Crêt des Fayes ou des Fées (876m) et l’aqueduc romain de la Brévenne (Thue ou Thoues des Sarrazins)

Difficulté :
Moyen
Dénivelé :
500m
Durée :
4h00

Randonnée en boucle, entre les villages de Duerne et Montromant. On effectue l'ascension du Crêt des Fayes ou Crêt des Fées, dont le sommet est un tumulus, puis on va découvrir les vestiges de l'aqueduc romain de la Brévenne. Une randonnée dans le passé. On trouve donc sur la commune de Duerne, le Crêt des Fées et le Crêt des Etoiles. – Auteur :

Accès

  • Village de Duerne, accessible depuis Ste-Foy-l’Argentière, St-Martin-en-Haut, Chazelles-sur-Lyon, Yzeron, Mornant. Nombreux parkings dans le village.
  • OU
  • Village de Montromant, situé en rive droite de la Vallée de la Brévenne, en aval de Sainte-Foy-L’Argentière.

Les infos essentielles

  • Carte : IGN TOP25 2932 ET
  • Tracé IGN
  • Altitude de départ : 780m
  • Crêt des Fayes : 876m
  • Crêt Saint-Jean : 823m
  • Point bas : 530m
  • Distance : 13km
  • Horaire : 4h00
  • Balisage
    Traits jaune assez anciens. Balises à la plupart des croisements. À partir du Chervolin et jusqu’au retour à Duerne, on trouve des panneaux représentant un aqueduc.
    À noter que le Département du Rhône décrit cet itinéraire en sens inverse, panneau sur la Place du marché de Duerne, circuit "Thoues des Sarrazins".
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Itinéraire

Crêt Saint-Jean

Suivre vers l’ouest, la rue principale du village, jusqu’au carrefour de quatre routes, où se trouve le bachat avec une eau de source appréciée des cyclistes.

Prendre, sur quelques mètres, la D 489 en direction de Sainte-Foy-l’Argentière, puis tout de suite, un chemin qui monte au Crêt Saint-Jean (photo). A 823m d’altitude, il bénéficie d’un panorama dégagé.

De Duerne au Crêts des Fayes ou Crêt des Fées

Revenir au carrefour et prendre la D34 en direction d’Aveize, sur 130 mètres. Puis, après la dernière bâtisse, prendre un chemin à droite, sans balisage au départ, qui descend en lisière de bois. (photo)

Au croisement de la cote 721, prendre à droite (photo), le chemin qui descend pour traverser le ruisseau d’Orjolle et qui remonte sur la D 489.

Remonter la D 489 vers l’est, sur 320 mètres. Attention, cette route est très fréquentée et certains automobilistes, donnent l’impression de disputer un rallye.

Prendre à gauche, à la cote 731, une petite route en direction du Charret (panneau le Charray) (photo), que l’on dépasse, la petite route devenant un chemin, pour arriver au carrefour de la cote 783. (photo)

Prendre à droite, plein est, un sentier longeant un bois à droite. Le bois laisse place à une prairie, que l’on remonte en bordure. On arrive au sommet de la prairie. Prendre à droite dans le bois (photo), pour gagner le sommet du Crêt des Fayes. Le sommet serait un tumulus. Pas de panorama, mais de l’autre côté de la prairie, un plateau plus dégagé, avec une table de pique-nique et murets en pierres ( lieu privé ou public ?), on peut voir les Crêts du Pilat, les Monts du Forez, les Monts du Lyonnais, et les Alpes.

Du Crêt des Fayes au Moulin de la Grande Goutte, par l’aqueduc

Revenir à la cote 783. Prendre le chemin plein nord, panneau Le Chervolin (photo). On passe à la cote 748 où l’on trouve le balisage du circuit de l’aqueduc. (photo) Ce balisage, représente un aqueduc en coupe transversale.

On traverse le hameau du Chervolin, où l’on trouve une petite route que l’on descend. Elle effectue deux virages. A droite, une première voie va desservir une ferme. Prendre 180 mètres plus loin, une piste balisée qui part également sur la droite. (photo) Cette piste remonte, et devient un sentier en pénétrant dans les bois.

