Pic des Eustaches (2728m)
- Randonnée
- Belledonne / Isère / Allemont
- Lac(s)
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 1480m
- Durée :
- 8h
Le Pic des Eustaches est cette montagne un peu trapue, vue du plateau des Sept Laux, qui fait le lien entre les élégantes pyramides du Pic de l'Agnelin et du Pic Bunard. De l'un ou l'autre de ces sommets, elle présente d'ailleurs une silhouette nettement plus effilée, qui justifie mieux sa propre appellation de "pic". Sans être trop technique -on reste indubitablement dans le domaine de la randonnée-, son ascension est néanmoins exigeante et relativement engagée. – Auteur : Marcadau
Accès
Prendre, à Rochetaillée, la D526 (route du col de la Croix de Fer), passer Allemond puis le village du Rivier d’Allemont et, environ 1,5km plus loin, au niveau de panneaux de randonnée, s’engager dans la petite voie en impasse qui se présente sur la gauche (il s’agit en fait d’un délaissé de voirie). On trouve quelques places sur l’accotement, au fond de l’impasse, près de la cascade des Sept Laux.
Précisions sur la difficulté
- Parcours essentiellement hors sentier (ni sente ni cairns) exigeant un minimum de sens de l’orientation et de l’itinéraire.
- Traversée de pierriers.
- Deux tronçon raides : vers 2600m, juste avant d’accéder à la face nord-est de la montagne, puis surtout dans le final (> 40°). Quelques pas de II.
- Casque recommandé.
Photos
Réglementation
Sensibilisation aux milieux naturels traversés
Certaines randonnées du massif de Belledonne se trouvent sur un site Natura 2000. Un site Natura 2000 a pour vocation de préserver les milieux naturels et est donc soumis à certaines réglementations et règles de bonne conduite. Il est important que les randonneurs en soient informés. Consultez l'article
Les infos essentielles
- Carte IGN : TOP 25 - 3335 ET "Le Bourg d’Oisans / L’Alpe d’Huez"
- Altitude minimale : 2261m
- Altitude maximale : 2728m
- Distance : environ 12km (environ 14km avec l’option)
- Horaires : comptez entre 7 et 9h (+ 1 heure avec l’option)
- Balisage : Jaune jusqu’au lac de la Corne / hors sentier ensuite (ni sente ni cairns).
Attention : tout ou partie de l'itinéraire se trouve hors-sentier. Cela nécessite un bon sens de l'orientation. L'imprécision du tracé peut être grande car dessiné manuellement (non relevé sur le terrain).
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Le départ du sentier, au point coté 1261 sur la carte IGN, est bien matérialisé par un panneau indiquant le col des Sept Laux.
Le chemin, durant les 250 premiers mètres de dénivelé, évolue dans un coteau très raide, et fait l’objet, pour cette raison, de quelques aménagements : marches en béton, câbles pour rassurer les personnes sujettes au vertige...
Il traverse, vers 1480m, le torrent des Sept Laux, au moyen d’une passerelle en bois (potentiellement glissante si elle est mouillée : prudence) puis s’élève, par d’interminables lacets (il y en aurait près de 150...), sous les impressionnants contreforts ouest du Pic Bunard, avant d’accéder à un laquet puis, immédiatement après, au très beau lac de la Sagne.
Longer celui-ci puis gagner, juste au dessus, le lac de la Corne.
Là, quitter le sentier balisé pour traverser l’émissaire du lac et s’élever, est-sud-est, dans le coteau herbeux qui le domine.
On atteint ainsi un large vallon suspendu aboutissant au col coté 2356m sur la carte IGN, de l’autre côté duquel se situe le lac de l’Agnelin.
Ce vallon est en fait un vaste pierrier fait de gros blocs pas forcément très stables. Aussi, plutôt que de le remonter en fond de talweg, mieux vaut se maintenir sur sa rive droite (orographique, donc à gauche), en profitant le plus longtemps possible des pentes herbeuses.
Aviser, à droite du collet 2356, une petite éminence (2380m environ). Se diriger vers elle (cette fois, on n’y coupe pas : il faut traverser le pierrier) et la contourner par la droite (photo 56).
Poursuivre en direction du sud-est sur les dalles rocheuses de façon à gagner la crête qui se présente devant soi, constituant le versant gauche (orographique) du vallon issu du col des Eustaches.
Progresser sur cette crête, qui débouche sur la face nord-est du Pic des Eustaches.
Dès lors, progresser au mieux dans cette face relativement escarpée, et qui se redresse nettement dans 50 derniers mètres (pente à plus de 40° et quelques pas de II).
