L’auvent rocheux de la combe Chave (1700m)

Difficulté :
Moyen
Dénivelé :
500m
Durée :
5h

Si l'auvent rocheux, dont il est question dans le titre, fut plutôt une déception, la combe Chave, elle par contre, fut un vrai moment fort ! – Auteur :

Accès

Du Bourg-d’Oisans, prendre la direction d’Ornon.
Sur la route du col d’Ornon, rejoindre le Pont des Oulles. Tourner à droite et monter en direction d’Ornon. Au bout d’un bon kilomètre, tourner à gauche en direction du hameau du Guillard.
Se stationner à l’entrée du hameau (3 places de voiture seulement, y compris pour les habitants des lieux, ce qui veut dire qu’il y a très peu de place !)
NB : la route RD526 qui monte aux différents hameaux d’Ornon (par le côté qui vient du Bourg d’Oisans) est régulièrement l’objet de travaux de réfection. La circulation y est parfois réglementée, voire ponctuellement interdite. Prendre les informations sur le site de la mairie :
mairie.ornon.fr/la-commun...

Précisions sur la difficulté

Aucune si ce n’est d’être attentif à ne pas perdre les marques de peinture bleue.

Les infos essentielles

  • Carte IGN : TOP 25 - 3335 OT "Grenoble" + TOP 25 - 3336 OT "La Mure"
  • Altitude minimale : 1240 m
  • Altitude maximale : 1700 m
  • Distance (A/R) : 3 km
  • Balisage : traits jaunes sur la piste charretière, puis ronds bleus sur le sentier en forêt

Attention : tout ou partie de l'itinéraire se trouve hors-sentier. Cela nécessite un bon sens de l'orientation. L'imprécision du tracé peut être grande car dessiné manuellement (non relevé sur le terrain).

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Itinéraire

Traverser le hameau du Guillard en passant devant la chapelle.
Tout en haut, tourner à droite sur la piste charretière.
Monter dans la magnifique hêtraie, en une longue traversée vers la gauche.

Passage dans un secteur où quelques exemplaires d’épicéas sont présents.
Puis on retrouve la hêtraie, et la piste fait plusieurs épingles courtes.

Arriver au Clot de Balme : c’est une clairière, à l’entrée de laquelle on voit les ruines d’une maison sur la gauche. Dans la clairière, se trouve un énorme rocher faisant légèrement abri (environ 30 mn, altitude1430 m).

Continuer 50 m sur le sentier bordé d’un muret de pierres côté droit.
Au bout de ces 50 m on parvient à un carrefour qu’il ne faut pas manquer : un hêtre à droite portant une marque jaune horizontale ; un autre hêtre à gauche portant une inscription en bleu, très effacée : « Combe Chave ». C’est là qu’il faut tourner à gauche et monter dans la hêtraie.

Le marquage est fait par des points bleus, ronds, sur les arbres. Ces points sont suffisamment réguliers pour que l’on ne se perde pas, mais ils sont parfois bien discrets : rester vigilant.

Au départ, le sentier n’est pas marqué au sol.
Les 100 premiers mètres sont dans un fouillis de troncs d’épicéas couchés au sol : monter droit. Enjamber un tronc. Continuer encore 100 mètres droit dans la pente.

La suite se voit mieux, sous le matelas de feuilles mortes.
Obliquer légèrement sur la droite, et monter en empruntant un tout petit vallon dans lequel le sentier fait des épingles courtes.

Un lacet plus long, vers la gauche. Puis un autre lacet, encore plus long, vers la droite et, vers 1530 m d’altitude, on atteint une crête forestière. Le sentier bascule vers la combe Chave, mais c’est aussi un carrefour de 2 sentiers (20 mn).
Deux panneaux bois récents se trouvent là.
Le premier panneau, vers la droite, indique la direction de la combe Chave : ce sentier continue à être balisé en bleu. Le second panneau, à gauche, correspond à la direction du Grain de Chalvet. Ce sentier-là, effectivement non balisé comme l’annonce le panneau, monte sur le flanc droit de l’éperon forestier : ne pas le prendre.

En allant direction de la combe Chave, à flanc légèrement descendant, on rejoint la combe en 3 minutes.
Avancer 150 mètres en rive droite de la combe pour rejoindre 2 gros blocs rocheux.