Le sentier est sinueux. On traverse un premier ruisseau, puis un second. On laisse un sentier qui part sur la droite, pour continuer la descente.

Un peu plus loin, alors que le sentier balisé en jaune continue dans la même direction, une sente avec le balisage de l’aqueduc part sur la gauche. (photo)

Suivre cette sente, très raide au départ, sans doute glissante par temps humide. On arrive vers une table de pique-nique.

Un chemin large suit le vallon, mais il faut suivre la sente bordée tout du long par une main courante en corde. Cette sente suit l’aqueduc, qui passe sous terre. de temps en temps, celui-ci est visible par de petits orifices d’effondrement. Plus loin, un effondrement plus important laisse voir une partie plus importante, plus loin encore, c’est un regard de visite.

Alors que l’aqueduc disparaît sous terre, on rejoint le sentier balisé en jaune (photo), que l’on suit jusqu’au Moulin de la Grande Goutte.

Montromant

On peut faire l’aller-retour jusqu’au village de Montromant, distant de 900m et qui permet d’aller voir une reconstitution de l’aqueduc, ainsi que trois panneaux informatifs.

Du moulin, descendre la petite route en direction du village. Une cinquante de mètres avant la jonction avec la D 25, prendre à droite, un chemin qui amène au village (photo). prendre la direction de la Mairie. En face, à droite, on trouve les panneaux et une portion d’aqueduc reconstituée.

Cet aqueduc alimentait Lugdunum et sa construction a représenté un vrai travail (d’esclaves) de Romains.

Revenir au moulin par le même itinéraire.

Du Moulin de la Grande Goutte à Duerne

Du moulin, prendre le chemin qui remonte en suivant le ruisseau. (photo) Il est balisé en jaune, mais aussi avec le balisage de l’aqueduc. Certaines section sont pavées : c’était une voie romaine.

On traverse le ruisseau (photo), on effectue deux lacets, preuve du soin pris lors de la construction de cette voie, pour ne pas avoir une pente trop forte.

On arrive au lieu-dit la Forêt, où l’on trouve une petite route desservant les habitations.

Suivre cette petite route. A la cote 744, un chemin balisé part sur la gauche. C’est un raccourci. (photo) On retrouve la petite route plus haut, puis on arrive sur la D 489.

Prendre à droite pour revenir au centre du village.

Variante

Il est possible de partir du village de Montromant.

L’aqueduc de la Brévenne

  • Lien vers le site Archéolyon sur les aqueducs romains alimentant Lugdunum, dont celui de la Brévenne.
  • Sur les cartes IGN, le sentier qui longe la partie visible de l’aqueduc, fait mention de "Thue des Sarrazins". On peut aussi trouver Thoues des Sarrazins.

Le Crêt des Fayes ou Crêt des Fées

  • Au Crêt des Fayes ou des Fées, dénomination appartenant à la théologie païenne, à 1 km au nord-ouest de Duerne, seraient enfouis les vestiges d’un temple druidique où serait caché un veau d’or.
  • Il n’est pas surprenant d’entendre raconter, qu’ici, il suffit de soulever les mottes d’herbe pour voir briller des bijoux et des pièces de monnaies : offrandes rituelles. On prétend même que le sol est noir aux approches de ce crêt à cause de tous les sacrifices qui s’y sont déroulés. Site mégalithique, le crêt révèle la trace d’habitations humaines avec la découverte d’un ouvrage de maçonnerie formant comme une enceinte.
  • Un vaste collier, en forme de chapelet, entoure à assez grande distance, le tumulus du culmen, très beau, très sauvage et très bien conservé. On a également retrouvé à cet endroit des bassins assez spéciaux dans lesquels on cuisait la résine pour faire la poix.
  • Lien

Avertissements et Droits d'auteur

Dernière modification : 26 septembre 2022

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Avis et commentaires

  • "Rocher de Feu" : fait aussi partie de la famille Fayard. Dans la série des "feu", en Savoie - Suisse romande, on trouve par exemple (noms de lieux) : Feu, Feug, Feux, Fey, Fieu, Fieuty, ...

