffettes. Juste en arrivant sur le col, une petite sente sur la droite se dessine au milieu des cailloux et traverse la caillasse sous le col. Elle est peu visible par moment, mais permet de facilement rejoindre le glacier pour qui a le pied montagnard.

Remettre les crampons et redescendre le glacier non crevassé à cet endroit jusqu’à une grande barre rocheuse qui coupe le glacier quasiment en 2 sur le sens de la largeur.

Prendre pied sur cet espace rocheux et le traverser en direction du nord jusqu’à retrouver à nouveau le glacier. Les crevasses ne sont pas très loin et la glace n’est pas très épaisse par endroit, cela demande donc une certaine vigilance.
Reprendre pied sur le glacier et redescendre dré l’pentu en direction du bas du glacier. On finit par arriver par la gauche aux abords d’une grande cavité qui s’est creusée naturellement.

Quitter le glacier au niveau de cette cavité pour rejoindre des pentes d’éboulis sur la gauche.
L’objectif est ensuite de remonter sur la crête qui mène au col des Roches. Encore une fois, ici, un bon pied montagnard est nécessaire pour marcher dans des roches plus ou moins instables et contourner ou grimper des petites vires.

Une fois la crête rejoint, le retour au parking est identique à l’itinéraire suivi à l’aller.

Remarque : la montée peut également se faire par la voie décrite pour la descente, c’est à dire en rejoignant le bas du glacier au niveau de la cavité sus-mentionnée. L’itinéraire est alors moins exposé aux chutes de pierres.