On croit alors atteindre le sommet, mais ce n’est que le poste avancé de l’antécime. Pour gagner celle-ci, toute proche, contourner par le droite les derniers escarpements puis gagner le fil de l’arête, assez aérienne.
Enfin, le sommet se dévoile. La brèche qui le sépare de l’antécime n’est qu’une formalité, même si l’à-pic de la face sud-est peut faire impression.
Pour les derniers mètres, privilégier le passage à droite, par les rochers, plutôt que par les pentes terreuse de gauche, plus exposées.
Descente par le même itinéraire (vue générale : photo 57).
On peut également descendre directement sur le col des Eustaches puis par le large couloir issu de ce col. Lorsqu’il est enneigé, en début de saison, cela permet de gagner du temps. Mais on débouche alors en contrebas du lac de l’Agnelin, d’où il faudra remonter vers le collet 3256.
Option : détour par le Mont de la Corne (2419m) et le lac Jeplan :
À vrai dire, aucune carte ne fait mention d’une montagne appelée Mont de la Corne... Je désigne ainsi, par commodité et sans grande imagination, l’éminence cotée 2419m située entre le lac de la Corne et le lac de l’Agnelin.
Son ascension n’est pas dépourvue d’intérêt car il offre une belle vue globale sur l’enchaînement Toit - Agnelin - Eustaches - Bunard et permet de visiter, dans une ambiance sauvage et une solitude à peu près garantie, une jolie enfilade de petits lacs.
Des rives du lac de l’Agnelin, que l’on aura atteint soit par le pierrier situé au sud, soit par le vallon issu du col des Eustaches, selon le chemin de descente que l’on aura choisi, partir plein ouest pour monter droit dans les pentes herbeuses du Mont de la Corne : c’est assez raide (jusqu’à 35°) mais sans aucune difficulté.
Du sommet, d’où l’on voit les petits lacs, descendre prudemment, par une succession de gradins rocheux à contourner, vers le premier d’entre eux, puis poursuivre vers le nord en direction des suivants.
Gagner ainsi le point coté 2298m sur la carte IGN puis descendre doucement soit vers le col des Sept Laux, soit directement vers le lac Jeplan, où l’on retrouve le sentier balisé.
Prendre à gauche en direction du lac de la Corne et du lac de la Sagne, puis plonger vers la vallée de l’Eau d’Olle par le sentier aux 150 lacets (un calvaire quand on en a plein les bottes...).
Auteur : Marcadau
Avis et commentaires
Bonsoir Marcadau,
Merci de ta réponse !
Ce n’est jamais trop tard, rassure-toi.
Bon, je vois que nous en sommes au même point : automatisme complet + retrouches sur Photoshop.
La différence, c’est que j’utilise un APN compact, de petit modèle, qui se met dans la poche de poitrine (à cause du poids). Je suppose donc que c’est le boitier qui fait la l’écart de qualité entre les photos.
Je vais peut-être revenir au réglage ISO 200, car le ISO 80 ne me convient pas.
Bonnes balades !
Oups, désolé, François, de répondre si tardivement...
... Si on peut appeler ça répondre, d’ailleurs... Car pour tout dire, je n’y connais absolument rien en photographie. J’utilise alternativement deux bridges, un très vieux (2007) et un plus récent, de meilleure qualité mais très lourd. Tous deux sont invariablement en mode "P" et je ne règle rien du tout... Simplement, je me sers constamment (et pifométriquement), pour l’exposition, de la fonction de mémorisation qui s’opère en maintenant le déclencheur à mi course avant de prendre la photo. Après, je suis souvent déçu du résultat et quand ça ne part pas à la poubelle, je retouche un peu le contraste avec photofiltre. Pas glorieux, mais je n’ai aucune prétention en la matière !
Marcadau
Bonjour Marcadau,
Je suis impressionné par les bonnes couleurs que tu as sur tes photos. Les contrastes y sont exactement ceux que je voudrais avoir avec les miennes, ce qui n’est malheureusement pas le cas.
Pourrais-tu m’expliquer les réglages que tu as, ceux de basse j’entends, car probablement sont-ils différents d’une photo à l’autre.
Question ISO, que prends-tu ??
Moi, j’étais avec du ISO 200, mais cela ne convenait pas. Je suis passé à ISO 100, et cela allait un peu mieux. Avec de ISO 80, les sous-bois n’étaient plus bons, car le temps de pose était long et mes photos floues...
Que dirais-tu à ce sujet ??
Merci d’avance.
François
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