Mais pour les brebis, nous avons Fayes, Feyes, et même Fées. Il s’agit là de noms féminins. Mais au masculin, il s’agit de fayards !

  • Pour notre Crêt des Fayes, je penche pour le fayard (latin fagus, gaulois bagos (avec glissement du B vers le F comme je l’ai indiqué précédemment), racine indo-européenne *bhagos, ...). Mais les origines linguistiques sont différentes (gaulois , celte, occitan, ...).

On peut donc retrouver le même mot, avec une orthographe plus ou moins proche, ayant des sens différents suivant les régions. Les patois ne sont jamais que des réminiscences de ces langues "perdues".

D’où l’intérêt de suivre autant que possible l’histoire des variations linguistiques pour en déterminer les racines plausibles.

Et pour rejoindre Joëlle : "Tant que tu vivras, cherche à t’instruire, ne présume pas que la vieillessse apporte avec elle la raison" (Solon, -640,-558, qui disait aussi "je deviens vieux en apprenant toujours").

Et comme on dit dans mon pays d’adoption : "χρόνια πολλά και ευτυχισμένος ο καινούριος χρόνος".
(littéralement "beaucoup d’années" (à vivre) et heureux le nouvel an").

LOL Joëlle ! Martial appréciera...
Et bien sûr, bonne année à tous le monde...

Bonjours vous deux et bonne année ! Dans les Bauges on a un Rocher du Feu et l’origine du mot feu serait fayard. (source Stan73) Je crois que selon les patois il y aurait de la recherche à faire ! ça pour les curieux "La curiosité, c’est le besoin de savoir. Celui qui n’est pas curieux n’apprendra jamais rien.”

Bonjour hereme.
Bien noté les Fayes qui ne sont pas des Fées. Je vais laisser les 2 noms dans le titre car le crêt est ainsi connu. Le Crêt des Fayes est couvert de hêtres ou fayards.
Petite anecdote, je viens de faire une rando dans le même secteur. A 8km au nord-est, je suis passé dans un bois couvert de hêtres qui se nomme le Bois du Faix, lequel est surmonté par les Roches aux Fées, l’une de ces roches étant le Dolmen de Châteauvieux ou Dolmen de la roche aux Fées qui serait une allée couverte (dont il ne reste qu’une seule dalle de plafond) ressemblant en plus petit au monument homonyme d’Essé.

@Galipette, Alain.

Effectivement pas de problème pour les fayes helvéto-savoyardes ou les fayards.

Plus sceptique quant à la traduction de faye en fée. Le F n’est pas d’origine celte ou gauloise.

Les Gaulois ont laissé des (rares) traces écrites, mais ils utilisaient pour cela les alphabets grec puis romain. Mais la lettre F ou Φ grec n’apparaît jamais. Les lexiques celtes ou gaulois n’en donnent pas trace.
" La lettre F, qui n’apparaît jamais dans les noms celtiques des inscriptions, semble étrangère à l’alphabet gaulois. Il paraît en être de même du Φ grec."
(Georges Dottin, doyen de la faculté de lettres de Grenoble, "La langue gauloise", 1920.)

Idem pour les racines celtes. Cf le "Dictionaire (sic) !) des racines celtiques" de Pierre Malvezin, directeur de la "Société filologique (re-sic) française.

Noter que cependant une controverse existe. Cf GERARD TAVERDET, de la société française d’onomastique, "Un tabou étymologique : le [F] en gaulois", 2007. Notamment une possible alternance B / F lors de la romanisation.

Si quelqu’un m’apporte des informations sur cette traduction de "faye" en "fée" ça m’intéresse.