À partir de là, les traces disparaissent et l’on doit marcher suivant son intuition (et son envie).

NB : l’hiver, la neige, recouvrant le fond de la combe, fournit une surface lisse et presque plane, ce qui est plutôt commode. L’été, la situation est bien sûr différente avec un fond caillouteux parsemé de végétations basses, le tout étant plutôt malcommode.

NB : l’hiver, le soleil ne touche pas le fond de la combe, sauf peut-être légèrement sa rive gauche tôt matin (orientation nord-est).

L’auvent rocheux se trouve en rive gauche de la combe, sous une grande dalle de gneiss, à une petite centaine de mètres en hauteur par rapport au fond. Remonter les pentes caillouteuses et de végétations au mieux (25 mn, hors trace un peu pénible).

Retour par le même chemin.

Récit de la sortie :

La combe Chave est située dans le massif du Taillefer, sur son versant est.
Elle débute, en haut, quasiment à 2800 mètres d’altitude, entre le sommet des Rochères et celui de la Pyramide, en un grand cirque rocheux aux névés parfois persistants ; puis elle descend en pentes raides jusqu’à toucher la forêt du clos de l’Homme, 1200 mètres plus bas, où se trouve une sorte de replat caillouteux terminal. Cette partie inférieure de la combe fait d’ailleurs face au village d’Ornon.

Entre le cirque supérieur et le replat inférieur, une muraille de six cents mètres de dénivelée, très raide, aux multiples cascades, bloque toute progression pour le randonneur : il s’agirait là plutôt d’escalade.

L’auvent rocheux dont je voulais vérifier le détail se positionne en rive gauche du replat inférieur.

Début octobre 2022, j’étais passé dans ce secteur, lors de la montée au Grain de Chalvet. Ne connaissant pas du tout le coin, j’avais improvisé un parcours qui, par chance, avait abouti au bon résultat, mais qui n’avait pas été optimum en termes de cheminement. Ce n’est qu’à la descente du retour que j’avais compris comment améliorer la façon de s’y prendre. Restait donc à faire cette amélioration, afin d’avoir un topo qui tienne la route.

Peu de temps après cette sortie, Pascal avait emprunté lui aussi ce sentier. Pascal visait à monter à la Pyramide par son arête est, ce qu’il a d’ailleurs réussi magnifiquement. Et, lors de son passage dans la hêtraie inférieure, il fit une photo montrant deux panneaux indicateurs bois, en excellent état, que je n’avais pas remarqués. Intrigué par ces deux panneaux, je voulais donc en avoir le cœur net et devais comprendre à quoi ils servaient.

Le début de cet hiver fut assez rigoureux fin novembre-début décembre. Mais ensuite, il y eu pénurie de neige et les grands froids manquèrent aussi à l’appel. De nombreuses pluies firent même disparaître la neige jusqu’à 1800 mètres en versant est. Ce qui fit que, début janvier, une fois les fêtes terminées, il était devenu envisageable de partir en montagne assez haut en version (presque) d’été. Il ne fallait pas manquer cette occasion !

Vendredi 6 janvier.
La météo est annoncée bonne.
C’est parti !

C’est avec un immense plaisir que je retrouve ce hameau du Guillard. Un petit hameau, car il n’y a ici qu’une dizaine de maisons, et un stationnement pour trois voitures au maximum. Le Guillard, c’est surtout le souvenir de cette superbe sortie au Grain de Chalvet, sortie qui m’imprègne encore, de par l’ampleur qu’elle avait eue, commençant dans une hêtraie de toute beauté, finissant dans une ambiance montagne magique, de par la chance un peu insolente, aussi, qui s’était manifestée offrant la clé du passage secret au néophyte de ce coin que j’étais ce jour-là…
Bref, une sortie comme il s’en présente peu, et que je cajole sur la page du cahier d’écolier où je l’ai inscrite.

