Le Sommet Rouge (2845m) par le Vallon du Pont

Le Sommet Rouge est bien connu en Ubaye pour ses multiples voies d’escalade, notamment les voies : "Les potes âgés", "Festival"...
Cependant, il est possible de parvenir à ce beau sommet depuis le Vallon du Pont, sans grandes difficultés.

Conditions :

Départ matinal à la frontale sous la pluie.
Par la suite, présence de brume épaisse, quelques flocons de neige et, par chance, de très belles éclaircies en haut du sommet.
De nouveau, retour dans la brume à la descente.

Départ

Du petit parking, repérer main gauche une sente, non loin d’un poteau électrique, qui s’engouffre dans la végétation.

Elle s’élève rapidement au départ dans du terrain plutôt caillouteux pour ensuite passer dans une petite portion de forêt de mélèzes.

Par la suite, on arrive à un replat où la sente discrète, mais toujours présente, nous fait traverser un ravin pour de nouveau se retrouver sur une zone herbeuse assez montante, jusqu’à atteindre une jolie petite cabane.

On rentre dans le Vallon du Pont.

De la petite cabane, continuer jusqu’à atteindre le point 2495 sur l’IGN.

Une fois arrivé au point 2495, deux options sont possibles :

• viser le point 2743 sur l’IGN, pour ensuite accéder au sommet par la crête main droite (c’est l’option qui est décrite dans ce descriptif),

• monter par le couloir situé entre une petite barre rocheuse et les contreforts du sommet, afin de parvenir directement à la base de l’arête (cette option est décrite pour la descente dans ce descriptif).

En direction du point 2743

Remonter un raide pierrier croulant, jusqu’à atteindre la crête où il faut dès à présent avancer main droite, afin de rejoindre la base du sommet.

Avancer quelques mètres sur la crête, jusqu’à atteindre plusieurs ressauts que l’on va contourner en descendant.

Un cairn est présent en contrebas.

Une fois la base de l’arête rejointe, il faut monter le plus prudemment possible au vu de la médiocrité du terrain.

Monter en suivant le fil de celle-ci jusqu’à parvenir en dessous d’une antécime bien raide qu’il va falloir contourner par la gauche.

Il faut ensuite traverser deux vires, toujours avec prudence.

Une fois la deuxième vire atteinte, de nouveau deux options sont possibles :

• première option, descendre par une brèche qui se présente directement devant nous (petit couloir de III),

• deuxième option, monter un tout petit peu dans la vire, de manière à rattraper une deuxième brèche qui permet elle-aussi de descendre et de rejoindre la phase finale de l’ascension (couloir de III également).

Personnellement, j’ai choisi de descendre par la deuxième brèche et de remonter par la première au retour.
Libre à chacun de choisir l’option qui lui convient le mieux.

Après avoir emprunté un des petits couloirs, on se retrouve sur du terrain calcaire et herbeux, mais qui reste pour autant bien raide et instable.

Il faut essayer de monter en suivant les petits passages herbeux jusqu’à parvenir au sommet.

Le sol étant bien mouillé par la pluie, le terrain était bien glissant.

Quelques mètres en dessous du sommet, une petite sangle est installée afin de poser un rappel.
Celle-ci doit correspondre à une des voies d’escalade.

Le panorama est vraiment d’une grande beauté !

Très embrumé au départ. avec un peu de patience, on parvient à distinguer tous les sommets environnants : la Grande Roche, la Mortice, le Pic des Houerts , le Pic de Panestrel et tout le massif du Chambeyron , bien enneigé ce jour.

Descente

Descendre par le même itinéraire, jusqu’à choisir de nouveau un petit couloir à remonter, afin de rejoindre les vires à traverser et revenir en bas de l’arête.

Une fois arrivé en bas de l’arête, on peut descendre directement dans le couloir qui s’offre à nous à ce moment-là (un autre pierrier croulant qui facilite la descente).

Il permet de rejoindre assez rapidement la petite cabane.

La suite s’effectue par le même itinéraire jusqu’à rejoindre le petit parking.