  • Noter qu’au sud du Crêt il y a la ferme des Fayes. Or ce genre de dénomination identifie généralement un patronyme de la famille y habitant (la stupide habitude des cartographes d’ajouter un "s", alors que s’agissant d’un nom propre, le pluriel ne doit pas se marquer : les Colonna, les Orsini, les Tudor, sous-entendu les membres de LA famille Colonna, ...). Dans ce cas le patronyme est généralement considéré comme issu du "fayard" et ses dérivés.
    Question : la poule ou l’oeuf, les habitants donnant leur nom au Crêt ou l’inverse ?
  • Autres rapprochements.
  • faïsse en provençal (pendant occitan "faissa" du vieux mot français "faisse" francisé en "faïsse), plus connu sous le nom de restanque. Apparemment pas de trace d’aménagement humain en vue de cultures sur le Crêt.
  • Fay, variante orthographiques de faix ou fax, qui est un terme relatif à une phase de découpage d’ardoises :
    "... séparent la pierre du banc, la débitent en étendelle & en faix, et montent les faix à moitié chemin ... refendent les faix en repartons & en pièces, et débitent les pièces en ardoise ..."
    ("Encyclopédie méthodique, ou par ordre de matières ...", Diderot et d’Alembert, 1783.)

Mais pas de traces non plus d’ardoisière dans les environs.

A vous de choisir.

Merci pour le retour du lien.

Vous avez entièrement raison Martial, évitez toutes les sources de culture, et surtout continuez à randonner en solitaire.

Bonjour Joëlle.
Le linguiste, c’est hereme. Peut-être nous éclairera-t-il. Dans ma région, Faye ne vient pas de brebis : c’est une région de vaches...
On trouve Faye pour fagus —> fayard —> hêtre (ex : Fay-sur-Lignon)
Il semblerait (au conditionnel pour ne pas paraitre idiot si je me plante...) que chez les Celtes Fay - Faye —> Fées. Or toute la région était occupée par les Celtes. Ne dit-on pas que la fameuse réunion annuelle des druides, popularisée dans Astérix, se tenait dans le Pilat avant d’aller dans la forêt des Carnutes.
Il semblerait bien que le nom du Crêt des Fayes à une origine païenne.
Le lien que j’avais mis ne fonctionne plus. Mais j’ai trouvé ceci :
Au Crêt des fayes ou des Fées, dénomination appartenant à la théologie païenne, à 1 km au nord-ouest de Duerne, seraient enfouis les vestiges d’un temple druidique où serait caché un veau d’or.

Il n’est pas surprenant d’entendre raconter, qu’ici, il suffit de soulever les mottes d’herbe pour voir briller des bijoux et des pièces de monnaies : offrandes rituelles. On prétend même que le sol est noir aux approches de ce crêt à cause de tous les sacrifices qui s’y sont déroulés. Site mégalithique, le crêt révèle la trace d’habitations humaines avec la découverte d’un ouvrage de maçonnerie formant comme une enceinte. Selon F Gabut, auteur de "Archéologie primitive dans les Monts du Lyonnais", c’est le type le plus grand et le plus singulier de tous les balaats... Un vaste collier, en forme de chapelet, entoure à assez grande distance, le tumulus du culmen, très beau, très sauvage et très bien conservé. On a également retrouvé à cet endroit des bassins assez spéciaux dans lesquels on cuisait la résine pour faire la poix. Du crêt, on a une vue magnifique sur le Beaujolais, les Monts de Tarare, la plaine du Forez, le Pilat et la chaîne des Alpes

Alain en Savoie les lieux nommés Fées sont une version du patois "les Feya" soit les brebis et je me demande s’il n’en va pas de même pour tes "Fayes" si tu as des infos à partager...

Et moi qui profite des randonnées pour en apprendre un peu plus sur le monde dans lequel je vis, se félicite de ne pas marcher avec vous, Martial.

Martial

Tout ça pour des vestiges d’aqueduc,je pensais qu’il s’agissait de randonnée et voilà une débauche de branlette cérébrale,je me félicite de marcher seul !