La hêtraie !
Comment ne pas tomber amoureux d’une telle forêt ??
Ici, les arbres sont tous de la même essence : des hêtres donc.
Les troncs sont de toutes les tailles : depuis le minuscule qui doit à peine avoir quelques printemps, jusqu’à celui, massif, qui a probablement dépassé le siècle d’âge. La distance entre les troncs semble calibrée, comme s’il y avait tout à la fois une proximité à ne pas franchir et un éloignement maximum possible.
Au sol, ce sont les feuilles, tombées des branches, de couleur marron clair. Elles couvrent la terre au point de la cacher complètement. A marcher sur elles, les chaussures les font « froufrouter ». Elles crissent aussi. Cette musique seule suffit à réjouir le randonneur, qui du coup se tait, et écoute les notes que la forêt essaye de lui faire passer…
Être ici en solitaire est un avantage, indéniablement.

Lors d’une pause-boisson, je réalise avoir oublié dans la voiture, en pleine vue, la petite sacoche de cuir fin contenant les papiers, les clés, les adresses, et tout ce qui fait la richesse de l’intimité d’une vie !
Diable !
Bien évidemment il n’y a pas de voleur, au Guillard. Ça c’est sûr. D’autant qu’il n’y avait personne dans le hameau ce matin.
Mais je ne peux pas prendre le risque. Je ne le veux pas. Ne reste plus alors qu’à descendre les récupérer, de suite. Laissant le sac à terre, courant presque, je fais à l’envers ce que j’ai mis une demi-heure à monter. La fébrilité me gagne…

Ouf, tout est en place. Aucune vitre n’a été cassée : la pochette est là.
Il n’y a plus qu’à remonter.
Mais ce contre-temps n’est pas gênant : je vais pouvoir profiter de la forêt une seconde fois aujourd’hui. Cela me va très bien !

Sur le sentier, après le Clot de Balme, le sentier aux marques bleues, la recherche n’est pas si compliquée que j’en avais le souvenir. Les marques sont discrètes mais assez nombreuses quand même pour pouvoir suivre le cheminement. Et puis, il y a la logique du terrain qui fait que l’on ne passe pas n’importe où. Donc tout va sans problème.
J’arrive à l’endroit des deux panneaux bois.

Il est facile de comprendre le panneau qui indique la combe Chave. Si la trace continue d’exister telle qu’elle était jusque-là, tout ira bien. Par contre, je ne comprends pas le second panneau : « Non balisé » ?? Qu’est-ce que cela veut bien pouvoir dire ?? Là c’est un mystère…

Filant suivant la direction Chave, le sentier existe bel et bien. Sauf qu’ici, à quatre endroits successifs, des arbres ont été couchés au sol par des bourrasques de vent et ils entravent le passage : trois fois des hêtres, et une fois un épicéa. Leurs nombreuses branches, comme un énorme fouet de cuisine, obstruent sérieusement le sentier. Me faufilant sur le côté des obstacles, je me dis que je m’en occuperai lors du retour : la scie égoïne et le sécateur sont accrochés au sac, et ils rentreront en jeu sans hésitation.

Maintenant c’est vraiment la combe Chave. Elle est à l’ombre car, et son orientation nord-est, et sa haute rive droite, cachent le joli soleil du jour. Le froid commence tout de suite sa morsure, et il faut enfiler sans tarder un vêtement de plus.
Voilà les deux gros rochers repérés en octobre passé.
La neige est gelée. Pour le moment, seul un pas sur cinq crève la couche superficielle, et encore n’est-ce que sur peu de profondeur. La marche est donc assez facile.

Au fur et à mesure de l’avancée, la combe Chave impose son ambiance : glaciale !
Bien sûr il y a la température qui est très basse. Mais il y a autre chose, en plus.
Cette combe, dont le sol est relativement plan, se présente comme une impasse.
Elle est entourée de hautes rives, dont la hauteur fait certainement jusqu’à trois cents mètres. C’est d’ailleurs cette hauteur qui coupe les rayons du soleil.

Mais le problème est ailleurs.
Le problème c’est le bout de la combe.
Ce bout de la combe est un mur énorme. Un mur contre lequel tout butte. Il n’y a que l’eau à pouvoir le franchir, et encore n’est-ce qu’à la descente. Ce mur, qui est finement strié de blanc dans les deux sens, verticalement par les cascades de glace, et horizontalement par la neige sur les vires, reste d’une austérité infernale : les minces lamelles blanches n’arrivent pas à adoucir la noirceur prépondérante des rochers humides de l’hiver…
Sur la neige gelée, j’avance vers le mur, inquiet d’abord, mais petit à petit angoissé.

Angoissé parce que je pense à une autre chose, encore.
Le risque d’avalanche.
La combe Chave comporte deux étages, en fait. Je suis ici sur l’étage inférieur. Mais, au-dessus de ce mur de six cents mètres de haut, se trouve la partie supérieure de la combe. Là-haut, ce sont encore cinq cents mètres de dénivelée qui constituent le cirque neigeux formé entre le sommet des Rochères et celui de la Pyramide. Là-haut, la neige est accumulée en plus forte quantité qu’ici, sur des pentes déjà raides, des pentes sur lesquelles le soleil fait son œuvre de réchauffement. Que peut-il se passer ??
Là-dessous, au bas de ce toboggan, s’il se passait quoi que ce soit venant du haut, je n’aurais pas le temps de réagir.

J’ai beau essayer de me rassurer en pensant que la neige, tombée depuis plusieurs semaines maintenant, doit être stabilisée, que ce qui devait couler a déjà dû le faire, et depuis longtemps. Mais cela ne suffit pas.
Alors je fuis.
Je fuis, sur le côté, sur la rive gauche pour aller voir mon « arche » et me mettre à l’abri de ce risque que j’imagine.

En fait d’arche, c’est la déception : il n’y en a pas. Il s’agit seulement d’un auvent rocheux, formé par une plaque de gneiss qui en surplombe une autre. Et dans cet entre-deux-plaques, il y a un volume sombre, humide et terreux…
Il n’y a rien d’autre à voir.
Tant pis. On ne gagne pas à tous les coups.

Il faut rentrer, maintenant.
Cela signifie de traverser à nouveau, dans toute sa largeur, ce fond de combe enneigé.
N’ayant pris que les chaussures d’été, celles dont la semelle est souple et ne peut pas tailler d’encoches, la marche sur cette neige dure est un peu acrobatique : il ne faut pas déraper !
Sur le début de la traversée - c’est-à-dire sur le côté qui a presque vu le soleil mais sans être touché par lui - la neige crissait gentiment sous les semelles. L’accroche était d’ailleurs assez bonne. Au fur et à mesure de la progression vers la rive droite - donc vers le côté le plus dans l’ombre et le plus au froid - la neige devenait de plus en plus dure, et était presque transformée en glace.
Là, l’équilibre demandait nettement plus d’attention.
Fort heureusement, muni à la fois d’un bâton de randonnée et d’un piolet, j’avais les arguments pour me défendre. Mais l’opposition de ces forces était déséquilibrée, en faveur de la neige. Et il a fallu augmenter sérieusement la concentration afin de finir la traversée sans perdre la face, et sans glisser sur les fesses.

Cette traversée sur la neige a eu quelque chose d’inattendu, et de presque surnaturel.
Je me trouvais au milieu d’une surface large, peu pentue, sans végétation et garnie de neige dure. Je ne sais pas dire pourquoi, et ce d’autant moins que je n’y suis jamais allé, mais cette situation m’a évoqué ce qui s’appelle l’inlandsis…
L’inlandsis, d’après le dictionnaire de l’Académie Française, c’est le « Nom donné à la calotte glaciaire continentale recouvrant les régions polaires, et d’où se détachent les icebergs. L’inlandsis du Groenland, de l’Antarctique ».

Je ne suis jamais allé dans ces régions du globe.
Pourquoi donc ai-je fait ce rapprochement avec elles ??
Ce qui est sûr, parce que je l’ai bien ressenti en mon for intérieur, c’est que je me suis senti comme dans un autre monde, un monde différent de ce que sont nos montagnes du Taillefer. Un monde lointain, vaste. Un monde calme, apaisant.