Claude

Oh ! la bonne surprise de voir deux vers de Léo Ferré, le Printemps....

hereme

Sorry, je ne suis pas convaincu par cette explication (j’avais cependant écrit "signifierait" ; par ailleurs le "regard" peut également être d’origine accidentelle). Le TH latin est créé à l’origine pour la latinisation de mots grecs (un ensemble de processus étalés sur près de 6 siècles ont conduit de l’alphabet phénicien, via l’alphabet grec-occidental apporté aux Etrusques par les colons venus de Chalcis (île d’Eubée) ayant fondé les villes de Pithécusses (île actuelle d’Ischia) et Cumes (en face sur le continent) en Etrurie (pour des raisons de commerce de métaux), et donc aux deux alphabets étrusques, qui eux-mêmes on conduit à l’alphabet latin).
Seule création du latin : le C actuel, créé à la troisième place comme le gamma Γ (lequel en grec-occidental pouvait aussi s’écrire avec un signe ressemblant au C), "perdu" par les Etrusques qui n’en avait pas besoin, a donc pris la place du gamma grec. Mais le latin ayant besoin du G (ex- Γ), on a inséré cette lettre dans une case "vide" (l’ancien êta H grec, signe d’aspiration, disparu également) en partant de l’ancienne lettre grecque gamma Γ sous la forme du C, auquel on ajouté un signe diacritique en bas à droite pour former ledit G.
J’ai donc du mal à voir dans THus (ue, oue) un mot d’origine latin à cause du TH, dans une région "coincée" entre franco-provençal et occitan, et pourquoi TUBUS aurait donné THUS. Le latin est quand même une langue de référence par rapport aux divers patois qui n’avaient pas vraiment d’orthographe et de prononciation arrêtées à l’époque, et qui ne découlent pas obligatoirement du latin, mais de dialectes antérieurs.
Par ailleurs, on parle dans la littérature de plusieurs "THUS" et non d’un seul pourquoi pour un seul canal ?

Cf par exemple un extrait de la Documentation Lyon et Rhône-Alpes :

" En toponymie, il n’y a pas une réponse mais souvent plusieurs possibilités évoquées pour l’origine des noms géographiques. Les « thoues des sarrasins » n’échappent pas à cette règle.

Pour le mot « thoue / thus », il semble entendu que c’est un mot de patois, signifiant tous simplement trou. On retrouve dans différents endroits du parcours des différents aqueducs romains de la région lyonnaise ces « trous sarrasins ». Ils correspondent à un trou dans le terrain mettant à jour un canal d’aqueduc romain. "

guichetdusavoir.org/viewt...

Autres liens intéressants :
books.google.fr/books?id=r...
Dictionnaire Universel ... de la France, début XIXème siècle, page 697

books.google.fr/books?id=Y...
Nouveau Dictionnaire de la France ..., 1839, page 372, concernant le village de Chevinay

Il y a bien sûr moults autres articles, notamment sur Internet.

Mais rien n’interdit d’envisager des logiques différentes (surtout sans preuve irréfutable - ArchéoLyon et Documentation Lyon et Rhône-Alpes entre pourraient peut-être accorder leurs violons), les échanges étant l’un des meilleurs moyens pour enrichir l’esprit.

Réponse de Archéolyon :
Bonjour
Ce nom correspond à l’aqueduc de la Brévenne.
Thus des sarrasins : prononcé “thou”, du latin “tubus”, tuyau, conduit, canal.
Ces thus ont servi d’abris aux cultivateurs et vignerons.
Cordialement. Karine Lartige
Animatrice culturelle

Merci pour ton érudition. Je pensais bien qu’il y avait un rapport avec ce regard de visite. Sur la carte IGN, une étoile est apposée à l’endroit où il se situe. Mais je n’avais pas pu en savoir plus. Les panneaux informatifs du sentier de découverte de l’aqueduc, le site lyonnais sur les aqueducs de Lugdunum et même internet ignore cette appellation de "Thue des Sarrazins".

hereme

Sur le tracé GoogleEarth, "Thue des Sarrasins" signifierait le "trou des Sarrasins", "Sarrasins" étant une déformation de "Césarins", le Moyen-Âge ayant eu tendance à attribuer à César toute construction dite, à raison ou à tort, romaine (confusion courante : romain et roman).
En l’occurence il s’agit des regards de l’aqueduc.

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