Je marchais tranquille, mettant les chaussures sur ces petites cupules taillées dans la neige par les pluies récentes, afin d’éviter de glisser. Le sol était tout de blanc. Pas de bruit, pas de vent.
Une sensation surprenante, fugace bien sûr…
Mais une sensation de grand bien-être.
Je n’avais plus peur de rien…

Après… ??
Après, et bien la traversée du banc de neige fut achevée.
Il y a eu les deux gros rochers, ceux qui servent de repère, en rive droite.
Et j’ai - hélas - touché Terre, à nouveau…

La séance de déboisage a été effectuée, sur les quatre zones encombrées de branches d’arbres. Cela va bien mieux maintenant pour passer sur ce sentier.
Puis, revenu aux deux panneaux de bois, j’ai cherché à comprendre ce que signifiait l’indication « Non balisé », car le sentier sur lequel je revenais de la combe Chave était bien balisé de points bleus, lui. Le panneau ne pouvait donc pas concerner ce sentier. Mais alors quoi… ???

Après une fouille poussée, avec aller-retour jusqu’à la rampe métallique qui franchit la falaise vers le Grain de Chalvet quatre-vingts mètres plus haut, et une redescente attentive en sous-bois, j’ai fini par tomber sur l’explication. Un second sentier existe bel et bien ici. Mais il est tellement désaffecté que sa trace au sol ne se voit presque plus, que le tapis des feuilles accentue sa disparition, et que les branches horizontales et les jeunes pousses au sol coupent la perspective permettant de le comprendre dans la forêt.

Ce sentier existe donc et monte sur le flanc droit de la crête forestière. Il fait une petite dizaine de lacets avant de rejoindre la fameuse rampe métallique. Cette portion, entre les panneaux bois et la rampe, est effectivement non balisée. La suite, plus haut, au-delà de la rampe, est à nouveau balisée, elle.
Voilà, tout le mystère est résolu.
Et une petite séance de nettoyage-débroussaillage a rendu plus facile à voir le départ de ce second sentier, à gauche du panneau.

Il ne reste plus qu’à descendre, à profiter encore un peu de cette ambiance en forêt, si douce, et de lieux que je commence à connaître pas si mal que ça.
Dieu seul sait quand je reviendrai ici…
.

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 6 janvier 2023

Dernière modification : 10 novembre 2024

Auteur :

Avis et commentaires

Laurence,
Donc ces panneaux sont très récents : après octobre 2021.
Merci de la précision.

Oui, c’est exactement ça ( j’étais partie de la Palud, mais c’est un détail )

Bonjour Laurence,
Je ne suis pas bien sûr de comprendre ce que tu as parcouru en octobre 2021...
Tu serais partie du hameau du Guillard, montée dans le flanc forestier de la rive droite de la combe Chave (là où se trouve le sentier que je décris dans ce topo), puis entrée dans la combe Chave, puis montée enfin sur la rive gauche de la combe Chave (en direction du point IGN 1827 m, sur la croupe qui débute à la Basse Montagne) ???
Corrige-moi si je me trompe.

Concernant les panneaux, je ne les ai pas vus lors de ma visite à la combe Chave en octobre 2021, pourtant j’ai pris le sentier à l’endroit où ils étaient quand je suis repassée devant en 2022.
En 2021 j’étais montée sur la croupe en rive gauche de la combe ( donc un peu plus à gauche que les dalles à l’auvent ), espérant grimper plus haut par là, mais me suis arrêtée faute de temps et de motivation.
Il faudra que je retourne un jour voir à quoi ressemble la suite, même si ce n’est pas faisable, juste par curiosité !

Ho ho ! Ça c’est ce qu’on appelle "un teaser". A bientôt donc !

Bonsoir CourtePatte,
Oui, il fallait un peu de courage ; c’est vrai. Mais compte tenu du contenu de la-dite sacoche, l’hésitation n’a pas été très longue. Et puis, qu’est ce donc que 12 minutes de descente + 30 minutes de remontée ??
Quand on aime, on ne compte pas !
Pas vrai ??
.
Mais le plus beau de tout ça n’est pas là.
Il y a eu pire.
C’est un épisode que je suis en train de rédiger. Et que je vais publier sous peu.
A bientôt...

Bravo pour l’aventure et merci pour le récit ! Et j’admire le courage d’être redescendu pour chercher la "petite sacoche" : je me demande encore ce que j’aurais fait dans la même situation 🙂

Oui Pascal, j’ai fait exactement le même "cirque" que toi.
Du carrefour aux panneaux, je suis remonté par la forêt facile jusqu’à la rampe métallique, en fouillant méthodiquement sur le côté gauche (en montant), mais en ne trouvant aucune trace. Puis je suis redescendu, cette fois en fouillant sur l’autre versant (i.e. à gauche en descendant), et c’est à ce moment-là que j’ai repéré la vague trace.
En la suivant, j’ai malgré tout loupé une épingle, qui partait vers la gauche dans le travers côté nord du flanc. Rapidement je m’en suis aperçu, suis remonté quelques pas, et ai finalement trouvé ce qu’il fallait trouver.
Cela m’a ramené au carrefour des 2 panneaux.
.
Quant au fait de commencer à la Grenonière, pourquoi pas effectivement. C’est tout à fait possible.
J’ai bien signalé les maigres possibilités de stationnement au Guillard. Cela permet à chacun d’être informé, et de faire comme il le souhaite, en veillant à ne pas gêner les habitants de ce hameau.

A mon premier passage, j’avais poursuivi le sentier vers la combe Chave, avant de faire demi-tour après quelques centaines de mètres, me disant que c’était pas par là... De retour aux panneaux, j’ai passé un bon moment à chercher la suite du sentier montant, qui pourtant était bien là... Ce n’est qu’en montant hors-sentier puis en cherchant sous le ressaut pour trouver les rampes métalliques que j’ai récupéré l’itinéraire.

Ne faudrait-il pas suggérer de commencer la rando au départ de la Grenonière ? Ce ne semble guère plus long, histoire de ne pas risquer d’encombrer les rares rebords de l’étroite route du Guillard. Il suffit d’une voiture mal garée pour empêcher un demi-tour...

Bonsoir à tous trois, et merci de vos commentaires sympathiques !
Pour répondre à vos questionnements :
@vermatoiz_ _ oui cette idée de "visite" était hors des "classiques". Mais justement ce sont ces idées-là qui me conviennent. Je ne sais pas bien faire avec les autres... Donc, j’espère pouvoir en raconter d’autres, quand les beaux jours seront revenus.
@Pascal_ _si la combe Chave est envisageable........... mais pour des grimpeurs, et non pour des randonneurs (LOL). Et encore, pour des grimpeurs tous-terrains, qui n’ont pas besoin de rochers aseptisées.
@Goupil_ _j’ai la conviction que non : ces panneaux ont été placés avant, mais sont récents quand même (je dirais moins de cinq ans), vu leur état. Tu ne les as pas vus parce que (à mon avis) le tracé de ce sentier qui descend de la rampe métallique n’est pas très logique. Le sentier est tracé dans le versant nord de la crête forestière, au lieu d’être tracé dans le versant est plus facile et plus évident. Du coup, il y a une épingle à cheveux que l’on rate si l’on n’est pas averti : le sentier part dans le versant qui est plus raide, avec plus de végétations au lieu de rester dans la belle forêt dégagée et moins pentue. Je ne comprends pas ce choix, qui m’a d’ailleurs obligé à revenir 2 fois pour en avoir le fin mot. Une explication possible serait que la belle forêt serait la propriété de quelqu’un qui n’aurait pas voulu y voir tracer un sentier ; et que cela ait obligé à le faire passer un peu à côté.... ??? Ou une autre explication...?? Bref, nous ne le saurons probablement jamais.

L’art de la narration fait ici merveille, on chemine avec toi sur l’inlandsis et l’on ressent l’isolement total de cette combe, encore accentué par l’absence de soleil !
J’avais suivi à la descente de Pertunier à peu de chose près cette sente non balisée, mais je n’ai pas souvenir de l’existence des panneaux ; auraient ils été installés suite à ton compte rendu du Grain de Chalvet ? Etrange coïncidence non ?

Merci pour cette "explication" du carrefour des sentiers de la combe Chave, qui m’avait valu quelques errements hors-sentier durant mon passage en ce lieu !

Mais, visiblement, poursuivre la combe Chave vers le haut, il n’y a guère d’espoir...

Récit palpitant d’une belle exploration, encore une fois d’un coin improbable....Merci pour toutes ces idées !

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  • Sortie du 7 janvier 2023 par François Lannes

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